vendredi 27 décembre 2013

culture chrétienne

Les beaux esprits auxquels la litote de la tolérance universelle évite l'effort de la réflexion (tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil), ont beau occuper les écrans nationaux, ils oublient que sans les quelque mille ans de culture chrétienne qui ont façonné leur ADN, ils ne seraient pas là, aujourd'hui, pour raconter leurs niaiseries. C'est cette longue maturation de valeurs héritées qui a fait notre civilisation. Celle-ci englobe, certes, le peuple des chrétiens de foi et de pratique religieuse, mais ne s'y limite pas. La foule en est nombreuse des hommes et des femmes, pétris de notre histoire commune et de ses valeurs, qui savent aussi en assumer l'héritage à côté de l'Église. C'est cela, le génie de la laïcité. La laïcité n'est pas la confiscation du pays par le clan des païens qui “toléreraient“ les croyants, mais l'affirmation d'un héritage commun qui appartient à tout le monde. Or, il existe dans le monde, ailleurs, d'autres civilisations, d'autres cultures. Elles sont le fruit d'autres cheminements de la pensée humaine. Elles ont nourri d'autres religions, d'autres valeurs. Et ces mondes ne sont plus compatibles, en leur état actuel. Cette évidence aurait dû amener nos édiles à un peu plus de réflexion quand ils ont ouvert sans discernement les portes de l'immigration massive à des fins bassement politiciennes. Ces civilisations exotiques pourront-elles, un jour, cohabiter harmonieusement avec la nôtre ? Sans doute. Mais il faudra qu'auparavant en soient éradiquées les hypothèques guerrières qui servent de paravent à tous les excès terroristes que l'on sait. Et avant, il y aura sur notre sol, beaucoup de luttes, beaucoup de sang versé. Faudra-t-il que l'on assiste, en désespoir de cause, au partage confessionnel de notre territoire, à la guerre civile et aux massacres comme aux heures sombres des guerres de religion du XVIe siècle, avant qu'un nouvel Henri IV vienne rappeler à nos concitoyens qu'il y a Dieu, et qu'il y a César ?

vendredi 20 décembre 2013

Europe…


Un excellent article du Figaro de ce jour, signé Isabelle Lasserre, nous décrit de façon saisissante comment « l'Europe avance vers son déclassement stratégique ». L’article peut se résumer ainsi : « tandis que le monde s'arme, l'Europe désarme. (…) Elle ne se sent concernée ni par les menaces qui pèsent sur elle, ni par la course aux armements alentour ».
Ceux qui, comme moi, ont quelques souvenirs des désastres qui suivirent la même inconscience du Front populaire en France, ne pourront qu’être très, très inquiets pour notre futur proche. 

vendredi 13 décembre 2013

Démocratie


La vocation de ce blog n’est pas de faire de la politique, mais lorsque les valeurs essentielles sont en jeu, personne n’a le droit de se taire. 
Or, voilà qu’après les coups portés à l’institution millénaire du mariage — institution sans laquelle nous ne serions pas là aujourd’hui pour en parler —, s’abat sur la France la menace d’une avalanche de lois assassines qui entendent donner le coup de grâce à nos valeurs traditionnelles. Réécriture de l'histoire de France pour en gommer tout ce qui fait ombrage à l’immigration massive. Abandon de la laïcité vestimentaire à l’école pour banaliser le port du voile islamique. Et dans le même temps, "interdiction" faite aux médias de dévoiler les nationalités ou ethnies des personnes, ce qui est pour le moins paradoxal — on porte ostensiblement le voile islamique, mais on interdit de dire qu’il est islamique ! —. Création d’une "cour des comptes de l'égalité" pour, à l’évidence, réprimer toute velléité de préférence nationale. Création d’un délit de harcèlement racial dont on voit l’usage qui pourra en être fait.
L’attaque est si violente, si subite et tellement accompagnée des clairons médiatiques qu’il faut se rendre à l’évidence. Nous ne sommes pas seulement face aux coups sournois de quelques rejetons du soixante-huitisme, macérés dans trente ans de socialisme, vidés et farcis de pensée unique par les gâte-sauce du petit écran, et qui traînent dans leur pauvre vie leurs miasmes de dépit, de jalousie et d’envie. C’est bien plutôt d’une stratégie politicienne qu’il s’agit, savamment orchestrée. Le pouvoir en place, culbuté par la débâcle économique, est électoralement KO, et il le sait. Il ne lui reste, pour tenter de survivre, que le coup de poker d’une opération suicide. Il escompte que l’annonce à tous vents de ces menaces scélérates provoqueront la ruée des électeurs vers le Front National. Il viderait ainsi l’électorat de son adversaire traditionnel qui risquerait d’obtenir au premier tour un score aussi médiocre que le sien.  Alors, il lui sera facile, s’il est un tout petit peu moins mauvais dans les urnes, de rameuter à soi les électeurs en question pour le second tour.
 Voilà le jeu sordide auquel s’emploie ce pouvoir aux abois. Oser prendre ainsi la France et les Français en otages pour satisfaire les ambitions politiques personnelles de quelques-uns est indigne des fonctions occupées par ceux-ci. Quand la politique devient le champ de bataille des rivalités personnelles, le marigot des luttes de crocodiles, où chacun s’emploie à tuer l’autre, quel qu’en soit le prix pour la Nation, la démocratie a vécu.
Il reste aux Français à ne pas tomber dans ce piège grossier.

dimanche 1 décembre 2013

Rien…

Lors d'un salon dédicace ce dimanche près de Châteauroux, une dame feuillette mes livres et écoute longuement mes explications. Avant de poursuivre, et pour ne pas l'importuner, je lui demande finalement ce qui l'intéresse dans les livres. Sa réponse me laisse comme deux ronds de flan : "je m'intéresse à TOUT, c'est-à-dire à RIEN"… J'ai donc décidé d'écrire un livre sur RIEN. Un point c'est TOUT !