lundi 26 décembre 2016

Un Noël laïc ?

Environ dix-huit pour cent des habitants du monde sont non-croyants. 
Si vous êtes 11 à table lors du réveillon, et en supposant que votre assemblée soit l’exact échantillonnage de l’humanité, 2 d’entre vous relèveront de cette catégorie. Les 9 autres déclareront leur croyance en Dieu. 
Les deux non-croyants concernés ont parfaitement le droit d’afficher leur profession de non-foi. Les neuf autres ne sont pas fondés à le leur contester. Mais à l’inverse, ces deux-là n’ont aucune légitimité à imposer aux neuf autres leur “laïcité“ ; à s’arroger pour eux seuls le droit de parler autour de la table ; à reléguer les autres convives dans des chuchotements d’office. La laïcité, ce n’est pas la dictature de deux sur neuf ! C’est au contraire une loi civile qui garantit aux onze le droit de s’exprimer.
Les médias qui relèvent du camp des deux “laïcs“ font jouer leur pouvoir grossissant pour donner l’impression qu’ils sont onze. Mais la grenouille ne se fait pas bœuf sur commande.  
Or, sur ces neuf croyants autour de la table, quarante pour cent, près de la moitié, sont venus pour fêter leur Noël, leur événement fondateur, la manifestation soudaine, il y a vingt siècles, de Dieu en ce monde, par la personne du Christ. 
Alors, les deux en question regardent la fête comme le renard regardait les raisins. Ne pouvant y participer, ils inventeraient bien un “Noël laïc“… Dame, on a bien inventé un “baptême laïc“ ! Juste pour faire la fête ! L’armée américaine ne vient-elle pas de créer de “aumôniers laïcs“ ? 

mardi 20 décembre 2016

Noël

Noël et son mystère ne me laisse pas en paix :
1°) Un embryon est engendré au sein d'une vierge qui le reste.
2°) Un bébé naît, qui n'a pas traversé sa mère.
3°) Trente ans plus tard, l'homme mis à mort ressuscite sans déranger son linceul.
Et si la matière n'était qu'illusion ?
Et si tout était esprit ?
Alors, une fois, l’esprit fut l’Esprit. 

dimanche 11 décembre 2016

Aux armes, citoyens !

Voilà que la dictature socialiste française met en place dans notre pays le délit d'opinion. Sera puni celui qui exprime sur Internet sa réprobation de l'acte de mise à mort d'embryons humains. Verra-t-on bientôt s'ouvrir le goulag français ? Verra-t-on les hordes de Pol Pot déferler dans les villes et les campagnes pour traîner aux travaux forcés les opposants au socialisme ? La France est prise en tenailles entre deux obscurantismes moyenâgeux : à l'intérieur, un socialisme moribond et aigri dont les vestiges veulent se maintenir dans les ors par la violence ; venant de l'extérieur, un extrémisme religieux hors d'âge, monstrueux et sanglant. Et les deux s'unissent sournoisement dans leurs méfaits ! Le peuple de France a la responsabilité devant l'Histoire de mettre fin d'urgence à ces agissements. Laisserons-nous nos enfants aux mains de ces fous dangereux ? Les révolutions du troisième millénaire ne se font plus avec des faux et des bâtons. Elles ne se font plus dans la rue avec des fusils et des bombes. Elles se font par l'offensive des idées. L'humanité est aujourd'hui connectée en temps réel. Plus rien n'est comme avant. La force d’un peuple qui s’exprime est devenue explosive. Les manipulateurs d’opinions le savent, qui voudraient interdire ces médias d’aujourd’hui. Il faut investir Internet en masse. Que chacun y crie sa révolte. Que les messages se relaient, se dupliquent, inondent la toile. L'ennemi fuira, car devant le raz-de-marée national il ne sera plus audible. Que ceux qui ont peur de s'exprimer, peur d'avoir des ennuis, soient un peu courageux ! Il y va de la liberté de leurs enfants ! L'arme d'aujourd'hui, c'est le clavier. Aux armes, citoyens !

vendredi 2 décembre 2016

Paris/Beyrouth ?

L'avenir de la France me fait peur. Jamais depuis quatre siècles, le clivage confessionnel n'avait atteint un tel niveau de menace. Voilà que pointent les sous-entendus à peine voilés de réprobation à propos du vraisemblable prochain président de la République : il serait catholique ! Je ne peux m'empêcher de penser au tragique destin du Liban voici trente ans sous les présidences Gémayel. Quand Paris sera Beyrouth, apparaîtra la lourde culpabilité des actuels politiciens.

jeudi 1 décembre 2016

Leur corps est à elles. Ou : les organes de la gauche.


Ainsi, les inconditionnelles tatouées du “mon corps est à moi” sont des organes prélevés dans le corps de leur mère… Des parcelles d’utérus que leur maman a bien voulu léguer à République… Des quartiers de chair à pattes. Vu comme cela, évidemment, l’avortement est banal. 
Qui parviendra à leur faire comprendre que le locataire de leurs entrailles est un être humain nouveau, engendré sur le seuil de notre univers matériel par la fusion des particules de deux tierces personnes de sexes complémentaires, un père et une mère ? 
Qui leur ouvrira les yeux sur le miracle inouï qui fait que ledit être humain nouveau est unique ; que parmi les dix ou vingt milliards d’individus qui depuis Adam et Ève ont peuplé la Terre, jamais encore il n’a existé ; et que parmi le nombre inconnu de milliards d’êtres humains qui nous succéderont, jamais plus il n’existera.
Qui leur fera prendre conscience qu’en refusant l’accès à la vie de cet être-là, c’est cent mille vies qu’elles amputent de l’humanité future.
Je ne sais si votre corps vous appartient. Mais, celui que vous hébergez, certainement pas ! Vous lui offrez le clos et le couvert. C’est admirable. C’est un privilège qui confère à la femme la première place dans la genèse de l’humanité. Ne gâchez pas cet honneur pour quelques vulgaires slogans politiques.

lundi 14 novembre 2016

Démocratie

Nicolas Baverez, du Figaro, appelle "krach de la démocratie" l'élection de Trump, ou encore "basculement des citoyens dans le mensonge et la démagogie". Suit le tableau sombre d’un avenir de chaos. Voilà qui décrit à merveille le mal du monde occidental. Le détournement de démocratie, opéré par la classe médiaticopolitique depuis la dernière guerre, vient d'imploser en Angleterre, aux États-Unis et bientôt en France. L'oukase du politiquement correct est définitivement abrogé. La république maçonnique est tombée de son piédestal. La classe déchue crie au sacrilège, lance ses anathèmes. Non ! Il ne s’agit pas d’un séisme. Tout au plus d’un grand nettoyage de fin de saison. Démocratie veut dire pouvoir au peuple. Les peuples sont devenus majeurs. Les révolutions technologiques les ont émancipés. Après l’âge de fer et l’âge de bronze, après le Moyen-âge, voilà que s’ouvre l'âge de l’information. L’humanité passe du statut de foule à celui de personne morale. Je loue les cieux de m’en avoir fait connaître les prémices. 

