lundi 25 décembre 2017

Soi-disant intelligence artificielle.


«Je pense, donc je suis», disait Descartes qui aurait pu préciser : «je suis, et j'ai conscience d'être». La machine peut-elle penser ? Peut-elle avoir conscience d'exister ? Chacun répondra à son gré. Pour ma part, j'ai depuis longtemps acquis la conviction qu'il y a dans l'Homme — j'écris ce mot avec une majuscule pour lever l'ambiguïté sexiste ; il s'agit, bien entendu, de la créature humaine — il y a dans l'Homme, disais-je, quelque chose de plus que dans la machine.
Qu'est le corps humain ? Quelques milliers de milliards de cellules. Qu'est le petit de l'Homme, à la première seconde de son existence ici-bas ? Une de ces cellules, de la taille du millième de millimètre, obtenue par la fusion aléatoire de deux cellules parentes. Or, qu'est cette cellule première ? Quelques millions de milliards de particules élémentaires, dont certaines sont tellement infimes qu'elles ne sont plus de la matière. La science sait aujourd'hui manipuler ces particules. Elles échappent à la physique, elles sont et en même temps ne sont pas, elles sont ici et là à la fois, elles sont hier et demain au même instant, elles sont hors de l'espace et du temps, elles nous font entrer dans la physique quantique, elles sont vibrations immatérielles d'un mystérieux au-delà.
Ce big bang de la naissance de chacun d'entre nous, auquel la pensée positiviste obligatoire voudrait imposer l'horizontalité de l'hérédité animale, est en fait, à chaque fois, une irruption verticale et éphémère de l'au-delà immatériel dans l'espace-temps de notre ici-bas.
Il serait étrange d'imaginer que cette entrée en notre monde se fasse sans apporter quelque souvenir de ce Tout dont tout est issu, des vibrations résiduelles, l'écho d'une symphonie lointaine, l'arôme fugace de l'Au-delà, la petite flamme de Cesbron. C'est cet apport initial de l'Esprit qui fait l'Homme, et complète ses facultés cognitives pour construire son "intelligence".
Dès lors, la machine pourra rivaliser sans peine avec le seul intellect de l'Homme. À la vitesse de la lumière, ses électrons dépasseront aisément les performances cognitives de leurs semblables humains au sein des neurones. Mais, il leur manquera toujours ce qui fait l'intelligence, ce plus immatériel de l'Esprit, de la pensée, de la joie ou de la peine, de l'amour ou de la haine, du bien ou du mal : l'âme ! 
Il n'y a pas d'intelligence artificielle. Seulement une acquisition de savoir artificielle. On confond intelligence et cognition.

mercredi 20 décembre 2017

Eucharistie

Jésus connaissait la vraie nature immatérielle des choses avant que les hommes n’en découvrissent les rudiments dans la physique quantique. 
"Ceci est ma chair, ceci est mon sang", annonçait-il à ses apôtres en partageant le pain et le vin du dernier repas en commun. La pensée positiviste, matérialiste, unique et un tantinet bornée de notre époque ne peut comprendre ces paroles. Elle sortira ses microscopes, mais ne trouvera dans ce pain et dans ce vin aucune trace de chair ou de sang... Pourtant, en cherchant aux confins de l'infiniment petit, elle y verra des atomes. Et, au fond de ceux-ci, des particules tellement infimes qu'elles ne sont déjà plus tout à fait matière, ni encore tout à fait esprit, des entités d'on ne sait trop quoi, qui se comportent tantôt comme de la matière, tantôt comme des vibrations du vide, à la fois ici et là, à la fois avant et après, et cela au gré de l'observateur ! Je me suis largement exprimé dans mes livres sur cet autre aspect de la vérité. 
Eh ! oui ! dans ce pain et ce vin que Jésus tendait, il y avait une autre vérité, il y avait l'Esprit ! Or, la chair et le sang de Jésus, matière elle aussi évanescente dans ses composants de l'infime, était l'Esprit ! Dès lors, en absorbant ce pain et ce vin offerts, c'était bien de l'Esprit de Jésus que se nourrissaient les apôtres, non pas dans leur estomac, mais dans leur propre nature immatérielle. 
Et voilà que s'éclaire soudain le mystère quotidien de l'Eucharistie. Dans l'hostie et le calice soulevés, il y aurait la chair et le sang du Christ ? Oui ! Mais vous ne les y verrez pas avec vos yeux et vos appareillages. Il vous faut laisser parler votre âme, cette autre vérité de vous-mêmes, votre autre nature immatérielle. C'est elle, si elle le veut, qui recevra l'Esprit, un peu de l'âme de Jésus parvenue jusqu'à vous dans l'immatérialité de l'hostie consacrée, depuis l'immatérialité du pain et du vin qu'il offrit il y a deux mille ans.

vendredi 8 décembre 2017

Troisième guerre mondiale

Il y a en ce moment en France et en Europe d'étranges coïncidences d'évènements graves ? 
1°) Un déferlement d'immigrés arabo-musulmans, sous couvert de réfugiés de guerre qui n'en sont pas. 
2°) Des attentats bien ciblés contre les habitants pour semer la terreur. 
3°) Une attaque coordonnée des édifices et signes chrétiens à l'initiative de "libres-penseurs" qui ont tout l'air de n'être ni libres ni penseurs, mais manipulés. 
4°) Des investissements massifs des émirats du pétrole qui ne se justifient que par le désir de devenir propriétaires. 
5°) Et pour finir, l'assèchement inéluctable programmé de la manne du pétrole pour lesdits émirats et l'Arabie. 
Il faut être aveugle, ou bien politicien français, pour ne pas voir que la troisième guerre mondiale a commencé ; que l'assaillant se situe au sein des puissances bientôt déchues du pétrole ; que celles-ci ont besoin, pour survivre à l'après-pétrole, de l'espace vital européen, comme Hitler avait besoin de l'espace français ; que l'étrange coïncidence des coups portés ne provient pas du hasard, mais d'une savante stratégie. 
Oh ! Certains vont sourire. Comme en 40… Mais, non ! Tout va bien !
Comme toujours, les Français se réveilleront trop tard, quand l'ennemi occupera Paris. Alors s'ouvriront quelques années de misère, et puis quelqu'un viendra les sortir de là. Sans doute pas les Américains, cette fois. Peut-être les Russes. Mais, que de drames qui pourraient encore être évités si les Français et leurs élus étaient un peu plus lucides et courageux !

mercredi 6 décembre 2017

L'essentiel

Vous connaissez sans doute cette belle histoire que je retrouve à l'instant sur un bulletin paroissial de ma Bretagne. Un professeur fit un jour devant ses élèves la démonstration suivante. Il prit un bocal de verre qu'il emplit de galets. Puis, il demanda à ses élèves si le bocal était bien plein. Oui, répondirent ceux-ci. Il prit alors un récipient de sable qu'il versa dans le bocal, entre les galets, et reposa la question. Cette fois, les étudiants ne s'y laissèrent pas prendre et dirent non. En effet, le professeur prit un verre d'eau qu'il versa dans le bocal sans qu'il en débordât une goutte. Alors, il posa une autre question : quelle est la morale de cette histoire ? Cela prouve, dirent les uns, que lorsqu'on n'a plus le temps, il reste toujours un peu de temps ; ou bien... etc. Rien de tout cela, répondit le professeur. Cela montre seulement que si vous vouliez emplir le bocal en commençant par l'eau, puis en y versant le sable, et enfin les galets, vous ne parviendriez jamais à tout y placer. Il en est de même pour votre vie, continua le sage professeur. Si vous voulez bien remplir votre vie, ne commencez pas par y mettre les futilités. Vous n'auriez alors plus la place d'y loger l'essentiel. Posez-vous seulement la question : quel est l'essentiel ?

