vendredi 25 novembre 2011

Hymne à la vie


Un ami de longtemps… longtemps, m'envoie ce poème de sa main. Je ne résiste pas au désir de le partager :

Arrive un âge dans la vie
Où l’homme doit se résigner,
Accepter ce qui est parti,
Voir cette vie s’amenuiser.
Mais, s’il a toujours cette chance
de voir, d’entendre et de penser
Ce qui peut être d’importance
Ce qu’il faut savoir oublier.
Heureux quand sa main peut écrire,
Sa voix, des mots pour nous charmer,
Ses yeux comme autant de sourires,
Son cœur capable encor’ d’aimer.
La vie est un amas de bagages
Qu’au fil des ans on abandonne,
Les illusions telles des nuages 
S’envolent sous le vent d’automne.
Le crépuscule est un chemin,
Ultime auberge des envies,
Un clair-obscur dans le lointain,
Prémices à l’éternelle nuit.
La vie est comme une bougie
Sa flamme luit, chancelle, s’éteint,
Mais, tant qu’elle n’est pas finie
Vivons sans penser à demain.
Marchons au soleil qui se lève.
Cueillons des fleurs dans la rosée.
Rêvons au couchant sur la grève.
Aimons tant que l’on peut aimer.

mercredi 16 novembre 2011

Il faut sauver le nucléaire !