vendredi 11 novembre 2016

Français de souche

Il n'y a pas de Français de souches, dit le Gand Orient ? Alors, tous ces Français qui se rendent en cortèges sur les tombes des leurs pour en honorer la mémoire, que sont-ils ? Il n'y a pas de Français de souches, dit le Gand Orient ? Alors tous ces noms gravés dans le granit de nos monuments aux morts, qui désignent-ils ? Pas une famille française qui n'ait un des siens inscrit sur la stèle de quelque village. Il n'y a pas de Français de souches dit le Gand Orient ? Alors, pourquoi ranimer la flamme du soldat inconnu ? Qui symbolise-t-il, ce soldat sans nom ?  Non, Messieurs ! Les Français n'ont pas l'intention de se laisser remplacer ! Les morts de leurs cimetières, les disparus de leurs guerres, l'inconnu de l'arc de triomphe sont LEURS souches. Les Français marchent sur LEURS morts. La France est LEUR sanctuaire. Alors, ouvrir les bras aux réfugiés, oui ! Laisser entrer les terroriste, non ! La tradition chrétienne de la France n'a pas besoin des messes de Grand Orient athée et anticlérical pour savoir l'accueil. Si le Gand Orient est travaillé par un tropisme perfide qui l'attire vers le Moyen-Orient, qu'il change de nom ! Et de pays !

Troisième guerre mondiale

On entend parler ici et là de prochaine troisième guerre mondiale. Mais, cette guerre est déjà commencée. Les Français d'aujourd'hui me font penser à ceux de 36 qui s'occupaient des congés payés pendant qu'Hitler construisait des chars d'assaut. Comment ne pas voir que tout le travail de sape qui se déroule en Europe sous nos yeux complaisants, attentats contre les personnes, mais aussi destruction de nos civilisations, de nos familles, de nos valeurs, de nos croyances, de notre histoire, invasions migratoires, etc. est orchestré et financé par un ennemi déterminé dont Daesh et les autres ne sont que les avants-corps ? Guerre de religion ? Pour qu'il en fût ainsi, il faudrait au moins deux religions en guerre, l'une contre l'autre. Il y a l'islam, mais en face ? Imagine-t-on les chrétiens du troisième millénaire prendre les armes ?  Il s'agit d'une guerre mondiale déclenchée par les pays arabes du pétrole pour envahir et asservir l'Europe. C'est pour eux la version moderne de l'espace vital d'Hitler. La manne colossale du pétrole sera tarie dans quelques décennies. Croit-on qu'ils vont retourner à leur passé de bédouins gardiens de troupeaux ? Ils veulent l'Europe tant qu'ils ont les moyens de l'acheter. Poutine l'a compris. On ignore encore ce que fera le nouveau président américain. Mais, en France, en Allemagne, en Angleterre, il est urgent que des chefs de guerre prennent le destin de leur pays en mains.

dimanche 23 octobre 2016

La guerre de l'après pétrole

Le Figaro-économie consacre une page à la diversification en cours des compagnies pétrolières dans l'énergie "renouvelable". 
Ma première remarque est que si le pétrole doit être remplacé, au niveau mondial, par une énergie à la hauteur des défis planétaires qui se profilent, ce ne sera pas par quelques éoliennes, mais par le nucléaire. 
Ma seconde remarque est que si les compagnies pétrolières sont convaincues de cette échéance prochaine, comment croire que les pays producteurs, Arabie et émirats entre autres, ne le soient pas ? Et, comment imaginer que ceux-ci restent les bras ballants, à attendre la ruine ? Il y va de leur survie. Or, quelle meilleure issue pour ces pays-là, que la mainmise, pendant qu'ils en ont les moyens financiers, sur l'Europe et ses richesses technologiques et humaines ? Voilà qui expliquerait ce déclenchement soudain d'une guerre de civilisation sur plusieurs fronts, qu’il n’est pas excessif de qualifier de mondiale de l'après-pétrole. Al Quaïda,  Daesh , l'islam et ses excès ne seraient que les avant-gardes d'une prise de contrôle programmée. Comme d’habitude, chez nous, la politique se réveillera trop tard, faute d’hommes à la hauteur. 

mercredi 19 octobre 2016

Islam

Les ambiguïtés du Coran ne se sont pas révélées hier. Voilà bien longtemps que l'exégèse de ces textes les a mises en lumière. Or, voilà que certains les découvrent, en font les causes premières des exactions actuelles, et veulent entreprendre la réécriture du Coran. Mais, imagine-t-on que quelqu'un réécrive La Bible ? Que l'on fasse dire à Matthieu, Marc, Luc et Jean autre chose que ce qu'ils ont dit  ? Que les lettres de Paul soient corrigées au gré de la politique du moment ? Deux mille ans de témoignages sacrés auraient traversé l'histoire pour être repensés aujourd'hui par les génies nés de la dernière pluie ! Faire un "Islam de France" ! L'idée est grotesque. De plus, qui pourrait s'arroger le droit de manipuler ce Coran ? L'Islam n'a pas de pape, pas d'autorité centrale. On imagine un parti politique se mettre à rédiger un Coran de gauche ! Ou bien une loge, ou un think tank comme il y en a tant ! Et les fidèles jetteraient leur vieux Coran pour acheter le nouveau. Et le Prophète, il en dit quoi ? Messieurs les politiques, soyez un peu sérieux !
Pourquoi le Coran est-il si belliqueux ? Parce qu'il a été écrit en Arabie. Et que les Arabes sont belliqueux. Ce n'est pas le Coran qui a fait les Arabes. Ce sont les Arabes qui ont fait le Coran. Et ils ont mis dans ces textes tout ce que la nature leur a donné : l'intime mélange d'une philosophie du désert empreinte de la plus haute spiritualité, et le caractère guerrier de leur race, belliqueux à l'extrême, jusqu'aux exactions les plus odieuses qu'aucun esprit occidental ne peut admettre. Aujourd'hui, l'Islam a migré vers d’autres populations qui n'ont rien à voir avec ces excès sanguinaires. J'ai visité l'Iran il y a quelques années, la Perse de jadis. Les Iraniens, les Iraniennes sont des gens charmants à qui il ne viendrait pas à l'idée d'égorger qui que ce fût. Ils ne sont qu'un exemple parmi d'autres. La clef du problème, la base des flammes comme disent les soldats du feu, ne se situe donc pas dans le Coran, mais dans la mentalité arabe armée du Coran. 
Alors, que faire ? Une guerre d'anéantissement comme les armes modernes, hélas, en sont capables ? Aucun esprit sensé ne saurait s'y résoudre. Une campagne d'effondrement ? Elle peut se produire. L'Empire romain, colossal, s'est effondré ainsi sous les coups de ses ennemis. Mais il était rongé de l'intérieur, miné par la corruption et les mœurs dissolues. Et puis, il faudrait une volonté pérenne de nos démocraties pour mener à bien un tel programme. Ce n'est pas en réélisant tous les cinq ans un nouveau président, qui se précipite pour détruire ce que le précédent a fait, que l'on gagnera cette guerre. Charlemagne n'a pas encore été remplacé. 
Reste l'arme absolue. Celle des âmes. Celle de Dieu. La conversion à des valeurs de tolérance et d'amour. Un pape fera-t-il s'effondrer la forteresse de l'horreur sanguinaire, comme un autre a su renverser il y a quelques années le mur honteux de la haine sociale ?