samedi 25 novembre 2017

La femme

N'en déplaise aux bobos du moment, la femme n'est pas l'égale de l'homme, elle passe en premier. Pas seulement parce que, par courtoisie, les anciens qui savaient vivre la laissaient passer en premier, cédaient le passage ou leur place assise ; pas seulement parce que, par chevalerie, nos ancêtres mouraient pour ses beaux yeux ; mais parce que la femme est notre origine sur terre. Sans la femme, pas d'homme ! Alors, oui, la femme se respecte. La femme est notre sanctuaire. Marie fut le plus merveilleux de ces sanctuaires. Mais, pour moi, toutes les femmes s'appellent Marie.

lundi 13 novembre 2017

Les cathédrales de Monsieur Bern

Voici que Monsieur Bern, chargé par Monsieur Macron de se pencher (!) sur le sort financier du patrimoine de la République, a eu l'idée géniale de faire payer l'entrée des cathédrales. Sans doute, personne ne lui a-t-il expliqué à quoi elles servaient. À moins que, le sachant trop bien, il veuille en expulser l'occupant.
Quand, il y a deux siècles, les ancêtres de Monsieur Bern ont pourchassé les prêtres et confisqué les biens de l'Église, ils ont placé la République dans la situation d'une copropriété qui s'approprierait certaines parties privatives au profit des parties communes en spoliant les propriétaires légitimes. Quand, plus tard, le clergé a pu rentrer dans les lieux, il était devenu occupant précaire.
Mais, voilà ! En ayant mis la main sur lesdits édifices, l’État, c’est-à-dire l’ensemble des contribuables (Car, ne l'oublions pas, « L’État, c’est moi », disait, paraît-il, Louis XIV. Désormais, « L’État, c’est nous »), se trouve aujourd’hui contraint de financer les travaux d’entretien de ces locaux à usage privatif. Cruel dilemme ! 
Notre locataire précaire se retrouve dès lors dans la situation d’un commerçant qui ferait payer ses clients pour qu’ils entrent dans son magasin ! Pardonnez cette comparaison un peu triviale, mais Dieu ne fait pas payer ceux qui viennent le voir ! J'imagine le public s'acquittant de vingt euros pour assister aux obsèques de Monsieur Bern ! Il ne restera donc plus au copropriétaire spolié, si toutefois cette idée stupide était retenue, qu'à quitter les lieux et à exercer son culte dans la rue. Nous sommes revenus deux siècles en arrière, avec la certitude de guerre sanglante entre confessions.

samedi 11 novembre 2017

Grammaire Femen

L'adjectif et le sujet doivent être, en français, du même genre (masculin ou féminin) et du même nombre (singulier ou pluriel). L'affaire se complique s'il y a plusieurs sujets mixtes. Il est alors convenu d'accorder avec le masculin qui joue le rôle de neutre : "Les habitants et habitantes de ce pays sont beaux".
Certaines femmes découvrant tout à coup dans cette règle une agression insoutenable contre l'égalité des sexes (?) voudraient imposer que l'on accordât désormais avec le sujet le plus proche : "Les habitants et habitantes de ce pays sont belles".
Le problème est que la courtoisie qui voulait jusqu'alors que l'on plaçât en premier les dames amène à écrire : "Les habitantes et habitants de ce pays sont beaux". Patatras ! L'accord new-look de proximité ne fonctionne plus ! 
Mais il y a plus cocasse. Comment s'en sortir pour écrire dans l'égalité des sexes : "Les beaux habitants et habitantes de ce pays" ?… En nous en tenant sagement à notre belle langue qui, associée à la courtoisie encore, sait écrire : "Les belles habitantes et habitants de ce pays".

vendredi 10 novembre 2017

"Écrivaine", "auteure"…


"Écrivaine", "auteure", quelle horreur que ces mots !  Ce n'est pas en fabriquant de tels substantifs et adjectifs monstrueux que les défenseurs de la condition féminine — contre quel assaillant, d'ailleurs ? — vont résoudre leur problème. Car, c'est justement parce que personne n'a en tête de brimer les uns, les unes ou les autres que les mêmes mots, "écrivain", "auteur", désignent indifféremment un homme ou une femme. Et c'est, à l'inverse, en leur affectant un vocabulaire spécial que l'on ghettoïse les femmes, ce qui est un comble ! La littérature ne se mêle en rien du sexe de l'auteur. Les belles lettres sont féminines autant que masculines. Faudra-t-il désormais que l'écrivain masculin trempe son plume ?

lundi 23 octobre 2017

Laïc ou laïque

Une divergence de vues m'opposait récemment à un correspondant sur Internet, au sujet de l'usage des mots laïc et laïque. Fallait-il dire "un État laïc, ou un État laïque ?
J'ai donc posé la question au service du Dictionnaire de l'Académie française. Voici les éléments de la réponse :
"On écrit un État laïque. 
LAÏC adj. m. Autre forme de Laïque, qu'on rencontre surtout lorsque ce mot est employé substantivement. 
LAÏQUE adj. (au masculin, on écrit quelquefois Laïc). Emprunté du latin ecclésiastique laicus, de même sens. À l’origine, il n’y avait qu’un seul mot laïc, dont le féminin était laïque. Mais ces deux formes ont été prises pour deux mots différents."
Tout s'explique. À l'origine, il y avait des clercs — les prêtres, les religieux — et il y avait les laïcs — les autres —. Et, parmi ces autres, il y avait les anticléricaux, les pourfendeurs des écoles chrétiennes, les combattants de l'école laïque (au féminin), "la laïque". Quand il s'est agi, pendant la Révolution, d'interdire aux religieux — les clercs — de faire partie du gouvernement de la République, ceux-ci se sont trouvés devant le dilemme cruel de qualifier la République de laïque, mais l'État de "laïc" ! On n'allait tout de même pas affubler l'État républicain du même qualificatif que les calotins laïcs ! Mais on ne voulut pas non plus abandonner le terme de "laïcité" qui sonne si bien ! Alors, on forgea un nouveau mot, à la fois masculin et féminin, à la fois substantif et adjectif : "laïque", en en réservant l'usage à César, et en priant Dieu de se contenter de "laïc". 
C'est ce que l'Académie révèle pudiquement en disant : "ces deux formes ont été prises pour deux mots différents".
Voilà pourquoi, pour ma part, je continuerai d'écrire le français dans sa logique originelle : "laïc" au masculin, "laïque" au féminin, une République laïque, un État laïc, n'en déplaise aux "laïcards" (et non pas "laïquards")...

