dimanche 23 avril 2017

Penser autrement, et l'écrire

Tandis que tu possèdes encore le pouvoir de la parole, 
utilise-le dans l'allégresse ! 
Demain, lorsqu'apparaîtra l'ange de la mort, 
tu n'auras d'autre choix que le silence.”(Saadi : Le jardin des roses). 

J’ai parlé. 
Cinq livres (*) ne m’ont pas suffi pour tout consigner. 
Puis, je suis resté éloigné de la cour des médias, tant m’était suspecte la culture des hauts rangs du podium. 
Alors, il y a des personnes qui ne parviendront pas à pénétrer, seules, le sens de ce que j’ai tenté, maladroitement sans doute, de dessiner dans mes livres. 
Que ceux qui s’inspirent néanmoins d’une autre vérité, emportent quelques pétales de mon jardin.


mercredi 19 avril 2017

sexisme

“La chef du parti…”, “La ministre de tel autre…”, tel est aujourd’hui le charabia journalistique. Comment doit-on traduire “le PDG” en féminin ?Mais, rétorquera “la journaliste”, comment le lecteur saura-t-il, sinon, que le chef de parti en question est une femme ? D’abord, est-il vraiment nécessaire d’en connaître le sexe ? Pourquoi pas aussi le tour de poitrine ? L’information n’est-elle pas le fait lui-même ? Ou bien est-ce le sexe de celui qui fait ? Et puis, l’article cite bien le nom et le prénom de la personne ! Il est vrai que, poussé à l’extrême de sa sottise, ce féminisme linguistique saura bien un jour rendre obligatoires les prénoms neutres, dans le style “ma femme s’appelle Maurice”. De plus, cette poussée de fièvre féministe devrait justifier en retour le “masculisme” ! On écrirait alors : “Un person a secouru le victime”… Tout cela parce qu'on a oublié que le genre d'un nom de titre, de métier ou d'emploi, en grammaire, n'est pas lié au sexe de la personne que ce mot qualifie. Ces féministes hystériques méritent décidément le bonnet d’ânesse. 

samedi 15 avril 2017

Résurrection

"Le corps de Jésus n'était plus là, mais le linceul était resté, tel qu'il était quand il enveloppait le cadavre, simplement affaissé sur lui-même, comme s'il s'était vidé de l'intérieur ; comme si la chair, subitement, était devenue autre chose. Autre chose qui ne fût pas matière ; comme si le corps s'était dématérialisé à l'intérieur du linceul."
"Jésus "resurgit" au milieu des hommes. Ce n'est pas le corps supplicié de Jésus qui se relève du tombeau, ranimé par sa force spirituelle, mais bien une nouvelle image qui "surgit" une deuxième fois sur l'écran de la vie. La Résurrection est une nouvelle naissance de l'immatériel dans la matérialité."
"La réalité matérielle se déchire devant Jésus pour afficher une nouvelle image du Tout. C'est la science qui, deux mille ans après les faits, nous a enseigné que la localisation matérielle des êtres et des choses est une réduction d'une autre vérité transcendante. Soyons au moins logiques, et regardons les faits sous cet éclairage. Alors, la Résurrection perd sa magie, pour devenir le processus normal de la physique divine"
"La Résurrection est un colossal big bang qui fait "surgir" Jésus, flux de Dieu, en chaque être qui sait voir avec les yeux de l'esprit." 

vendredi 7 avril 2017

Laïcité

Il faudra bien, un jour, se rendre à l'évidence que le germe qui a fait pousser dans notre société actuelle le cancer de l'islamisme identitaire qui s'exprime désormais dans le terrorisme, est l'intellectualisme stupide du politiquement correct, et son dogme contre nature de laïcité. Le concept de laïcité n’est plus une règle de gouvernement neutre vis-à-vis des diverses religions, mais dissimule l’anticléricalisme pathologique de certains — minoritaires, pourtant —. C’est en ce sens que la laïcité en question est contre nature, car la nature a besoin de religion. Relayée par la puissance de lavage de cerveaux et de bourrage de crâne des médias de l'audiovisuel, cette dictature de la pensée athée, le plus souvent maçonne, a rejeté les croyants dans le communautarisme, annihilant toute possibilité sociale de "vivre ensemble". Sont nées, dès lors, des générations qui se disent musulmanes, chrétiennes ou autres, pour se définir une identité, pour se doter d'un sentiment d'appartenance face à l’État ennemi. C'est de cette manière que naissent les guerres civiles. Le politiquement correct en est responsable.

dimanche 2 avril 2017

À propos de la proclamation de la Grand mosquée de Paris


Les propos de ce recteur de la mosquée de Paris sont intéressants, mais les commentaires de l’Obs démontrent, s’il en était besoin, qu’un athée qui parle de religion ne sait pas de quoi il parle : “Ce document prend acte de la façon dont l'écrasante majorité des Français de confession musulmane vit déjà sa religion : d'une façon laïque, apaisée à l'égard de la République. Dalil Boubakeur formalise par écrit ce qui correspond déjà à la façon dont les trois quarts des musulmans vivent leur foi”. Comment une religion pourrait-elle être laïque ? C’est l’État — la République, comme l’on dit — qui a le devoir d’être laïc vis-à-vis de toutes les religions ; et pas l’inverse. Quant à “la façon dont les musulmans vivent leur foi”, il faut être clair : une foi ne s’aménage pas en fonction de l’environnement. Ou alors, ce n’est plus une foi, mais un mode de vie. Il appartient aux musulmans, et à eux seuls, de lever un certain nombre d’ambiguïtés qui troublent leur foi universelle, et qui sont à l’origine des conflits actuels.