dimanche 2 octobre 2016

Du viol et de l'avortement


La naissance en ce monde d'un être nouveau est une étincelle d'Au-delà projetée dans l'espace-temps de nos quatre dimensions. Comme la parcelle incandescente que projette le choc de deux silex, la vie apparaît ici-bas dans toute sa splendeur, puis s'éteint et disparaît de notre regard. 
La fusion de deux gamètes de sexes complémentaires qui, à nos yeux, déclenche le big bang d'une vie nouvelle est en réalité la fusion des particules immatérielles, dites quantiques, dont ces cellules sont composées. Si l'initiative de l'acte sexuel semble bien être laissée à l'être humain de chair que nous sommes, le phénomène d'éclosion de la vie qui peut en résulter trouve par conséquent son origine dans des interactions immatérielles. La naissance est donc l'entrée, provoquée par l'Homme, de l'Au-delà dans notre monde.
L'argument qui consiste à prétendre que la femme est propriétaire de son corps et de ce qu'il contient est fallacieux. L'enfant qu'il contient n'est pas un organe. Il est un être nouveau, qui n'a jamais encore existé sur Terre et qui n'y existera plus jamais, issu de l'immatériel par le déclic d'une rencontre de particules elles-mêmes immatérielles. Si la mère l'héberge, cela ne lui donne que le droit de l'aimer davantage.
On mesure, à l'aune de cette vision, la fourberie de l'artifice administratif qui consiste à déclarer être humain un embryon à partir d'un certain âge, et à le considérer organe, objet jetable, quelques jours auparavant. À quelle heure, quelle seconde, se passe donc cet évènement inouï qui, de l'inerte, fait le vivant dans l'utérus de la mère ? Celle-ci en ressent-elle le signal ? En entend-elle l'écho venu du fond de son corps, messager de l'évènement majeur qui s'y produit ? En perçoit-elle le rayonnement d'énergie témoin de l'éclat originel d'une vie, comme le fond diffus cosmologique témoigne aujourd'hui du big bang originel de l’Univers ? Allons ! Comment un embryon peut-il être une vie humaine à l'instant, et ne pas l'être une seconde avant ?
Dès lors, détruire dans sa matière ce qui est la manifestation, ici-bas, d'une vie "existant" de toute façon ailleurs est une agression contre cet ailleurs, et pour les croyants, une agression contre Dieu. 
Mais, cette vie projetée ainsi sur l'écran de notre univers, a besoin pour être menée à bien dans le temps qui désormais l'héberge, d'un environnement favorable. Comme l'étincelle a besoin d'oxygène pour se consumer, l'être vivant a besoin d'accueil et de protection pour grandir. Voilà pourquoi l'acte sexuel reproductif doit être volontaire et librement consenti, comme un engagement pour l'avenir. Toute contrainte, par delà l'agression physique répréhensible qui la caractérise, est dès lors un crime contre l'enfant à naître.

mardi 30 août 2016

Ils n'ont pas compris

Il y a un peu plus de deux siècles, nos ancêtres — certains d’entre eux, dont nous n'avons pas lieu d'être fiers — emprisonnaient ou tuaient nos prêtres et nos religieux, démolissaient nos églises et nos abbayes, puis réinventaient un nouveau dieu de foire au nom stupide d'être suprême. Deux ans après, le vrai Dieu reprenait sa place en France, la première place. Voilà qu'aujourd'hui les descendants de ces tarés — certains descendants, dont nous n’avons toujours pas lieu d’être fiers — entreprennent à nouveau de fabriquer une religion à leur botte. Ils n’ont tiré aucune leçon du passé. Ils n’ont pas compris qui était Dieu. "Détruisez ce temple, je le relèverai en trois jours" (Jean 2,19) . Attendons trois jours...

samedi 13 août 2016

Laïcisme et islamisme

Le laïcisme n’est pas le remède à l’islamisme terroriste. Il en est la cause ! Croyez-vous que les islamistes barbares se fussent attaqués à une France soudée sur sa chrétienté historique ? C’est parce qu’ils ont compris que le terrain était libre qu’ils s’y sont aventurés. La nature a horreur du vide. Le vide religieux demande irrésistiblement à se remplir. Mais, par n’importe quoi si l'on n'y prend garde. Car le matérialisme athée est un leurre. Pourquoi y a-t-il quelque chose ? demandait Leibniz. Parce qu’il y a autre chose ! L’inverse de quelque chose n’est pas “rien”, mais “tout”. L’homme est issu d’un tout immatériel qui, un instant du temps se montre quelque chose. L’Homme de matière n’est qu’une image temporelle. Naître, c'est révéler cette image ; mourir, c’est l’effacer. Ce n’est pas annihiler l’être. Quelle présomption d’imaginer que l’Univers matériel se fût donné la peine d’inventer l’Homme qui ne lui sert à rien ! Le hasard l'aurait créé à partir de rien ! Pour quelques années seulement au milieu de l'éternité ! Mais pour quoi faire, grands dieux ! Pour le rendre au rien ? C'est idiot. L'Univers n'est pas idiot (voir mon livre https://sites.google.com/site/pourquoiquelquun/). Voilà pourquoi l’Homme a besoin de spiritualité. Elle lui apporte le souvenir d'ailleurs, une réminiscence confuse d'au-delà, une petite musique que chacun cherche à réentendre. C’est dans l'expression des religions qu’il y parvient. L'en empêcher est un crime.

mardi 26 juillet 2016

La guerre !

La dictature de la pensée sévit en France, et s'exacerbe sous l'effet des horribles attentats de ces jours. Que dit cette pensée unique du moment ? Qu'il ne faut pas faire porter à l'ensemble des  musulmans de France la responsabilité des crimes de quelques centaines d’entre eux. Si ces criminels agissaient au nom de la chrétienté, on saurait bien braquer le projecteur sur l'ensemble des chrétiens. S'ils se réclamaient de l'extrême droite (avec laquelle je n'ai aucune affinité), on saurait bien de même faire l'amalgame. Qu'il y ait des musulmans respectables, cela ne fait aucun doute. Pendant la dernière guerre mondiale, il y avait aussi des Allemands respectables. Tous ne relevaient pas du “National-Socialisme”. Dieu merci ! Mais on était en guerre contre les Allemands, et l’on n’aurait pas imaginé la libre circulation de tous les Allemands sur notre sol pendant que les nazis assassinaient et torturaient. Or, aujourd’hui, de quoi se réclament les terroristes, sinon de l’Islam ? On ne va tout de même pas les chercher chez les chrétiens ? A-t-on souvent vu un chrétien égorger ? Ceux-ci en seraient d’ailleurs techniquement bien incapables. Or, il y a dans l'Islam une ambiguïté perverse connue depuis sa fondation. Celle qui, à côté des bons sentiments, prône le crime. On ne va pas la nier ! Cette perversion a pu rester jusqu'à ce jour dormante, inoffensive, parce que chacun était chez soi. Il y avait plusieurs mondes qui ne se mélangeaient pas trop. La mondialisation technique et technologique a fait exploser ces frontières. L'humanité ne fait plus qu'un, désormais condamnée au brassage perpétuel. Des inconscients ont même poussé les feux, sans discernement et par intérêt personnel, de ce phénomène qui s'apparente à une véritable mutation de l'Homme. On ne réunit pas impunément sous un même toit huit milliards d'individus sans prendre quelques précautions ! On ne met pas les loups avec les moutons ! Maintenant, par la faute de quelques-uns, le mal est fait. Comment combattre l’incendie, sinon à la base des flammes ? Et quelle est cette base, sinon l’Islam ? Et qui pratique l’Islam, sinon les musulmans ? Nous sommes en guerre contre les terroristes islamiques. Donc contre l’Islam. Donc contre les musulmans, jusqu’à ce que soient écrasés les criminels qui sont parmi eux. En 1944, il fallut écraser l’Allemagne pour écraser le Nazisme. Le drame est le même aujourd’hui.