dimanche 15 octobre 2017

Drapeau européen

Il a suffi d'une insignifiante députée apparemment anticléricale pour que se développe sur les réseaux sociaux d'Internet une polémique inattendue concernant le drapeau européen. Voici que celui-ci dissimulerait sournoisement l'emblème marial avec les douze apôtres du Christ en auréole étoilée ! Je n'avais jamais fait ce rapprochement. Et vous ? En tout cas, grand merci à cette pourfendeuse irréfléchie de chrétienté, de nous avoir ouvert à une sublime association d'images. Marie, en image subliminale sur l'emblème de l'Europe, quelle merveille ! J'étais adolescent, à la sortie de la triste guerre de 39/45, quand quelques grandes pointures de notre peuple — il y en avait, à l'époque — lançaient l'idée d'une Europe réconciliée et pacifiée. Se querellaient alors dans la presse, les tenants d'une Europe fédérale en un État européen, et ceux qui défendaient les vertus d'une Europe confédérale qui respecterait les souverainetés des États membres. Soixante-dix ans après, où en est-on ? On a construit une Europe de fonctionnaires. Des gros malins, subodorant de bonnes places, se sont fait élire, sans qu'on sache très bien qui ils représentent, et pour quoi faire. On a construit des palais. On s'y enivre des paroles. Alors, l'ennemi ancestral des nations européennes s'invite au banquet. L'Islam, à nouveau, défie la chrétienté d'Europe. La grand-mère, engoncée dans sa bureaucratie, est paralysée. Ils veulent l'héritage. Et voilà que, tout-à-coup, l'on se souvient que derrière le drapeau bleu de l'Union mal unie, il y a Marie ! Marie, bien heureuse mère du Christ ressuscité en chacun de ses disciples. Les européens en sont. Marie, dès lors, est notre mère à tous, mère de l'Europe. Quelle prodigieuse révélation ! Et quelle espérance ! D'Helsinki à Lisbonne, de Dublin à Athènes, quel est le dénominateur commun ? Quelle est la seule force d'attraction qui puisse rassembler cinq cent millions d'Européens par delà les barrières des langues et des atavismes ? Jésus, Le Christ ! C'est à ce dessein que chaque Européen peut brandir fièrement l'emblème marial retrouvé.

samedi 7 octobre 2017

Grand Remplacement…?

Ce qui se passe en France ? Le Grand Remplacement... des anciennes générations par les nouvelles, toutes issues d'un enseignement soixante-huitard sans morale. Que ce soit dans la politique, dans l'industrie, dans le commerce, les nouvelles cervelles n'ont plus qu'un but : réussir quels qu'en soient les moyens. Mentir, tricher, répandre le mal ne sont plus des péchés. Il n'y a plus de péché. Restent les victimes...

lundi 11 septembre 2017

Euthanasie

Suis-je propriétaire de ma vie ? "Je suis venu au monde sans le demander. Qu'on me laisse en partir quand je veux". Tout semble être dit ! Mais, quelle prétention d'imaginer que trois millions d'années se sont évertuées à m'engendrer, pour rien ! Que cent vingt mille générations d'aïeux m'ont confié leurs gènes, pour rien ! Que le ciel, la Terre, les animaux, les plantes et l'air que je respire me sont offerts, pour rien ! Non ! Cette vie-là ne m'appartient pas, pas plus que le flambeau n'appartient au coureur de relais. Ma vie appartient à ce long passé. Et, dès lors qu'il m'a été donné le bonheur de procréer à mon tour, elle appartient désormais à cette postérité. "Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la". L'injonction créatrice est pourtant claire. Il n'est pas dit "jouissez et partez quand vous voulez" ! Si nos contemporains n'étaient pas aussi manipulés par ceux qui veulent les asservir à leur profit, ils goûteraient la richesse de cette spiritualité. Ils découvriraient le bonheur d'avoir compris ce que je me suis efforcé d'écrire dans mes livres : ma vie n'est sans doute que la trace, sur l'écran du temps, d'une autre vérité dans son au-delà. Vérité qui, elle, ne m'appartient pas. Mais, voilà ! On veut en faire des automates consommateurs. Alors, il ne faut pas qu'ils pensent trop.
Autre chose est le problème de la charité devant la souffrance insupportable d'autrui. Est-il permis, sans transgresser cette loi de la vie, d'abréger l'épreuve de la douleur ? Est-il raisonnable de s'acharner dans la souffrance ? Je ne sais pas répondre. Mais, voilà en tout cas la seule question qui compte.

samedi 19 août 2017

Fin du monde

C’est curieux comme les prédictions de fin du monde annoncent toujours celle-ci un peu après l’apparition sur terre de leur auteur. Moi, et la fin du monde ! Que ces vaniteux se rassurent, l’univers a encore beaucoup à faire sans eux. Je me permettrai d’ailleurs de leur faire observer que leur personne est distante, dans le temps, de 14 milliards d’années de l'instant zéro dudit univers. Mais aussi qu’une colossale inflation des premiers instants nous a tous projeté à 46 milliards d’années-lumière du commencement, ce qu’on appelle l’horizon cosmique, car au-delà nous ne pouvons rien savoir. C’est dire que si la fin de mon monde se produit aujourd’hui, à mes pieds, l’extrémité de l’Univers n’en sera informée que dans 46 milliards d’années. C’est dire encore que la fameuse fin du monde a peut-être déjà eu lieu il y a des dizaines de milliards d’années, et nous n’en savons encore rien. Alors, attendons ! 
Lire : "Pourquoi quelque chose, pourquoi quelqu'un ?" de Bernard HUET, aux Éditions id France Loire

vendredi 18 août 2017

Laïcité.

Pourquoi l'islam est incompatible avec notre République ? Parce que celle-ci est fondée sur le principe de laïcité. Mais, encore faut-il s'entendre sur le sens de ce principe. Laïc n'est pas synonyme d'athée ou d'anticlérical, comme une certaine ignorance populaire le laisse croire. Laïc désigne tous ceux qui ne font pas partie du clergé, et rien d'autre. Nous sommes ainsi près d'un milliard de laïcs catholiques dans le monde, aux côtés de 300.000 prêtres. Dès lors, quand il s'est agi de créer la République et d'en organiser l'État, les révolutionnaires, anticléricaux jusqu'au crime, en ont interdit l'accès aux membres du clergé. D'où la définition le l'État laïc : composé exclusivement de laïcs, quelle que soit leur religion. Or, l'islam n'a pas de clergé. Il n'a donc pas de laïcs. Ou bien, tous les musulmans sont à la fois laïcs et clercs. Ce qui est incompatible avec la règle de laïcité de l'État.