À l’heure dramatique où la politique marchande l’avenir de l’énergie nucléaire en échange d'urnes favorables, la presse pose la question : qui sont les gagnants et les perdants ? Les perdants, ce seraient à coup sûr nos enfants, leurs enfants et les enfants de leurs enfants.
Démographie
La population mondiale est passée de 1 à 7 milliards en deux siècles, dont le dernier milliard gagné dans ces dix dernières années seulement ! Deux milliards de terriens supplémentaires sont attendus dans les quarante ans à venir. Nous vivons à la cadence de 200.000 habitants de plus tous les jours. Une ville par jour !
Famine
La consommation d’eau a été multipliée par 7 en un siècle. Elle devra être divisée par trois dans les 20 ans si rien n’est fait pour y remédier. Or 60% de l’humanité manque déjà d’eau potable.
Aujourd’hui un milliard de personnes souffrent de malnutrition. Ce chiffre d’affamés sera de 4 milliards en 2050, qui nous réclameront de quoi vivre.
Un enfant, dans le monde, meurt de faim ou de soif toutes les six secondes. C'est la moitié de la population de l'agglomération parisienne qui disparaît tous les ans !
La bombe de la famine va éclater dans les prochaines années.
Production agricole
Le New York Times écrivait ceci récemment : « L’immense système agricole qui nourrit l’humanité est en danger. (…) L’offre ne suit plus la demande qui explose sous l’effet d’une démographie galopante et l’enrichissement des pays autrefois pauvres. (…) Ce déséquilibre a donné lieu à deux énormes hausses des cours des céréales. Le coût de certaines d’entre elles a plus que doublé. Pour des dizaines de millions de pauvres, ces augmentations ont aggravé la famine. (…) Les gens ne comprennent pas l’extrême urgence de la situation (…). Il faut absolument mobiliser les scientifiques pour apporter des réponses. »
Énergie
Par où passe la réponse à la pénurie d’eau potable et de nourriture, sinon par la mise à disposition d’une énergie abondante et accessible à tous ? Car, ce n’est pas l’eau qui manque sur la Terre, mais l’énergie pour la traiter et la distribuer partout dans le monde. 
La consommation d’énergie a été multipliée par 10 depuis un siècle. Elle devra à nouveau être multipliée par cinq d’ici 2050. 
L’enjeu de l’énergie est mondial. Il y va de la survie des 9 ou 10 milliards d’êtres humains qui se bousculeront sur la Terre dans quelques dizaines d’années. Ils réclameront, pour survivre, une énergie consommable que ne pourront fournir indéfiniment les combustibles fossiles, pétrole et gaz, accumulés par la nature pendant des millions d’années, et dilapidés en quelques dizaines d’années. 
Version moderne de la guerre du feu, les hommes s’entre-tueront pour de l’énergie ; pour vaincre la malnutrition ou le manque d’eau potable
C’est à chaque fois en domestiquant l’énergie que le genre humain a survécu jusqu’à ce jour. L’énergie animale d’abord ; l’énergie thermique ensuite, avec la machine à vapeur ; l’énergie du pétrole enfin. Qui peut imaginer ce que serait aujourd’hui l’humanité sans ces étapes capitales ? Sans doute n’existerait-elle simplement plus.
Quelle sera la quatrième marche de ce développement de l’humanité ? Quel bond colossal dans la domestication d’une énergie du futur, abondante et distribuée à tous, pourra répondre aux défis d’aujourd’hui ?
Gaspillages
À ce défi historique, l’écologie politique répond en termes de lutte contre les pertes et le gaspillage. Sans doute, mais en quoi les quelques économies d’eau de l’occident nanti vont résoudre les problèmes du reste du monde ?
On l’entend aussi s’insurger contre l’augmentation des terres cultivées, accusée de mettre en péril la biodiversité.
Ce n’est pas avec ce langage convenu, rabâché à la suite de la pensée à la mode sur les trottoirs de Paris, que l’on va sauver les quatre milliards d’affamés qui s’annoncent.
Solutions alternatives
Déjà, la consommation de charbon a fait un bond de plus de 50% ces dix dernières années. Nul n’ignore les désastres sur la santé mondiale que provoquent les rejets de cette combustion.
Mais, peut-on reprocher aux populations dites émergentes de Chine et d’Inde de recourir, pour survivre, à cette énergie qu’ils ont à leur disposition ?
Il est plus irréfléchi, quand on est “Vert“, de tourner la tête pour ne pas voir l’Allemagne rouvrir ses mines de lignite pour produire désormais son électricité.
Alors les éoliennes ? Il n’y a pas un technicien sérieux qui prétend que ce procédé est en mesure de répondre aux besoins colossaux actuels et à venir. 
Par contre, tous s’accordent pour signaler le danger qu’entraîne cette filière, en rendant nécessaire le recours complémentaire au charbon polluant.
La même remarque vaut pour le photovoltaïque. 
Et ce n’est pas en cumulant un peu de toutes ces alternatives qu’on inventera la solution du siècle.
Le nucléaire fait peur
Reste l’énergie atomique qui fait peur aux gens, peur que les “Verts“ exploitent pour se porter au pouvoir un peu partout.
Or, la catastrophe de Fukushima a fait moins de morts qu’une semaine de circulation sur nos routes de France. Alors, si l’on veut, pour se protéger soi-même, arrêter le nucléaire, il faut aussi arrêter de rouler en voiture. 
Entre Tchernobyl et Fukushima, le cumul des années de fonctionnement de toutes les centrales nucléaires du monde est, selon Aréva, de 9000, sans aucun accident.
Les déchets nucléaires font peur
L’industrie chimique produit 2,5 tonnes de déchets par Français et par an, dont 100 kg toxiques. 
L’industrie nucléaire en produit moins de 400 kg, dont 4 kg toxiques.
La bombe fait peur
C’est de l’énergie civile qu’il s’agit, non de l’arme atomique. 
Le développement de l’arme atomique s’est toujours fait sans liaison avec celui de l’énergie civile. Arrêter l’énergie civile n’empêchera pas ceux qui le veulent de fabriquer des bombes.
Et puis, fallait-il que l’homme n’inventât pas le feu, de peur de fabriquer des armes du même nom qui, nous le savons aujourd’hui ont fait des millions de morts ?
Avec l’énergie nucléaire, l’humanité peut en effet s’anéantir. Sans elle, elle est sûre de disparaître. 
Réserve d’énergie
La nature a mis à la disposition de l’Homme une réserve colossale, inépuisable d’énergie. Elle est dissimulée au plus profond de l’infiniment petit, au cœur du noyau des atomes dont nous sommes tous construits, comme toute la matière qui nous entoure. 
Les atomes sont les minuscules et innombrables accumulateurs qui stockent en leur sein la formidable dotation originelle d’énergie nécessaire à l’évolution de l’humanité. 
Il y a dans un grain de sable plus d’énergie, si l'on savait  aller la chercher, que dans mille barils de pétrole. 
Il y a dans quelques grammes de matière autant d’énergie que l’on sait en produire en faisant brûler des milliers de tonnes de charbon.
Un gramme de plutonium offre autant d’énergie qu’une tonne de pétrole ! 
Si l’on savait récupérer toute l’énergie contenue dans un seul gramme de noyaux atomiques, l’on pourrait faire plusieurs fois le tour du monde dans le plus gros Airbus. 
Les hommes sauront-ils utiliser avec sagesse ce colossal gisement quasiment illimité ?
Excellence française 
L’industrie nucléaire française voulue par De Gaulle et Pompidou est une des rares compétences nationales dont les Français peuvent être fiers.
La France peut devenir le leader, en Europe, de la révolution énergétique qui, de toute façon, va se produire, avec ou sans elle, avec ou sans les “Verts“.
Et l’on voudrait jeter cela aux orties ! À l’aube d’une époque où l’on va se battre dans le monde pour l’énergie, l’eau, la nourriture…
Conclusion
Nous avons le devoir d’investir lourdement en recherche pour maîtriser au plus vite ces techniques et les distribuer dans le monde entier.
De quel droit voudrions-nous interdire aux populations actuellement pauvres, le secours de cette énergie qui, seule, peut leur apporter l’eau potable et la nourriture qui leur manque cruellement ?
Les “Verts“ ne semblent pas se soucier de ce problème. Ils parlent de “sauver la planète”, mais c’est à leur jardin personnel qu’ils pensent.
Si, développer la recherche atomique pour utiliser l’arme de destruction massive est une horreur, permettre l’accès pour tous à cette énergie, y compris pour les plus pauvres, est un devoir.