samedi 9 juillet 2016

PMA, GPA

Ces sujets sont graves, et il ne faut pas tout mélanger. 
1°) Il y a l’aide médicale à la procréation (PMA) mise au service des conjoints en difficultés de procréation naturelle. Ces techniques, quand elles ont réussi, ont rendu des familles heureuses. Les enfants ont père et mère, et sont nés tout à fait normalement. J'aurais donc tendance, a priori, à ne pas les condamner. Reste néanmoins le problème grave des embryons surnuméraires, inhérents à ces fécondations in vitro, et généralement condamnés à être détruits. Il s'agit là d'une affaire d'éthique personnelle, de morale, éventuellement de religion, qui ne peut pas être passée sous silence. Quelle est la vraie nature de l'être humain ? Quand et où commence-t-elle ? Quelle est la part du matériel et du spirituel ? J'ai essayé d'y voir clair dans mon livre "Pourquoi quelque chose ? Pourquoi quelqu'un ?" Je ne peux pas résumer cette immense question en quelques lignes ici.
2°) Toute autre chose est la PMA mise au service de mères célibataires, homosexuelles ou non, mais refusant l'union en couple père/mère. Il s'agit alors clairement d'engendrer des enfants orphelins de père, ou nés de père inconnu. Aux restrictions ci-dessus, déjà sérieuses, s'ajoute la violation du droit sacré de tout être humain à revendiquer une double filiation. Ceux que les accidents de la vie ont malheureusement privés prématurément de ce droit apprécieront sans doute qu'on veuille aujourd'hui créer volontairement cette situation de drame, pour le seul confort, voire le plaisir, d'une femme en mal de maternité.
3°) Reste le troisième étage de la fusée libertaire, le problème ci-dessus transposé aux hommes célibataires, là encore homosexuels ou non, mais hostiles à la vie en couple, et cependant en malu de paternité. Ce n'est plus à un père anonyme qu'il faut avoir recours, mais à une mère porteuse, tout aussi anonyme, qui louera son utérus pour la circonstance. Cette gestation pour autrui, GPA payante, est une abomination. Elle est un crime contre la dignité humaine. C'est l'être humain réduit à l'état d'animal de compagnie. C'est l'esclavage de retour, au troisième millénaire ! Qui pourra, sans rougir de honte, déclarer : j'ai été vendu 15.000 € le kilo, à mon père sans femme ?

mercredi 6 juillet 2016

À lire pendant l'été

 "Une quête de spiritualité en dehors de toute transcendance", tel est le credo du Grand-Orient selon leur grand maître. On voit bien de quel piège intellectuel les francs-maçons tentent de se sortir par cette contorsion de langage.
La spiritualité caractérise ce qui n'est pas matière. La transcendance ajoute à cette spiritualité une notion de dépassement, de supériorité, d'au-delà. S'il fut un temps où l'au-delà de la matière pouvait n'être considéré qu'en tant qu'hypothèse, indémontrable, et donc aisément réfutable, la science, aujourd'hui, farouchement matérialiste pourtant, nous a ouvert béantes les portes d'une autre vérité que la matière et son énergie. À force de fouiller toujours plus avant dans l'infiniment petit, elle a découvert qu'en deçà d'une certaine petitesse, vertigineusement infime il est vrai, il n'est plus possible de localiser les choses, qu'ici et là se confondent avec partout, qu'avant et après ne font plus qu'un avec toujours. L'espace, le temps et la matière ne peuvent plus se comprendre à l'aide de nos concepts. S'ouvre un univers qu'on ne sait plus définir, sinon par un seul de nos mots : l'esprit. Le mur du matérialisme érigé autour de la franc-maçonnerie s'effondre. Comment sauver les meubles ? En s'appropriant cette notion nouvelle de spiritualité, en en faisant l'otage de la matière qui saura bien, un jour, nous la révéler comme un de ses sous-produits. Après tout, la masse manquante de l'univers n'est-elle pas une forme inconnue de quelque chose ? Et le boson de Higgs n'est-il pas le Créateur universel ? Le “maçoniquement” correct est sauf. "Ni dieu ni maître" peut rester au fronton du temple. Seulement, voilà ! En posant le pied sur le seuil de la spiritualité, la science a un peu poussé la porte. Et derrière, il y a ce qui ressemble bien à une transcendance, à un maître, à un Dieu !



mardi 31 mai 2016

Français de souche



Au Chapiteau du Livre de Saint-Cyr-sur-Loire, je dédicaçais, entre autres, mon dernier livre "Français de souche". J'ai vu quantité de personnes s'arrêter à la vue du titre, feuilleter et engager la conversation. Eux aussi ont des ancêtres, d'ici ou de là. Ils me félicitent d'avoir le courage d'en parler. Eh ! Oui ! On en est là ! La police de la pensée veille. Ils hésitent, puis achètent finalement le livre. Une dame me dit : "vous n'encaisserez que la semaine prochaine ?" Eh ! Oui ! Encore ! Nous sommes à la fin du mois. Pourtant, quand même, deux femmes m'invectivent. Je comprends qu'elles ne connaissent pas leurs origines, et peut-être les méprisent. C'est vrai, je n'avais pas pensé à ces cas douloureux. Mais, est-ce une raison pour agresser ? 

vendredi 20 mai 2016

Méditation…

Le Point publie une longe enquête sur les “vertus thérapeutiques de la méditation, cette technique venue du bouddhisme… On s’assied en tailleur, on se tient le plus droit possible… On ferme les yeux et on se concentre sur sa respiration”. Cela soignerait ou aurait un effet sur la dépression, la douleur, les addictions, le diabète, la boulimie, l’asthme, les infections respiratoires, la sclérose en plaques, les bouffées de chaleur, les troubles intestinaux, des maladies de la peau, l’hypertension et même le sida et le cancer. Rien de moins ! C’est merveilleux ! 
— Mais, pourquoi aller chercher si loin, chez les bouddhistes, ce que l’on a chez soi pour méditer aussi grandement ? En ce qui me concerne, je médite tous les jours, j’en écris même des livres. Et n’ai pas besoin de m’asseoir en tailleur pour cela, ni de me prosterner à quatre pattes dans la rue. Je me contente de lire les Saintes Écritures (un trésor de richesses de l’esprit) et de prier. 
— C’est ici que le lecteur rira… Bof ! La religion… Prier… 
— Mais, le Bouddhisme n’en est-il pas une autre ? Et puis n’avez-vous jamais entendu parler des guérisons obtenues par la seule force de la méditation chrétienne et de la prière qui la porte ? Ignorez-vous donc le nombre de personnes blessées dans leur vie, au bord du gouffre, qui s’en sont sorties grâce à la puissance de leur foi exprimée dans la prière ? Comment croyez-vous que résistent à la douleur tant de malades, sinon par leur appel au secours confiant ? Et à Lourdes, que sont ces miracles, sinon l’irruption de Marie par la force du désir ? 
Mais voilà ! C’est toujours mieux chez les autres que chez soi ! Pourtant, ce patrimoine culturel chrétien que nous ont légué nos aïeux, cette force de méditation-là dont l’efficacité n’est plus à prouver, est notre rempart. N’en abattons pas les murailles, l’ennemi est aux portes, qui veut notre place. Nous voulons perdre notre place au ciel ? Nous perdrons aussi notre place sur Terre. 

mardi 17 mai 2016

Français de souche ?