lundi 14 août 2017

Lettre aux migrants

Chers migrants, 
Je ne saurais m'adresser à vous, honorables visiteurs de mon cher pays, en d'autres termes que ceux-ci, qui rassureront la non moins respectable censure du politiquement correct en marche. Ne pouvant que me réjouir de votre délicieux comportement sur notre sol, il ne transparaîtra bien sûr pas dans mes propos la moindre trace de défiance vis-à-vis de vos estimables ethnies et de vos vertueuses religions.
Vous aurez pu découvrir dans nos contrées nationales les richesses ancestrales de la cuisine française. Parfois déroutante pour nos hôtes lointains, elle met en valeur les animaux de la ferme : poules, lapins, agneaux, mais aussi cochons. Nos cuisiniers et cuisinières se feront un plaisir de vous concocter ces mets délicieux, comme j'ai pu, maintes fois, faire apprécier par mon estomac rebelle les subtilités de votre gastronomie exotique.
Vous n'aurez pas manqué de remarquer aux croisements des routes et chemins de notre belle campagne, ces croix de granit ou de bois, parfois fleuries par des mains anonymes. Elles témoignent des siècles qui ont façonné notre spiritualité, toute tournée vers l'amour du prochain enseigné par Jésus crucifié. Ces croix, nous les plaçons aussi sur les tombes de nos chers disparus, et bien sûr au faîte de nos églises. Nous vous remercions du regard de sympathie que vous leur portez naturellement.
Parfois, le soleil d'été ravive en notre paléo cortex le lointain atavisme de nos ancêtres gaulois qui, ne connaissant pas Le Christ, honoraient  Belenos, le dieu-soleil. Alors, nos plages se peuplent de corps offerts aux rayons du ciel. Oh ! Rien de très catholique en ces rites païens ! Mais, le bien-être du corps est parfois le vecteur de l'esprit vers l'au-delà. Nous ne saurions trop vous inviter à le partager
Ainsi, chers migrants, nous vous souhaitons un agréable séjour, dans nos us et coutumes, et vous prions de croire à notre très chrétienne considération.

samedi 29 juillet 2017

Intégration

Si l'on en croit certains témoins, les terroristes de Paris étaient très jeunes. Ils sont sans doute des petits casseurs de banlieue entraînés et drogués par les meneurs de Syrie. Ainsi s'expliquerait, au passage, l'incompréhensible (mais heureux) comportement des kamikazes qui ont fait sauter leur ceinture d'explosifs hors de leurs cibles. Ils étaient drogués. Ils devaient aller là et appuyer sur le bouton. Ils n'ont pas pu entrer. Ils étaient biologiquement incapables de réfléchir. Ils ont appuyé.
Ces terroristes-là sont nés en France, parfois de deuxième génération. N'est-ce pas un énorme aveu d'échec de l'immigration programmée ? Or, derrière le problème, il y a l'islam. Pourquoi ces jeunes, laissés en déshérence, coutumiers jusqu'alors des coups de force en bandes contre l'État, s'enrôlent-ils désormais sous la bannière du Dieu de leurs parents ? Parce qu'ils n'ont aucune culture de l'islam. Ils s'approprient ce qu'ils sont incapables de comprendre. Qu'ont-ils trouvé au sortir de leur poussette ? Un pays chrétien. Un langage issu du Grec, fait pour véhiculer une pensée occidentale tout en nuances. Car, une religion, et la culture qui en découle, c'est d'abord une pensée. Pensée complexe qu'il s'agit d'exprimer. Notre culture a forgé au fil des temps, l'outil langage qui permit de transmettre la profondeur subtile de la pensée du Christ. C'est cela, une culture chrétienne. Or, c'est à l'aide de ce langage-là que les jeunes en question ont approché le Coran de leurs ancêtres. Mais, le Coran ne se lit pas avec cet outil-là. En arabe, oui veut dire peut-être, peut-être veut dire non. Seule, la langue arabe historique est à même de déchiffrer la pensée du Coran, tout en imprécations, interdits et anathèmes. Lue avec notre langage, elle n'exprime que l'incohérence d'appels au meurtre mêlés à une mystique exotique déconcertante. Et chacun y prend ce qu'il veut. Les jeunes en question y ont trouvé la justification de la haine qui les anime. 
L'évidence s'impose. L'islam est incompatible avec notre pensée. On peut vivre en occident en marge de toute spiritualité. C'est même le génie de ses institutions : Dieu, d’une part, et César, de l’autre. Mais, si l’on a besoin de Dieu, c’est l'appel du Christ que nous transmet notre culture, notre histoire, notre langage. L'islam n'est pas soluble dans la culture judéo-chrétienne. N’en déplaise aux apprentis sorciers du multiculturalisme, s’il faut intégrer les “jeunes”, ce ne peut être que dans notre culture chrétienne, sinon, ce n’est pas intégrer, c’est désintégrer, c’est composer sciemment un mélange explosif.
Ceux qui ont fait entrer de force le Coran pour contrer la Bible, ceux qui ont programmé le remplacement de population pour préserver leurs intérêts électoraux, ceux-là portent la lourde responsabilité du sang qui coule, et qui va couler.

jeudi 27 juillet 2017

Français de souche


Je lis, dans le dictionnaire de l'Académie française cette définition du mot race : "Se dit aussi d'un groupe d'individus qui se distingue d'autres groupes par un ensemble de caractères biologiques et psychologiques dont on attribue la constance, non pas à l'action du milieu, mais à une lointaine hérédité. La race caucasienne. La race mongole. La race juive. Une race pure. Une race métissée".
Donc, il y a des races. Ouf ! On avait fini par croire que cela n'existait pas. Je me demandais, en effet, depuis un certain temps, comment on pouvait définir un juif, par exemple, en s'affranchissant du concept de race. Ceci étant, il est vrai qu'aujourd'hui, le brassage de l'humanité fait que lesdites races sont en train de se métisser, sauf celles pour lesquelles le sentiment d'appartenance quasi religieux est si fort qu'elles s'autoprotègent contre cette dilution. Certains, aimant remplacer les mots par d'autres pour se donner l'illusion d'un progrès, ont rendu incorrect le mot race, se contraignant à en trouver un autre. On parle dès lors de souche. Voilà qui change tout ! Donc, il y a des souches ! Pour autant, parler de Français de souche est en effet infondé. Il faudrait parler de Français de souches (au pluriel), car les souches en question sont bien antérieures à la création du territoire national. Si l'on veut trouver un dénominateur commun aux Français contemporains, ce n'est donc peut-être pas dans la notion de souche ou de race qu'il faut le chercher, mais autour du concept beaucoup plus clair d'Histoire. À Français de souche, je préfère le terme de Français historique. Des Français dont l'hérédité, pour reprendre le mot du dictionnaire, s'enfonce dans une histoire suffisamment profonde pour se distinguer du seul label de Français administratif.
Il se trouve que je suis né en Bretagne ; que mon père et ma mère y sont nés ; que mes quatre grands-parents y sont nés et y ont vécu ; et qu’avant eux je peux remonter, noms à l’appui, onze générations d’ancêtres bretons jusqu’au milieu du XVIe siècle, époque qui vit l’annexion du Duché de Bretagne par le roi de France. Avant, je ne sais rien, car les archives ont été détruites lors des guerres de religion, mais on imagine mal que mes deux mille aïeux de l’époque, qui m’ont légué sans le savoir un peu de leur ADN, soient tous tombés du ciel ou issus de l’immigration.
Ceci, Messieurs les censeurs, me donne-t-il le droit de me prétendre Breton de souche ? Et Français de souche par extension, puisque la Bretagne est devenue française ? Supposons que oui. Dès lors, qu’est-ce qui me fournit ce label ? Ma naissance en Bretagne ? Mais, si j’étais né à Strasbourg au gré des affectations militaires de mon père, pourrais-je me prétendre Alsacien ? Certes non ! Il faut donc bien d’autres critères pour revendiquer une souche : un sol, sans doute, mais aussi des ancêtres sur ledit sol. Reste la question : à partir de combien de générations sur un même sol peut-on prétendre à une souche ?
On dit que tous les Français sont des immigrés. Oui, un jour, forcément, ils l'ont été ! En ce qui me concerne, cela semble remonter au VIe ou VIIe siècle, quand les populations celtiques de l'île de Bretagne émigrèrent en Armorique, chassés par les invasions des Angles et des Saxons. Ces immigrés-là s'intégrèrent aux indigènes bretons, descendants eux aussi des migrations celtes d'Europe centrale, cinq siècles avant Jésus-Christ. La plus ancienne grand-mère, issue de ces deux souches d'aïeux, que j'aie retrouvée aurait près de 500 ans aujourd'hui. Onze générations ont ensuite conduit ses gènes bretons jusqu'à moi. Cela ne vous suffit pas, comme souche ? J'en ai fait un livre :
https://sites.google.com/site/idfranceloire/catalogue/bernard-huet-francais-de-souche


