lundi 26 décembre 2016

Un Noël laïc ?

Environ dix-huit pour cent des habitants du monde sont non-croyants. 
Si vous êtes 11 à table lors du réveillon, et en supposant que votre assemblée soit l’exact échantillonnage de l’humanité, 2 d’entre vous relèveront de cette catégorie. Les 9 autres déclareront leur croyance en Dieu. 
Les deux non-croyants concernés ont parfaitement le droit d’afficher leur profession de non-foi. Les neuf autres ne sont pas fondés à le leur contester. Mais à l’inverse, ces deux-là n’ont aucune légitimité à imposer aux neuf autres leur “laïcité“ ; à s’arroger pour eux seuls le droit de parler autour de la table ; à reléguer les autres convives dans des chuchotements d’office. La laïcité, ce n’est pas la dictature de deux sur neuf ! C’est au contraire une loi civile qui garantit aux onze le droit de s’exprimer.
Les médias qui relèvent du camp des deux “laïcs“ font jouer leur pouvoir grossissant pour donner l’impression qu’ils sont onze. Mais la grenouille ne se fait pas bœuf sur commande.  
Or, sur ces neuf croyants autour de la table, quarante pour cent, près de la moitié, sont venus pour fêter leur Noël, leur événement fondateur, la manifestation soudaine, il y a vingt siècles, de Dieu en ce monde, par la personne du Christ. 
Alors, les deux en question regardent la fête comme le renard regardait les raisins. Ne pouvant y participer, ils inventeraient bien un “Noël laïc“… Dame, on a bien inventé un “baptême laïc“ ! Juste pour faire la fête ! L’armée américaine ne vient-elle pas de créer de “aumôniers laïcs“ ? 

mardi 20 décembre 2016

Noël

Noël et son mystère ne me laisse pas en paix :
1°) Un embryon est engendré au sein d'une vierge qui le reste.
2°) Un bébé naît, qui n'a pas traversé sa mère.
3°) Trente ans plus tard, l'homme mis à mort ressuscite sans déranger son linceul.
Et si la matière n'était qu'illusion ?
Et si tout était esprit ?
Alors, une fois, l’esprit fut l’Esprit. 

dimanche 11 décembre 2016

Aux armes, citoyens !

Voilà que la dictature socialiste française met en place dans notre pays le délit d'opinion. Sera puni celui qui exprime sur Internet sa réprobation de l'acte de mise à mort d'embryons humains. Verra-t-on bientôt s'ouvrir le goulag français ? Verra-t-on les hordes de Pol Pot déferler dans les villes et les campagnes pour traîner aux travaux forcés les opposants au socialisme ? La France est prise en tenailles entre deux obscurantismes moyenâgeux : à l'intérieur, un socialisme moribond et aigri dont les vestiges veulent se maintenir dans les ors par la violence ; venant de l'extérieur, un extrémisme religieux hors d'âge, monstrueux et sanglant. Et les deux s'unissent sournoisement dans leurs méfaits ! Le peuple de France a la responsabilité devant l'Histoire de mettre fin d'urgence à ces agissements. Laisserons-nous nos enfants aux mains de ces fous dangereux ? Les révolutions du troisième millénaire ne se font plus avec des faux et des bâtons. Elles ne se font plus dans la rue avec des fusils et des bombes. Elles se font par l'offensive des idées. L'humanité est aujourd'hui connectée en temps réel. Plus rien n'est comme avant. La force d’un peuple qui s’exprime est devenue explosive. Les manipulateurs d’opinions le savent, qui voudraient interdire ces médias d’aujourd’hui. Il faut investir Internet en masse. Que chacun y crie sa révolte. Que les messages se relaient, se dupliquent, inondent la toile. L'ennemi fuira, car devant le raz-de-marée national il ne sera plus audible. Que ceux qui ont peur de s'exprimer, peur d'avoir des ennuis, soient un peu courageux ! Il y va de la liberté de leurs enfants ! L'arme d'aujourd'hui, c'est le clavier. Aux armes, citoyens !

vendredi 2 décembre 2016

Paris/Beyrouth ?

L'avenir de la France me fait peur. Jamais depuis quatre siècles, le clivage confessionnel n'avait atteint un tel niveau de menace. Voilà que pointent les sous-entendus à peine voilés de réprobation à propos du vraisemblable prochain président de la République : il serait catholique ! Je ne peux m'empêcher de penser au tragique destin du Liban voici trente ans sous les présidences Gémayel. Quand Paris sera Beyrouth, apparaîtra la lourde culpabilité des actuels politiciens.

jeudi 1 décembre 2016

Leur corps est à elles. Ou : les organes de la gauche.


Ainsi, les inconditionnelles tatouées du “mon corps est à moi” sont des organes prélevés dans le corps de leur mère… Des parcelles d’utérus que leur maman a bien voulu léguer à République… Des quartiers de chair à pattes. Vu comme cela, évidemment, l’avortement est banal. 
Qui parviendra à leur faire comprendre que le locataire de leurs entrailles est un être humain nouveau, engendré sur le seuil de notre univers matériel par la fusion des particules de deux tierces personnes de sexes complémentaires, un père et une mère ? 
Qui leur ouvrira les yeux sur le miracle inouï qui fait que ledit être humain nouveau est unique ; que parmi les dix ou vingt milliards d’individus qui depuis Adam et Ève ont peuplé la Terre, jamais encore il n’a existé ; et que parmi le nombre inconnu de milliards d’êtres humains qui nous succéderont, jamais plus il n’existera.
Qui leur fera prendre conscience qu’en refusant l’accès à la vie de cet être-là, c’est cent mille vies qu’elles amputent de l’humanité future.
Je ne sais si votre corps vous appartient. Mais, celui que vous hébergez, certainement pas ! Vous lui offrez le clos et le couvert. C’est admirable. C’est un privilège qui confère à la femme la première place dans la genèse de l’humanité. Ne gâchez pas cet honneur pour quelques vulgaires slogans politiques.