"Il n'y a pas de Français de souche" ? Pourtant, j'ai pu remonter partie de mes aïeux bretons sur onze générations, jusqu'au milieu du XVIe siècle. À cette époque, la Bretagne armoricaine venait tout juste d'être annexée par les rois francs. Je raconte cela dans mon livre. Alors, j'ai fait ce petit calcul, certes non rigoureux, mais qui fournit des ordres de grandeur. À raison de deux parents par ancêtre, c'est 2048 géniteurs qui s'alignent au onzième étage, c'est-à-dire 1024 couples. En supposant que chacun de ces couples ait engendré deux enfants, lesquels, à leur tour, en engendreront deux, et ainsi de suite onze fois, c'est aujourd'hui deux millions de personnes susceptibles d'être vivantes qui, à travers le monde, portent partie de mes gènes. Je suis cousin, arrière-cousin, arrière-arrière, etc. de 3% de la population française ! Mais, ce calcul, chers lecteurs, est vrai pour chacun d'entre nous. Or, tous nos cousinages se sont nécessairement recoupés au fil des âges, unis, emmêlés. De sorte que l'on peut affirmer qu'il y a très peu de chance pour que vous et moi soyons totalement étrangers. Et certains disent qu'il n'y a pas de Français de souche ! Ils n'ont vraiment rien compris.

vendredi 13 mai 2016

Incinération

Pourquoi je suis hostile à l'incinération des corps ? Pourquoi cet acharnement à faire disparaître le corps, et à montrer le spectacle de la cérémonie ? Une première raison est que cela consomme bien inutilement de l'énergie. La nature fait le même travail gratuitement et en silence. Une deuxième raison est que toutes les expériences que j'ai de ces crémations montrent que les proches en ressortent traumatisés. Je veux, s'agissant des miens, le leur épargner. La troisième raison est que cette mode moderne, non innocente, pourrait bien s'inscrire dans la stratégie sournoise de destruction des racines. Depuis que l'Homme enterre ses morts, notre sol ne compte pas moins de trois cents aïeux à l'hectare, s'ils étaient uniformément répartis. Nous marchons sur nos morts (lire "Français de souche, ne vous en déplaise"). Voilà qui n'est pas compatible, pour certains, avec la négation des souches. Il faut à ceux-ci abattre aussi les cimetières, ces témoins de nos racines. 

jeudi 12 mai 2016

Moscovici et les racines chrétiennes de l’Europe

Dans une demi-page du Figaro, le commissaire européen tente de justifier sa négation publique des racines chrétiennes de l’Europe. Son argumentation : bien sûr, il y a des chrétiens en Europe, mais ils ne sont pas les seuls… Monsieur ! La question est un peu plus vaste ! La nature profonde des racines d’un peuple ne se limite pas à la seule pratique religieuse de ses habitants du moment. Même s'il ne restait qu'un seul chrétien déclaré en Europe, celle-ci resterait de racines, de souche, de culture chrétiennes. La chrétienté est pour l'Europe son ADN. Mais, rassurez-vous, le culte chrétien des actuels Européens reste indéracinable. Or, vous ne le savez sans doute pas, mais le Christ fut le premier modèle exemplaire d’ouverture à "l'autre", d’accueil de celui ou de celle qui est "différent". Il fit maintes fois scandale pour cela en son pays— de racines juives, celui-là — . Voilà qui change tout, dans le regard que portent les chrétiens sur les autres. Elle est là, la grande leçon de la généalogie. Plus on veut nier ses sources, s'en détacher, plus on s'isole dans l'histoire pour ne devenir finalement qu'un accident chimique du hasard. Plus l'autre, dès lors, devient un étranger, un rival, un ennemi. Mais, plus on cherche et remonte ses propres sources, plus on s'ouvre à "l'autre" dont on partage peut-être quelques gènes communs. Le culte de la souche est l'antidote de la xénophobie. La négation de la souche est la porte béante du racisme. J’en ai fait un livre : "Français de souche, ne vous en déplaise".


mardi 10 mai 2016

Le maire de Londres

Chantal Delsol publie une brillante chronique dans Le Figaro de ce jour, que je me permets de résumer ainsi : le nouveau maire de Londres est musulman, certes, mais entièrement occidentalisé (droits de l’homme, monogamie, etc.), c’est-à-dire conforme à notre culture chrétienne ! Et, le philosophe de conclure : “pourquoi récusons-nous les racines chrétiennes tout en défendant leur héritage avec tant d’ardeur ?”
On ne peut être plus incisif sur le paradoxe du comportement contemporain occidental. On veut le soi-disant multiculturalisme, à condition que les autres soient semblables à soi. On joue les affranchis devant nos ancêtres chrétiens, leurs préceptes, leur exemple, mais on ne veut pas se priver du pont de l’Ascension ni du week-end de la Pentecôte. Tout cela est puéril.

jeudi 5 mai 2016

Incarnation > Résurrection > Ascension

Voici que l'on parle beaucoup de la résurrection du Christ, parce qu'un film occupe en ce moment les espaces publicitaires des médias. C'est heureux, le sujet vaut bien que l'on en parle. Mais, attention ! La résurrection en question n'a rien à voir avec un retour à la vie, une réanimation, comme le fut celle de Lazare. Un même mot désigne deux évènements différents. Lazare, mort, redevint miraculeusement un vivant mortel. Jésus, quant à lui, redevint ce qu'il était, l'incarnation de Dieu. Car, le mystère ne peut s'appréhender en morceaux. Il faut lire le livre en entier. L'Histoire commence par l'incarnation de Dieu dans le bébé de Bethléem. Dieu surgit dans le sein de Marie. Faire l'impasse sur ce coup de tonnerre de l'Au-delà, c'est s'interdire de comprendre la suite. Or, les hommes tueront sauvagement Jésus. Mais, que devient dès lors Dieu incarné en lui ? Il resurgit ! Il ne surgit pas une deuxième fois parmi les hommes sous la forme d'un embryon à naître. Il resurgit sous les traits de Jésus martyrisé, descendu de la croix du supplice. Voilà le sens de la résurrection : résurgence, re-surgir ! Mais alors, ils ne manqueront pas les sceptiques inconditionnels qui diront qu'il s'agit là d'hallucinations collectives, que les disciples d'alors étaient tellement traumatisés par la mort de leur idole qu'ils la virent partout autour d'eux. C'est là qu'intervient le troisième volet du mystère global. Dieu, invaincu dans l'attentat des hommes, transparaît dans toute sa puissance à travers le corps de Jésus, en s'affirmant présent dans la réalité immatérielle de chaque homme. L'ascension du corps de Jésus, ce n'est pas un envol dans l'espace. C'est la matière qui se déchire. C'est l'Au-delà qui s'offre à la foi de chacun. Lire : "Jésus, 2000 ans après". 