mardi 11 juillet 2017

Du climat et de l'immigration…



Selon notre nouveau président, on ne peut pas “prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique”…? Sans doute, mes gènes terriens (de souche) m’empêchent-ils d’accéder à cette haute pensée elliptique. Faut-il comprendre que, le réchauffement climatique étant, paraît-il, l’effet de notre pollution automobile, le terrorisme islamique : c’est la faute au gas-oil ? Le président nous laisse-t-il entrevoir la mise sur pied d’une redoutable armée d’éoliennes pour combattre victorieusement l’islamisme guerrier ? Heureusement qu’en France nous avons désormais Hulot au gouvernement ! Car, alors, la fermeture de nos centrales nucléaires va certainement en fiche un coup décisif aux terroristes ! Allez ! Trêve de plaisanteries ! Je crois bien que, cette fois, à vouloir voler au ciel, nous touchons le fond. 
Je ne sais si ce président n’a pas, en réalité, perçu une étincelle du problème qu’il n’a pas su interpréter ni exprimer. Ce qu’il fallait dire, c’est que l’invasion migratoire qui nous submerge ; par delà l’exploitation islamiste odieuse qui en est faite par des pseudo musulmans ivres de sang ; par delà également la complicité sans doute active des intérêts pétroliers en récession ; est née dans — et de — la misère des peuples africains, affamés par leur climat, par leur natalité exponentielle, et par leurs despotes souvent. Ce qu’il fallait dire, c’est qu’il faut dès lors aller combattre sur place cette situation climatique, sociale et politique. L’essor de l’humanité s’est toujours fait à partir des sources d’énergie. Énergie animale, jadis. Énergie électrique aux siècles derniers. Il faut aujourd’hui aller fournir, sur place, à ces populations l’énergie abondante qui les fera s’industrialiser, se sédentariser, s’organiser. L’enjeu est énorme, et bien entendu bien au-delà de l’échelle des solutions écologiques politiques du moment. Or, il y a dans tous les atomes de tous les grains de sable du Sahara plus d’énergie qu’il n’en faut pour nourrir, vêtir et instruire toute l’humanité. Nous avons les chercheurs, les ingénieurs, les techniciens qui maîtrisent suffisamment les premiers savoir-faire pour lancer dès aujourd’hui les investissements de ce plan mondial ambitieux. Ensuite, il faut travailler ferme à maîtriser les nouvelles technologies à l’étude, afin qu’un jour, les dix milliards d’êtres humains qui peupleront la Terre ne crient plus famine. 

vendredi 7 juillet 2017

L'Europe menacée

Plus j'y réfléchis, plus je pense que Daech, Al Qaida, etc. ne sont pas nés par hasard. En une époque où la fin du pétrole semble inéluctable, soit par assèchement des réserves, soit par l'avènement, enfin, de l'électrique, et donc du nucléaire, c'est de la survie des États arabes qu'il s'agit. Croit-on que ceux-ci vont se regarder mourir sans réagir, et retourner à leurs origines de bédouins ? La colonisation de l'Europe est leur seule issue. Leur plan se déroule. Et l'Europe ne voit rien venir. Elle n’a pas de chef qui puisse organiser sa défense. Ella n’a que des bavards. L’histoire dira que ce ne sont pas les royaumes arabes qui sont morts de la fin du pétrole, mais l'Europe !

lundi 3 juillet 2017

Immigration

Eh bien, parlons des immigrés, puisque personne n'ose en parler ! Ce dimanche, dans la basilique de Tours, se clôturait l'année saint Martin. Immense Français que ce Martin... né en Hongrie, d'un père Italien ! Il y a 1700 ans, les Tourangeaux ne s'y trompèrent pourtant pas, qui en firent leur évêque. Alors oui ! Il y a peut-être aussi des saints parmi les immigrés de 2017. Ou, tout simplement des pécheurs, comme vous et moi. Seulement, ceux-là n'entrent pas en France avec une ceinture d'explosif sous le burnous ! Alors, où est le problème ? Il n'est pas dans l'immigré. Il est dans le terroriste ! Et, ce n'est pas en niant ce fait que l'on va le régler. Pour cela comme pour tout, le politique contourne les problèmes au lieu de les résoudre. Le courage, c'est de faire le tri. D'accueillir les uns, de chasser les autres. Mais, voilà ! La lâcheté du politiquement correct, la bêtise de la pensée unique, s’y opposent. Si le nouveau président sait faire ce tri, alors j'accepterai de lui rendre hommage. Reste que, ce tri étant fait, l’Europe ne pourra de toute façon pas accueillir tous les Africains. Que faire ? Eh bien ! nous installer, à notre tour, chez eux pour en industrialiser le continent ! Cela y sédentarisera les populations, bloquera leur émigration, et résoudra en même temps notre problème du chômage. Les Chinois le font bien ! Mais, j’entends déjà chez nous les cris d’orfraie de la bien-pensance écervelée. C’est du colonialisme ! D’une part, si ledit colonialisme européen avait été poursuivi, les populations affamées d’aujourd’hui ne seraient pas dans cette situation ; d’autre part, aller porter à ces peuples notre savoir et nos moyens n’est pas du colonialisme, mais de l’altruisme. Mais, je rêve. Nous n’avons pas la pointure de dirigeants pour faire cela.

samedi 1 juillet 2017

La musique

Monsieur Lang qui a inventé la fête de la musique, prisonnier de son épicurisme sans issue, ne pouvait pas savoir que la plus sublime des musiques est le silence. C'est dans le silence total de l'oreille que l'âme entend l'au-delà. J'aime ce silence-là, dans la pénombre d'une église déserte, que seul meuble parfois l’infime bourdonnement des cierges incandescents. Alors, à travers ces lumière de prière abandonnées là, retentissent tout à coup, comme dans un rêve fiévreux, les trompettes de la foi.

