vendredi 29 mars 2013

Pape de droite ou pape de gauche ?



Les commentaires oiseux de certains journaux, “de gauche“ et anticléricaux comme il se doit, qui n’hésitent pourtant pas à s’approprier le nouveau pape au motif qu’il “décoiffe“, seraient bien inspirés de lire l’article de leur confrère “Le Point“ du 21/03/2013, dont voici quelques phrases :
« Depuis son engagement dans les années 60-70 à la Garde de fer, mouvement péroniste de droite, Jorge Bergoglio s’est toujours impliqué dans le débat politique. Il campe sur des positions conservatrices dès qu’on aborde les thèmes de société. “Sa biographie est celle d’un populiste conservateur comme l’ont été Pie XII et Jean-Paul II, inflexibles sur les questions doctrinales, mais ouverts sur le monde et en particulier les populations défavorisées“ (cité : Horacio Verbisky, rédacteur en chef du quotidien Pagina 12). La présidente argentine, Cristina Kirchner, l’affronte lors de la légalisation du mariage homosexuel. En 2012 (Jorge Bergoglio) dénonce la décision “lamentable“ du maire de droite qui prend acte de la dépénalisation de l’avortement par la Cour Suprême. »
La vérité est que, pour les catholiques (n’est-ce pas quand même leur avis qui compte ?) Un pape n’est ni de droite ni de gauche. Cette étiquette du triste jeu politicien français n’a aucun sens dès lors qu’il s’agit du meilleur d’entre nous dont, à l’évidence, le choix n’est plus œuvre seulement humaine. 

lundi 25 mars 2013

Dédicaces


Les journées de dédicace, comme il s’en offre tant dans nos villes ou nos villages, sont souvent, pour les auteurs à tâche, des moments d’une grande richesse sociale. Deux exemples, lors de ma dernière séance à Tours :
Une dame m’aborde. Elle venait de Bordeaux avec son mari. Elle avait eu connaissance de mes livres par internet, les site, les blogs, et voulait me rencontrer. Une demi-heure de conversation enrichissante et une dédicace de bon cœur.
Un monsieur lui succède. Je reconnais le visage d’une personne à qui j’ai déjà dédicacé l’un de mes livres lors d’une précédente conférence. Je sens qu’il cherche de l’aide. Il a des soucis avec un petit-fils surdoué et déstabilisé. Mon livre ne serait-il pas un moyen de le libérer de ses fantasmes existentiels en lui ouvrant d’autres horizons ? Comment répondre ? Lourde responsabilité. Je laisse parler mon cœur. 

vendredi 22 mars 2013

"Un nouveau pape qui respire Bethléem"



En dix lignes, tout est dit (Père Michel Zanotti-sorkine dans le Figaro Magazine du 23/03/2013) : 

"UN NOUVEAU PAPE QUI RESPIRE BETHLÉEM"

François sur le siège de Pierre ! Ma joie est immense. Tout à coup, je me sens moins seul. Cette élection est la gifle du Saint-Esprit donnée aux administrateurs de l’Église, aux prélats de bureaux, aux évêques de dossiers, aux bureaucrates de la foi, aux juges sans miséricorde, aux peureux de leur ombre. Enfin de l’Évangile à l’état pur. Ce pape respire Bethléem. Une lumière dorée remet l’Église sur la paille, sans pour autant lui faire perdre sa hauteur. Et je n'oublie pas que ce serviteur des serviteurs de Dieu invitait ses prêtres à baptiser à tour de bras le peuple argentin et embrassait de ses lèvres de père les malades du sida. Tout y est, de la foi à l'amour ! Merci, ô Christ, de l’avoir choisi."

PERE MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE
13001 MARSEILLE

mardi 19 mars 2013

La France à l'envers

La France, c’est d’abord et essentiellement une entreprise fiscale et sociale. Outre les dizaines de milliers de fonctionnaires employés à ces tâches directement par l’État, les entreprises sont priées de pourvoir aux emplois de comptables et d’experts-comptables dont la justification ne se trouve pas ailleurs que dans le service du fisc et des organismes sociaux. Les chefs d’entreprises, eux-mêmes, sont réquisitionnés sans ménagement pour s’occuper en priorité de ces soucis-là. S’il leur reste un peu de temps, ils peuvent, seulement alors, s’occuper de développer et gérer leur entreprise. La quasi-totalité des dépôts de bilan des petites entreprises ou des travailleurs indépendantes au terme des trois premières années est la conséquence du poids de cette contrainte ubuesque. C’est la France au service des fonctionnaires !

vendredi 15 mars 2013

Élection et démocratie


   Un milliard deux cents millions de catholiques ont un nouveau pape depuis quarante-huit heures. Connaissez-vous un seul d’entre eux qui manifeste son opposition à ce choix ? Voilà une élection qui, non seulement recueille l’adhésion de l’unanimité des fidèles concernés, mais entraîne déjà dans le sillage de l’élu la communion de pensée et la mobilisation d’action de tout le peuple catholique. N’est-ce pas  un miracle ?
Soixante-dix millions de Français ont un nouveau président depuis huit mois. Le soir de l’élection, la moitié des citoyens concernés étaient hostiles à ce choix. Huit mois après, seulement, c’est deux tiers d’entre eux qui manifestent leur opposition. Et sur le tiers restant, combien sont mobilisés ? N’est-ce pas un constat d’échec ? 
Oh ! J’entends déjà les protestations : ce n’est pas pareil ! Non, et c’est bien tout le problème… Il y a au moins deux différences essentielles :

vendredi 8 mars 2013

Le diesel tue

Selon l'OMS, la pollution par les moteurs diesel serait responsable de la mort, en France, de 40.000 personnes par an. C'est dix fois plus que les accidents de la route ! C'est un scandale étouffé depuis des années pour soutenir l'industrie automobile. Cette industrie-là a toujours prospéré en faisant de l'automobile un mythe. Jadis, il y eut, rappelez-vous, le mythe des "GTI". Qui n'avait pas sa "GTI" ? On vendait même des faux macarons pour arborer fièrement les trois lettres cultes à l'arrière de sa caisse. L'industrie automobile en vécut quelques années, puis il fallut trouver autre chose. On essaya

mercredi 6 mars 2013

"Les seniors retardent leur départ à la retraite"

"En 2011, le taux d’activité des 60-64 ans a augmenté de 10 points, pour atteindre 20%"  (Figaro 06/03/2013)
Il serait peut-être intéressant de réfléchir pourquoi ! Ce n’est certainement pas par grandeur d’âme, par dévouement, pour aider la Nation française à survivre à la crise économique. C’est plus probablement parce que les montants des pensions de retraite permettent de moins en moins de continuer sa vie ; qu’à soixante ans, on n’a pas forcément fini de payer sa maison, qu’on a souvent les enfants sur les bras, que les fins de mois sont de plus en plus difficiles ; qu’à soixante ans, on n’est pas vieux et qu’on veut encore vivre. C’est tout simplement la preuve que les éternels syndicats gauchistes qui font la guerre contre le recul de l’âge de la retraite n’ont rien compris à l’évolution sociologique et physiologique de leur temps, ou bien qu’ils ne veulent rien regarder. Le recul de l’âge de la retraite ? Il se fera dans les faits, avant que les élus et leurs bras armés syndicaux aient fini de comprendre.