mercredi 27 avril 2016

Un pape et des réfugiés (suite)

On a d’abord conspué le pape parce qu’il a accueilli des réfugiés musulmans dans son avion. Puis, devant l’évidence qu’il n’y avait là qu’un acte de charité, on a dit oui, mais c’est un geste politique, etc.” Que les adversaires de l’Église emploient ces procédés, soit ! Mais des catholiques ? 
L’église n’est pas un parti politique dont les membres seraient des militants, et le pape, un secrétaire général. L’Église n’est pas non plus une ONG.  Nous récitons pieusement et parfois bruyamment le credo, le dimanche à la messe. Que disons-nous ? Que nous croyons en la sainte Église catholique. Croire en l'Église, c'est croire qu'elle est bien celle que Jésus a créée il y a deux millénaires. C'est croire en son chef, désigné par ses membres les plus éminents et nombreux. C'est croire qu’en ce choix s’exprime la volonté du Ressuscité. C'est croire en la pensée du Christ qui nous est offerte par la parole du pape. Que vient faire là-dedans la politique ? Est-ce que le bulletin de vote de Karol Vojtila changeait quelque chose à la sainteté du pape qu'il fut ? Jésus, lui-même a maintes fois agi ou parlé dans l'incompréhension de ses interlocuteurs d'alors. Et pourtant, il avait raison. À ceux-là, il manquait simplement la foi. 

vendredi 22 avril 2016

Un pape et des réfugiés

Un jour de l’an 30, Jésus, ayant quitté la Judée, traverse la Samarie pour rejoindre la Galilée. Épuisé par trois jours de marche dans le désert, il s’assoit sur le rebord d’un puits et, s’adressant à une femme samaritaine qui venait puiser de l’eau, lui demande à boire. La femme s’en étonne, et les disciples aussi, car, en ces temps-là, la loi voulait qu’un juif ne parlât pas à un Samaritain. Alors, la femme s’en retourne chez elle et raconte son aventure. Les villageois, pris de curiosité, s’approchent et Jésus leur parle. Et Jean conclut ainsi son évangile (4,42) : ils disaient… : nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur…
Un jour de l’an 2016, un pape offre l’hospitalité à quelques réfugiés musulmans qui fuient la guerre dans leur pays. Les “intellectuels” s’en étonnent, car la loi du politiquement correct veut que chrétiens et musulmans soient ennemis. Ces réfugiés-là retourneront un jour en leur pays et raconteront leur aventure. Que croyez-vous qu’il adviendra ?

jeudi 21 avril 2016

"Voiture-passion"



D’après Luc Ferry, dans Le Figaro, la “voiture-passion”, c’est terminé. S’ouvre l’ère de la “troisième révolution industrielle” le covoiturage (?…!). Le philosophe se laisse même aller à ce trait d’esprit pour appuyer sa révélation : “il n’y aura plus d’alcoolisme au volant, faute de volant”… Ainsi la génération bénie de nos jeunes enfants s’enfermerait définitivement dans son paradis des jeux vidéo sur smartphones. On frémit à la pensée que cette poignée d’auto-intellectuels parisiens, qui regarde le futur derrière ses bouchons, prétend nous dire l'avenir. La voiture était une passion, Monsieur Ferry, parce qu’elle symbolisait la liberté. Je sais bien que des forces occultes multiples agissent en sous-main pour tenter d’entraver cette liberté et de réduire le peuple à leur profit. Mais, n’avez-vous donc pas compris que si les jeunes, aujourd’hui, sont tant assidus à leurs smartphones, c’est parce qu’ils cherchent le passage pour la liberté ! Quand j’étais adolescent, je rêvais de piloter un véhicule qui m’emporterait dans les airs à la rencontre du monde. Croyez-vous que mes petits-enfants aient renoncé à cette ambition ? Pour regarder l’univers, la science est contrainte de s’échapper de l’atmosphère terrestre et d’installer ses télescopes sur des satellites. Monsieur Ferry, dépassez le boulevard périphérique, et vous verrez que la technologie nous ouvre au contraire un horizon immense de liberté sillonné de véhicules personnels autoconnectés. L’Homme a toujours rêvé d’avoir des ailes. Ne comptez pas l’enfermer dans des autocars !

jeudi 14 avril 2016

Dieu et les ailes

Je me suis souvent demandé pourquoi la créature humaine était dépourvue d'ailes. Cela l'aurait doté d'une dimension d'évolution de plus, d'une liberté tout autre. L’oiseau “monte au ciel”. Pourquoi l’homme est-il seulement un "rampant" ? La Création a-t-elle donc régressé quand elle a entrepris la série des mutations qui, de l’oiseau primitif, a généré l’Homme ? 
En réalité, ce faisant, le Créateur a accordé à son œuvre dernière le privilège inouï, inégalé, d'être sa propre image. Image de Dieu ! Voilà qui ouvre à l’être une dimension d’évolution infiniment supérieure à ce que deux malheureuses ailes lui auraient conféré.

dimanche 10 avril 2016

Mosquées

Laisser construire ou ne pas laisser construire des mosquées en France ? Voilà qui alimente les réseaux sociaux et la presse, avec violence parfois. À la veille d’échéances électorales, nul doute que la gent politique n’ajustera sa réponse qu’à l’aune de son intérêt électoral immédiat, faisant fi du long terme. Or, le sujet est capital. La France s’est construite autour de ses églises. Nul ne peut le nier, sauf à être aveugle. Une France chrétienne, donc. ! Alors, autour de mosquées nouvelles et multiples ne pourra que se construire une France musulmane, voire islamique. Est-ce ce que l’on veut ? Mais, autre chose est de construire, autre chose est d’utiliser. La France s’est construite autour de ses églises parce que nos ancêtres en ont fait leurs lieux de rassemblement physique et spirituel. La France, dès lors, deviendra musulmane autour de ses mosquées parce que ses habitants s’y rassembleront en nombre. Alors, que les chrétiens commencent à fréquenter leurs églises, au lieu de les déserter par paresse, d’ailleurs, plus que par conviction. Puis qu’ils en construisent d’autres, et les emplissent. Le laïcisme est le pire ennemi des civilisations, car Dieu a horreur du vide.

samedi 2 avril 2016

Grandeur et servitude de l'art littéraire.