mardi 20 juin 2017

Le livre électronique

Ainsi, Victor Hugo, lu sur un écran, n’est plus Victor Hugo ! C’est en tout cas la vision que la Commission de Bruxelles avait (*) de la littérature, qui imposait une TVA de 20% sur les livres électroniques, quand celle-ci est à 5,5% sur les livres papier, au motif que, si le livre papier est un bien culturel, le livre électronique n’est qu’un service. Le patrimoine culturel, pour les édiles de l’Europe, c’est le papier et le carton, pas ce qui y est écrit. L’art, pour ces gens-là, c’est ce qui s’accroche au mur du salon, qui va bien avec les rideaux ; ou bien, ce qui se montre dans la bibliothèque, avec un joli dos. Qu’on me permette de penser que le patrimoine culturel réside dans la pensée qui est écrite, et non dans le support. Faut-il écrire sur les parchemins du IIe siècle, ou sur les papyrus égyptiens, pour que la Commission de Bruxelles considère qu’il s’agit de patrimoine culturel ? Et quand, demain, l’écriture numérique sera remplacée par un autre média, ladite Commission cédera-t-elle encore aux lobbies des boutiquiers pour punir l’innovation technologique qui leur crée problème ? Ne comprend-on pas que la différence entre l’animal et l’homme est que, chez celui-ci, l’inné n’existe pas ; que l’humanité ne progresse que grâce à la diffusion de son savoir acquis au fil des temps, et qu’il n’y aurait ni Commission, ni Europe, ni France aujourd’hui, si la littérature en était restée au support des tables gravées par des scribes. L’écriture électronique, qui balbutie encore, est un formidable outil de diffusion mondiale de culture pour les siècles à venir. Son destin mérite d’être remis en des mains éclairées.
(*) Directive non suivie par la France, où le taux de TVA reste, depuis 2016, à 5,5 % quel que soit le support.

lundi 12 juin 2017

16 %

Premier parti de France : les 51 % d’abstentionnistes. Il semble que ce parti soit constitué en grande partie par les jeunes et par les classes populaires, c’est à dire par a France profonde. Deuxième parti, les 33 % de votes contre le marcronisme ([100-32]x49 %). Troisième parti, celui qui a pris le pouvoir : les 16 % de “bobos” (“bourgeois bohèmes” qu’il vaudrait mieux appeler bourgeois socialistes). C’est cette population, très minoritaire, entre deux âges, rejeton du soixante-huitisme, placée aux bons postes par leurs parents dépaveurs de Quartier latin, qui désormais gouverne la France. Le détournement de démocratie est aveuglant. La preuve est faite qu'une petite minorité peut prendre le pouvoir en France, par l'effet combiné de règles électorales désuettes, et des technologies toujours plus performantes de manipulation des esprits. On peut désormais tout craindre. Le vote populaire n'est plus un rempart.

mercredi 31 mai 2017

Du père STALLA-BOURDILLON, directeur du service pastoral d’études politiques à l'Assemblée

Pour une fois, je ne rédigerai pas cet article, mais je tiens à vous livrer l'essentiel de celui du père STALLA-BOURDILLON, directeur du service pastoral d’études politiques à l'Assemblée, paru dans Le Figaro de ce jour 31/05/2017, sous le titre "Les questions spirituelles ont leur place dans l’Hémicycle". Voilà, pour ma modeste part, dix ans que je travaille le sujet auquel j'ai consacré six livres à ce jour (en savoir plus).  

“En vérité, une autre question se joue dans cette élection, beaucoup moins visible : celle de la représentation que se font les parlementaires du sens de la vie humaine. Les parlementaires français ne parviennent plus à articuler une pensée sur le sens de la vie. L’état de décomposition de la vie politique en France semble le résultat de la disqualification systématique des questions d’ordre spirituel. En effet, comment y aurait-il un projet politique possible sans un sens de l’homme préalablement défini ? À quelques rares exceptions dans les différentes formations politiques, les parlementaires ne se préoccupent pas de la nature humaine. Cet aspect est sans doute sorti un peu trop vite du champ de la pensée politique. Et notre société se trouve d’autant plus fragilisée qu’elle assiste à une activité politique qui n’assume plus la dimension spirituelle d’une personne.
D’où vient cette absence de considération pour l’accomplissement humain qui fragilise tant l’autorité de la parole politique ? De deux erreurs.
La première s’appelle le matérialisme pratique. Il est devenu surhumain de réfléchir au sens de sa vie. C’est même un tabou, et l’on se censure pour ne pas trahir son propre questionnement et son ignorance. En refusant obstinément de s’attarder sur quelques questions essentielles, notre société accélère son délitement. Seule la conscience d’un appel à découvrir le sens de l’existence libère notre énergie et inspire l’engagement. Seul ce qui nous transcende nous humanise vraiment : la vie de l’esprit. Notre société souffre d’un interdit très oppressant qui a fini par contaminer la classe politique elle-même : l’interdit d’interroger le sens profond des choses et l’articulation des trois ordres.
La seconde erreur plonge ses racines dans une mauvaise compréhension de la loi de séparation de l’État et de l’Église. La loi de 1905 n’est plus seulement un cadre juridique nécessaire permettant à chacun d’exprimer ses convictions. Elle est devenue une étrange interdiction faite au monde politique de réfléchir aux choses spirituelles. On a substitué la notion de laïcité à l’effort intellectuel et spirituel qu’exige la vie. On a cru avoir résolu l’énigme en s’interdisant de la formuler. Cette norme s’impose désormais aux politiques eux-mêmes, qui sont les moins capables d’intégrer les questions religieuses et spirituelles. La laïcité les immunise contre tout risque de verser dans le questionnement même philosophique. Il y a une présomption de culpabilité à l’égard de celui qui s’interroge. Une réflexion existentielle est déjà suspecte d’accointance religieuse. C’est face à l’apothéose de la pensée matérialiste, gardienne de la légitimité politique, que l’on est en droit de s’inquiéter sur les travaux de la prochaine Assemblée nationale.”

vendredi 19 mai 2017

Dialogue sur Facebook

Me référant à mon article de samedi dernier ici (http://bernardhuet.blogspot.fr/2017/05/deux-foyers-dincendie.html), j’écrivais sur Facebook cette réflexion : “Par formation, je ne suis pas pour les solutions simplistes. Mais, il en est quand-même une qui crève les yeux, pour juguler le chômage : revenir à la liberté du travail ! Et en prime, cela pourrait bien aussi régler le souci de l'immigration”. Je ne résiste pas au plaisir de rapporter ici le dialogue qui s’en est suivi avec une excellente amie épistolaire, Élizabeth Grandin. Ce dialogue montre que Facebook, parfois, ne sert pas seulement à raconter ce qu’on a mangé la veille. 

EG : 
— Si seulement le chantier du travail était la seule préoccupation, mais celui des valeurs morales et éthiques est plus que préoccupant. L'économie n'est pas le pilier d'un pays, c'est la famille qui en est la clé de voûte. Quand elle est mise à mal, tout le reste s'écroule. Donc, j’ai quelques doutes...