mercredi 9 novembre 2011

11 novembre 2011


Voilà que d’aucuns prédisent les pires catastrophes, ou les plus grands bonheurs selon l’humeur, vendredi 11 novembre 2011, au motif qu’en abrégé, cela s’écrit 11 11 11… Et que dire, quand il sera 11 heures, 11 minutes et 11 secondes ? Surtout si, à cette heure-là, nous sortons de chez nous, au numéro 11 ou 111…
Allons ! La main de l’homme est-elle si influente dans l’univers que les événements s’y réfèrent ? Notre petit doigt gouverne-t-il le cosmos ? 
Car enfin, si ces chiffres du calendrier présentent cette singularité, c’est parce que notre arithmétique compte en base 10. Et nous comptons en base 10 parce que nous avons dix doigts. Que nous n’ayons eu que quatre doigts à chaque main, comme certains animaux, et nous aurions compté en base 8. 
Dès lors, 11 se serait écrit 13, 111 se serait écrit 157, et 1111 se serait écrit 2127. Rien de remarquable alors !

dimanche 6 novembre 2011

le prix des e-books

Une liseuse à 99 euros, c'est bien, mais des e-books téléchargés avec quelques dizaines de centimes d'euro d'économie seulement par rapport à la version papier, ce n'est pas admissible. À ce tarif, il faudrait lire un bouquin par jour pour retrouver l'investissement ! Pourtant, le coût de fabrication et de distribution d'un e-book n'a rien à voir avec celui d'un livre papier. Mais, sans doute, les éditeurs, les imprimeurs, les distributeurs et les libraires de la chaîne du livre n'entendent-ils pas renoncer à leur chiffre d'affaires. Tant qu'on en restera à ces combats d'arrière-garde, le livre électronique stagnera. Pourtant, la révolution qui se profile est à la hauteur de l'invention, jadis, de l'imprimerie. Elle est de nature à faire exploser la diffusion mondiale de la littérature. Alors, attendre que le paysage s'éclaircisse. Un an ou deux, sans doute.