Si l'écriture est le vecteur de la pensée, la lecture en est le véhicule. Car, l'écriture n'a d'utilité qu'associée à la lecture. Or, cette dernière est une discipline bien capricieuse. Un jardin fleuri pourra offrir au regard ses multiples nuances de couleurs chatoyantes, tel visiteur dira qu'il est rougeoyant, tel autre qu'il bien vert, selon que celui-là y aura vu des fleurs, ou que celui-ci ne les aura pas remarquées. La lecture réduit de la même façon l'œuvre écrite, et la dénature involontairement. Pire ! un même lecteur y verra l'inverse de ce qu'il en a tiré une première fois, s'il en reprend la lecture plus tard ! C'est dire que, si ladite lecture doit à son tour être écrite pour être lue, tel un article de presse, ce dernier n'aura plus beaucoup de rapport avec l'original ! Chacun, finalement, ne sait lire qu'à l'éclairage de ses présupposés du moment. Dès lors, pour embrasser toute la pensée de l'auteur d'un texte, il est nécessaire de le relire plusieurs fois, puis d'en parler autour de soi, et seulement alors de faire la synthèse de tout cela, en tout cas pour les ouvrages qui ont quelque chose à exprimer ! On comprend que beaucoup se détournent de la lecture, et préfèrent véhiculer la pensée préfabriquée servie en images à heures fixes.

vendredi 25 mars 2016

Résurrection

Le pape considère Internet comme un "don de Dieu" et invite les catholiques à être des citoyens du numérique. Le Vatcan a ouvert 9 comptes en 9 langues sur un réseau social, qui rassemblent 28 millions d'abonnés. Ses messages sont partagés près de 10.000 fois. 
Dimanche, c'est Pâques. Les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ. RÉSURRECTION ! Les beaux esprits qui n'ont comme horizon que leur quotidien borné nous expliquent que l'arrestation de Jésus et sa condamnation à mort furent un échec de sa mission. Ressusciter dans deux milliards et demi de chrétiens, aujourd'hui, vous appelez ça un échec ?

vendredi 18 mars 2016

CyberRépublique

Il y a des Républiques démocratiques. Étrange amarrage d’un épithète qui, par définition, n’apporte rien de plus au substantif. Il y a des Républiques démocratiques et populaires. Là, on est devant un double pléonasme. La chose publique est populaire, ou elle n’est pas. Il y a des Républiques islamiques. Là, c’est autre chose. Il ne s’agit plus de qualificatifs redondants, mais bien de concepts antinomiques. Il n'est ici plus possible de rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. César a laissé la place à Dieu. C'est cette fois le substantif qui est de trop. Enfin, il y a notre République maçonnique. Celle-ci est née voici un peu plus de deux siècles :
"Le politiquement correct veut que la Révolution fût d'origine populaire. Mais, les paysans, mes aïeux, ne savaient souvent ni lire ni écrire. Comment imaginer qu'ils aient pu exiger quelque convocation que ce soit d'États généraux ? Ils n'avaient aucun représentant suffisamment instruit pour mener une révolution nationale. Au mieux, par désespoir, provoquaient-ils des émeutes locales que l'armée du roi ou des seigneurs avait vite fait d'écraser. La Révolution de 1789 ne put être fomentée que par des meneurs de la grande noblesse, souvent de l'entourage direct du roi, suffisamment au fait de la politique, qui se servirent des malheurs du peuple pour arriver à leurs fins. Ceux-ci, à l’image du cousin du roi, le duc d’Orléans, grand maître du Grand Orient de France, l'une des plus grandes richesses du royaume, voulaient protéger ou retrouver leurs privilèges que Louis XIV, qui s'en méfiait, avait grandement limités. Le roi Soleil était un monarque puissant, ils ne s'y frottèrent pas. Louis XV passa à travers l'orage. Louis XVI fut un roi faible, ils voulurent le destituer et prendre sa place." (Bernard Huet - Français de souche - Éditions ID France-Loire).
Cette République-là, de la Révolution à nos jours, est restée maçonnique. Cette fois, ce n'est ni de répétition inutile d'attributs qu'il s'agit, ni d'opposition de concepts, mais de captation réussie de la République officielle par un pouvoir occulte qui gère en sous-main au bénéfice de ses propres intérêts ou théories. Cette République maçonnique est-elle encore démocratique ? Il faudrait, pour cela, que le peuple ait conservé son libre arbitre. Quand on voit la mainmise des médias de l'audiovisuel sur les cerveaux, la réponse apparaît clairement : non ! Est-elle populaire ? Pas plus, dans la mesure où le pouvoir maçon ne l'est pas — connaît-on beaucoup de femmes de ménage ou d'ouvrier francs-maçons ? —. Est-elle laïque ? Non, puisque la laïcité c'est le respect de toutes les religions. Enfin, contrairement aux autres Républiques qui affichent fièrement leur nature, la République maçonnique dissimule sournoisement son despotisme anticlérical, et désormais antifamilles, antisouches, antivaleurs ancestrales.
Comment notre pays et notre civilisation peuvent-ils survivre à ce virus désormais mortel ? En revenant à une démocratie vraie. Il faut pour cela que le peuple échappe à l'emprise mentale des médias contrôlés. L'avènement de l'ère électronique peut le permettre. Il faut ensuite que la démocratie retrouvée soit éclairée. Les hommes et les femmes capables d'être ces guides existent. Mais, aujourd'hui, la République maçonnique veille à ce qu'ils ne s'expriment pas. Là encore, la généralisation des échanges directs via Internet peut briser ce carcan et faire émerger les sages de demain. Alors, peut-être, verra-t-on naître une cyberRépublique qui sauvera l’avenir.

mardi 15 mars 2016

Le livre électronique

Lorsqu'il y a cinq mille ans, fut inventé le papyrus égyptien, les scribes, qui jusqu'alors gravaient soigneusement leurs tablettes en pierre, crièrent au sacrilège. Trois mille ans plus tard, la même indignation accueillit sans doute l'avènement du parchemin. Lequel, à son tour, fut bien obligé de s"incliner devant Gutenberg et sa diabolique invention de l'imprimerie sur papier vulgaire. 
Aujourd'hui s'opère la mise en place historique d'un cinquième support de la pensée écrite : l'électronique. Dans la mondialisation de la culture inhérente à l'explosion de la communication instantanée entre les hommes, chacun peut désormais, à moindre coût, et bientôt par delà l'obstacle de la langue, feuilleter, lire, conserver ou rejeter les œuvres d'innombrables auteurs inconnus du monde entier. Car il y a au fond des atolls du Pacifique, sur les hauts plateaux andins, ou dans les glaces du Groenland, des gens qui ont aussi quelque chose à dire, que le marketing éditorial actuel leur interdit d'exprimer. 
Avec cette explosion de la diffusion s'ouvre l'ère de l'édition interactive. Lire un livre électronique, c'est désormais pouvoir dialoguer avec l'auteur en temps réel. Chaque page, chaque idée, peut ainsi être enrichie par de multiples pensées. La littérature devient œuvre universelle.
ID FRANCE LOIRE, éditeur, a décidé d’offrir les deux approches à ses lecteurs. 
Il y a ceux pour qui le livre est aussi un objet, inconditionnels de la belle couverture et du contact charnel avec les pages que l’on tourne. Il revient dès lors à l’éditeur de prendre soin d’y inclure l’enrichissement littéraire que le lecteur est aussi en droit d’attendre.
Il y a ceux pour qui le livre est avant tout un contenu littéraire, une pensée qui s’exprime, un dialogue qui s’ouvre. La magie de l'électronique et d'Internet leur offre un immense futur.