BH :
— Chère Élizabeth, bien sûr ! Les valeurs morales d'un peuple sont, comme vous dites justement, la clé de voûte de l'édifice. Mais, aucune voûte ne peut tenir sans un solide sol de fondations. C'est sur une économie solide que peut s'édifier une patrie. On n'a jamais vu une nation prospérer sur la misère. C'est sur le travail que peut se bâtir la famille. On ne voit pas souvent les valeurs familiales éclore sur les décharges de Calcutta. C'est en ce sens que j'ai aussi précisé que même les valeurs morales et chrétiennes d'accueil des réfugiés des guerres odieuses actuelles pourraient de nouveau prédominer sur un socle retrouvé de plein emploi. L'économie n'est certes pas le but final. Mais elle est la condition nécessaire d'un redressement moral. 

EG :
— Bernard, votre réponse, que j'ai validée tout d'abord, m'a perturbée toute la journée... En fait, c'est la morale, l'éthique et la référence à Dieu dans la Constitution d'un pays qui sont le fondement d'une société. Quand l'homme obéit à Dieu à travers Ses Commandements, Dieu donne tout : le travail, l'économie, les richesses, etc... " Cherchez le Royaume de Dieu et Sa Justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît." (Mt 6,33)

BH :
— Élizabeth, Merci ! Vous me donnez une formidable occasion d’aborder ce sujet qui me semble essentiel, et sur lequel je me suis souvent exprimé dans mes livres. Oui, il est écrit, sous Matthieu, ce que vous citez. Mais, il est aussi écrit (Genèse 1,28) : “Soyez féconds, multipliez, remplissez la Terre et soumettez-là”. Il n’y est pas écrit : “cherchez le royaume de Dieu, et la postérité vous sera donnée par surcroît” ! Sans prétendre refaire une exégèse biblique — je n’en ai pas la légitimité, oh ! légitimité ! — je crois que le Créateur n’a pas voulu une créature passive, à qui Il donnerait tout gratuitement sans qu’elle eût à participer à son œuvre de création, pourvu seulement qu’elle chantât ses louanges. Attention de ne pas tomber dans le fatalisme islamique qui excuse tout ! Si l’être humain est la seule créature dotée d’un libre arbitre, ce pouvoir d’agir au-delà de l’instinct animal pour le bien ou pour le mal sous son entière responsabilité, c’est sans doute pour qu’il en soit fait usage. Dès lors, la parole de Matthieu s’éclaire : c’est en cherchant le Royaume de Dieu que vous trouverez la force et le savoir pour réaliser tout le reste. D’ailleurs, j’ai sous les yeux la traduction de l’abbé Crampon de 1923, on y lit : “Cherchez premièrement le royaume de Dieu et Sa justice, et tout cela vous sera donné par dessus”. Ce “premièrement” n’est pas anodin. Il exprime que la recherche de Dieu est la condition nécessaire pour que soit donné le quotidien, mais il n’exempte pas d’œuvrer à la création de celui-ci, ainsi qu’il nous en est fait l’injonction dès la première page de la Sainte Bible.

samedi 13 mai 2017

Deux foyers d'incendie

Dans les années 70, nous ne connaissions ni le racisme, ni le chômage. Mieux, nous allions chercher des autocars entiers de travailleurs en provenance de Turquie, de Yougoslavie, et bien sûr du Maghreb. Nous leur aménagions des hébergements auprès des chantiers ou des usines. Les municipalités leur construisaient partout des immeubles en dur, des foyers de travailleurs migrants. Nous ne nous inquiétions pas qu’ils fussent musulmans. Ils venaient travailler avec leurs habitudes qui étonnaient parfois. Ils percevaient leur salaire. Nous ne fermions pas, alors, nos portes à double tour. Miracle de la vertu ? Oui, mais de la vertu du travail ! Que s’est-il passé qui nous a conduit à la situation catastrophique d’aujourd’hui ? Deux événements dramatiquement concomitants. 
1- L’esprit soixante-huitard, ressac du traumatisme de la guerre, vice éducatif des enfants de la Libération, a infecté toute l’administration et l’économie française par ses théories anarchiques, libertaires, son rejet de l’autorité et de la discipline, et finalement, son refus du travail. On a vu proliférer les contrôleurs chargés de faire la chasse à ceux qu’animait encore une notion de conscience professionnelle. On a vu des ministres imposer bêtement et méchamment l’interdiction de travailler trop longtemps. On a vu des pédagogues enseigner la paresse aux enfants. La dynamique de l’emploi n’y a pas résisté. Le chômage de masse a pris la place. Or, c’est dans ce nouveau contexte que des théoriciens ineptes ont entrepris de renouer avec l’immigration d’antan, sans se soucier des possibilités d’accueil. Et voilà des foules de migrants livrés à l’oisiveté, aux artifices de subsistance, à la rapine parfois. Ainsi naissent le racisme, la violence, la guerre civile. 
2- En même temps, et sans que les deux événements soient liés, un Islam de la violence déclenchait à partir du Moyen-Orient une guerre d’extermination des chrétiens. Des populations entières fuyaient et venaient se jeter désespérément dans la nasse de l’immigration inassimilable ci-dessus, mêlées à des infiltrations d’assassins. 
Deux foyers d’incendie exigent deux fronts de lutte. À l’extérieur, il faut faire la guerre, et la gagner, contre les bandes qui se réclament par blasphème de Dieu pour commettre leurs forfaits. Pour cela, il faut des armées fortes. À l’intérieur, il faut revenir à la liberté du travail. Je sais que nos jeunes ne sont pas des fainéants et ont compris qu’on les a trompés. Ce sont eux qui, si on les laisse s’exprimer, recréeront le plein emploi, et démineront dès lors la bombe de l’immigration. Un nouveau président, en France, a été élu par des méthodes douteuses. Puisse-t-il au moins réussir ce double pari ! Alors, et alors seulement, il sera légitimé.

dimanche 23 avril 2017

Penser autrement, et l'écrire

Tandis que tu possèdes encore le pouvoir de la parole, 
utilise-le dans l'allégresse ! 
Demain, lorsqu'apparaîtra l'ange de la mort, 
tu n'auras d'autre choix que le silence.”(Saadi : Le jardin des roses). 

J’ai parlé. 
Cinq livres (*) ne m’ont pas suffi pour tout consigner. 
Puis, je suis resté éloigné de la cour des médias, tant m’était suspecte la culture des hauts rangs du podium. 
Alors, il y a des personnes qui ne parviendront pas à pénétrer, seules, le sens de ce que j’ai tenté, maladroitement sans doute, de dessiner dans mes livres. 
Que ceux qui s’inspirent néanmoins d’une autre vérité, emportent quelques pétales de mon jardin.


mercredi 19 avril 2017

sexisme

“La chef du parti…”, “La ministre de tel autre…”, tel est aujourd’hui le charabia journalistique. Comment doit-on traduire “le PDG” en féminin ?Mais, rétorquera “la journaliste”, comment le lecteur saura-t-il, sinon, que le chef de parti en question est une femme ? D’abord, est-il vraiment nécessaire d’en connaître le sexe ? Pourquoi pas aussi le tour de poitrine ? L’information n’est-elle pas le fait lui-même ? Ou bien est-ce le sexe de celui qui fait ? Et puis, l’article cite bien le nom et le prénom de la personne ! Il est vrai que, poussé à l’extrême de sa sottise, ce féminisme linguistique saura bien un jour rendre obligatoires les prénoms neutres, dans le style “ma femme s’appelle Maurice”. De plus, cette poussée de fièvre féministe devrait justifier en retour le “masculisme” ! On écrirait alors : “Un person a secouru le victime”… Tout cela parce qu'on a oublié que le genre d'un nom de titre, de métier ou d'emploi, en grammaire, n'est pas lié au sexe de la personne que ce mot qualifie. Ces féministes hystériques méritent décidément le bonnet d’ânesse. 

samedi 15 avril 2017

Résurrection

"Le corps de Jésus n'était plus là, mais le linceul était resté, tel qu'il était quand il enveloppait le cadavre, simplement affaissé sur lui-même, comme s'il s'était vidé de l'intérieur ; comme si la chair, subitement, était devenue autre chose. Autre chose qui ne fût pas matière ; comme si le corps s'était dématérialisé à l'intérieur du linceul."
"Jésus "resurgit" au milieu des hommes. Ce n'est pas le corps supplicié de Jésus qui se relève du tombeau, ranimé par sa force spirituelle, mais bien une nouvelle image qui "surgit" une deuxième fois sur l'écran de la vie. La Résurrection est une nouvelle naissance de l'immatériel dans la matérialité."
"La réalité matérielle se déchire devant Jésus pour afficher une nouvelle image du Tout. C'est la science qui, deux mille ans après les faits, nous a enseigné que la localisation matérielle des êtres et des choses est une réduction d'une autre vérité transcendante. Soyons au moins logiques, et regardons les faits sous cet éclairage. Alors, la Résurrection perd sa magie, pour devenir le processus normal de la physique divine"
"La Résurrection est un colossal big bang qui fait "surgir" Jésus, flux de Dieu, en chaque être qui sait voir avec les yeux de l'esprit." 

vendredi 7 avril 2017

Laïcité

Il faudra bien, un jour, se rendre à l'évidence que le germe qui a fait pousser dans notre société actuelle le cancer de l'islamisme identitaire qui s'exprime désormais dans le terrorisme, est l'intellectualisme stupide du politiquement correct, et son dogme contre nature de laïcité. Le concept de laïcité n’est plus une règle de gouvernement neutre vis-à-vis des diverses religions, mais dissimule l’anticléricalisme pathologique de certains — minoritaires, pourtant —. C’est en ce sens que la laïcité en question est contre nature, car la nature a besoin de religion. Relayée par la puissance de lavage de cerveaux et de bourrage de crâne des médias de l'audiovisuel, cette dictature de la pensée athée, le plus souvent maçonne, a rejeté les croyants dans le communautarisme, annihilant toute possibilité sociale de "vivre ensemble". Sont nées, dès lors, des générations qui se disent musulmanes, chrétiennes ou autres, pour se définir une identité, pour se doter d'un sentiment d'appartenance face à l’État ennemi. C'est de cette manière que naissent les guerres civiles. Le politiquement correct en est responsable.

dimanche 2 avril 2017

À propos de la proclamation de la Grand mosquée de Paris


Les propos de ce recteur de la mosquée de Paris sont intéressants, mais les commentaires de l’Obs démontrent, s’il en était besoin, qu’un athée qui parle de religion ne sait pas de quoi il parle : “Ce document prend acte de la façon dont l'écrasante majorité des Français de confession musulmane vit déjà sa religion : d'une façon laïque, apaisée à l'égard de la République. Dalil Boubakeur formalise par écrit ce qui correspond déjà à la façon dont les trois quarts des musulmans vivent leur foi”. Comment une religion pourrait-elle être laïque ? C’est l’État — la République, comme l’on dit — qui a le devoir d’être laïc vis-à-vis de toutes les religions ; et pas l’inverse. Quant à “la façon dont les musulmans vivent leur foi”, il faut être clair : une foi ne s’aménage pas en fonction de l’environnement. Ou alors, ce n’est plus une foi, mais un mode de vie. Il appartient aux musulmans, et à eux seuls, de lever un certain nombre d’ambiguïtés qui troublent leur foi universelle, et qui sont à l’origine des conflits actuels.

mardi 21 mars 2017

Salons du livre : salons des écrivains, ou salons des libraires ?

La presse fait état d’une baisse sensible de fréquentation du Salon du livre de Paris en 2016, de 27.000 entrées, avec155.000 visiteurs contre 200.000 escomptés. Mis en cause, le prix d’entrée jugé excessif (39 € pour les quatre jours, 12 € pour le samedi ou le dimanche). Certes, ce paramètre compte, mais est-ce la vraie raison ?
On y apprend par exemple qu’il a été interdit aux visiteurs d'apporter leur propre exemplaire déjà acheté pour obtenir une dédicace de l’auteur présent. Voilà qui caricature à souhait la dérive mercantile de trop de ces salons — pas tous, heureusement ! —. Les auteurs qui pratiquent un peu de communication annoncent pourtant souvent : “Je dédicacerai tel jour à tel endroit…”. Faut-il sous-entendre : “Je dédicacerai le livre que vous achèterez au libraire présent” ? Dès lors, les visiteurs de ces manifestations sont en droit de faire observer qu’on ne paye pas pour entrer dans une librairie.
Parallèlement, est-il justifié de faire payer un écrivain qui vient dédicacer ses livres vendus par ledit libraire ? L’auteur d’un livre est-il un fournisseur qu’on pourrait soumettre à la pression d’un supermarché ? Ferions-nous payer Balzac, Sand, Hugo s’ils offraient leur temps pour une journée dédicace ? Oh ! je sais ! l’auteur lambda n’a pas cette stature ! Il n’empêche, sans auteur, pas de littérature, pas de livre et pas de libraire. Mais alors, direz-vous, si personne ne cotise, qui paiera les frais du salon ? Eh bien ! ceux qui y font commerce ! Les libraires, et les éditeurs — dont je fais modestement partie — ! À eux de faire leur compte d’exploitation, et de décider s’ils font ou non l’investissement.
Seulement, voilà ! Les frais de ces salons-là sont énormes. Pourquoi ? Parce qu’en plus des dépenses matérielles, il y a les “peoples”; ces vedettes de l’audiovisuel que l’on s’arrache à grands frais pour attirer les foules. Il n’y a rien de littéraire dans cette démarche, sinon par nègre interposé. L’événement n’est plus un salon littéraire, mais une foire commerciale. Dès lors, est-il tellement illégitime de faire payer le badaud qui ne se déplace que pour voir, pour toucher, telle ou telle célébrité de la télévision ; pour emporter comme une relique quelques gouttes de son encre sur un bouquin qu’il ne lira jamais, quand il ne demande pas l'autographe sur un prospectus gratuit ?
La chaîne du livre, dont on se gargarise à l’excès, pourrait-elle remettre enfin ses maillons dans l’ordre, au bénéfice de sa raison d’être : la rencontre, le dialogue, entre un auteur et un lecteur ?