dimanche 28 février 2016

Le pape François et la "particule de Dieu"

Un site Internet rapporte que le pape François se serait inquiété publiquement des dangers, pour le monde et l’humanité, des expériences en cours autour du collisionneur de particules du CERN : “La science est sur le point de tester les limites de Dieu et de sa création. Dieu a imposé les limites entre le monde des vivants et le monde des morts. Ces scientifiques sont-ils sur le point d’ouvrir les portes de l’Enfer ? … Il faut méditer quant à ces questions avant de permettre aux scientifiques de procéder à de telles expériences”. Je rappelle qu’il s’agit de briser les particules élémentaires connues, dans l’espoir d’obtenir l’ultime particule originelle dont toute la matière du monde serait issue. Alors, s’ouvrirait aux hommes l’univers de l’au-delà du monde matériel. Je n’ai pas vérifié l’authenticité de ces propos du pape. Mais, j’ai travaillé plusieurs années autour de ce sujet, et en ai tiré quelques livres dont le dernier peut modestement aider à se faire une philosophie : “Pourquoi quelque chose ? Pourquoi quelqu’un ?”, aux Éditions ID FRANCE-LOIRE.

dimanche 14 février 2016

Français de souche

Oh ! Bretagne ! Terre de partage… La Celtique de mes souches s'est-elle enrichie ici du sang des Bretons de l'île ? 
Je veux rêver de mes racines profondes. Des premières populations primitives de cette proue du continent, les néandertaliens du paléolithique, il y a 500.000 ans. Des premiers "immigrés" Cro-Magnon il y a 35.000 ans. Des premiers défricheurs-agriculteurs, 5000 av. J.-C. Des commerçants de l'étain, 2000 av. J.-C. et des forgerons des épées de bronze de Saint-Brieux-des-Iffs. Des Celtes, 500 av. J.-C. puis de l'Armorique des Romains, ce promontoire sur la mer, et de la "romanisation" des miens, 150 av. J.-C. De ce granit enfin, symbole de la ténacité des Bretons. 
Je veux rêver de ces bâtisseurs de mégalithes que, secrètement, j'aurais voulu être. De ces peuples mystérieux d'Europe, chevaliers du devoir et de l'honneur dans un monde qui, déjà, trempait dans le mensonge et la fraude, et dont l'appel des druides sonne en mon tréfonds d'une étrange résonance. Des Romains qui nous apportèrent, certes, l'épée de César, mais aussi la parole de Dieu. Des Francs, desquels naquit notre patrie. Des Vikings qui massacrèrent et violèrent. Des Angles et des Saxons qui nous contèrent Arthur.

Extrait du livre “Français de souche” de Bernard HUET, qui paraîtra en mars/avril aux Éditions ID FRANCE LOIRE.

Préservation : cliquez sur le lien de la page contact du site ci-dessus. Nous vous avertirons personnellement dès que l’ouvrage sera en vente. 200 pages. 19 €. Port de lancement offert.

mercredi 27 janvier 2016

PMA et adoption

Une information qui passera, hélas, inaperçue, mais qui est grave : l'adoption d'enfants étrangers en France régresse de 3500 en 2010 à 815 en 2015. Il y aurait 18000 parents titulaires d'un agrément valide, qui ne verront donc pas leur projet d'adoption se réaliser. "Nous voyons des couples (unis père et mère) qui, après plusieurs échecs de tentatives de PMA (*), doivent se résoudre à abandonner l'idée de recueillir un enfant", commente Nathalie Parent, présidente de l'association Enfance et Familles.
Je ne saurais trop, pour ma part, conseiller la lecture du merveilleux livre de Véronique Bachelier-Vidar "Fa'a'amu, mes enfants adoptés", à tous ceux qui veulent découvrir à quel point l'adoption procure le bonheur.
Pourquoi cet effondrement ? L'explication officielle est que les pays privilégient désormais l'adoption nationale. L'adoption par l'étranger est considérée comme un pis aller. Mais, on ne peut éviter d'observer que ce recul de l'adoption familiale coïncide avec la volonté de certains milieux parallèles au pouvoir, longtemps dissimulée, mais aujourd'hui démasquée, de briser la famille française au profit de populations adultes importées, supposées "mieux pensantes". La multiplication des contraintes à l'adoption pour les familles "normales" relève, à l'évidence, de ces manœuvres. La France est vraiment en danger.

(*) Le problème n'a rien à voir avec l'aberration des quelques cas de mariages homosexuels. Il ne faut pas tout mélanger. L'assistance médicale à la procréation, PMA, s'adresse d'abord aux couples "normaux" en difficulté d'enfantement. De nombreuses familles sont maintenant heureuses autour de leur enfant, grâce à cette assistance médicale.

dimanche 24 janvier 2016

Le syndrome Maginot

Si Vercingétorix avait osé l'offensive contre les Romains en 52 av. J.-C., au lieu de s’enfermer dans Alésia, l’histoire de la France, de l’Europe et peut-être du monde, en eût été changée.
Si Napoléon III avait attaqué la Prusse en 1870, au lieu de se protéger en répartissant ses canons le long d’une frontière illusoire, Bismarck n’eût pas percé le front en y concentrant ses batteries, et la France n’eût pas capitulé à Sedan.
Si les Gouvernements de la IVe République avaient osé attaquer l’Allemagne en 1940, en créant des divisions blindées au lieu de disséminer ses tanks le long d’une ligne Maginot chimérique, Hitler n’eût pas envahi la France en y concentrant ses panzerdivisions. 
Si la France et l’Allemagne avaient attaqué le soi-disant État islamique en 2016, au lieu de rétablir des barbelés le long des frontières de l’espace Schengen, l’invasion en eût été stoppée, et l’effondrement de l’Europe évité.
Le syndrome Maginot paralyse les Gaulois depuis leur origine. Les Français n’ont jamais admis que, pour se défendre, il faut attaquer. 

mercredi 13 janvier 2016

Euthanasie, ou soins palliatifs ?

Une nouvelle loi est en discussion au Parlement qui vise à instituer un "droit à dormir avant de mourir" pour les malades en fin de vie. Il n'échappera à personne qu'il s'agit-là d'une tentative de compromis entre, d'une part, les tenants d'une aide active à mourir, d'une "euthanasie palliative" avec intention de mort, et d'autre part, les défenseurs de soins palliatifs d'accompagnement où tout est mis en œuvre pour soulager la douleur du mourant, en ne l'abandonnant pas, mais en laissant à la nature pour les uns, à Dieu pour les autres, l'initiative de la décision finale.
Deux conceptions de la vie. Deux conceptions de la mort. Pour les uns, la vie est de la chimie qui bouge et se reproduit. Pour les autres, elle est la manifestation matérielle d'une réalité immatérielle hors du temps. Pour les uns, la mort se regarde depuis ici-bas. Pour les autres, elle se regarde depuis l'Au-Delà.
Une amie me rapportait les dernières paroles de son père, murmurées à l'ultime instant, hors de toute souffrance physique semble-t-il : "je ne savais pas que ce serait aussi difficile". Oui, la mort est un passage difficile. Il ne nous appartient pas d'en décider, mais il nous revient de l'accompagner.