vendredi 26 septembre 2014

Islam


L'horreur des assassinats perpétrés par des fous, au nom de Mahomet ; le martyr des victimes ; auront au moins eu comme conséquence d'ouvrir les yeux du monde sur l'impérieuse nécessité d'une exégèse du Coran à l'éclairage du troisième millénaire. Quelle tristesse que cette richesse orientale, culturelle, littéraire et spirituelle ait été entachée, dès son origine, par ses ambiguïtés guerrières ! Je ne sais si celles-ci trouvaient leur justification à l'époque de Mahomet. Mais, il est clair qu'aujourd'hui, elles constituent un intolérable danger. L'actualité nous en fournit la sinistre preuve. Il n'y a pas deux Islams, un modéré et un extrémiste. Il n'y a pas deux Corans. Il n'y a que des monstres en liberté qui se nourrissent des perversions d'un enseignement ambigu. Il est heureux qu'un grand nombre de musulmans manifestent leur réprobation face au dévoiement pervers de leur religion. Mais il leur appartient maintenant d'adapter leur lecture doctrinale à la réalité de notre monde. Cela n'empêchera peut-être pas les fous d'être fous, mais cela leur ôtera l'arme du fanatisme.

mercredi 24 septembre 2014

PMA, adoption et polémique


La Cour de cassation vient d'autoriser l'adoption par une seconde mère, d'un enfant né d'une autre mère par insémination artificielle. Un enfant avec deux mères et pas de père. On touche là au comble de l'hérésie monstrueuse.
Le sujet est suffisamment grave, pour qu'on ne mélange pas tout.
Lorsqu'un homme et une femme se sont unis, dans le but de construire une famille, et qu'ils rencontrent des difficultés pour procréer naturellement, il n'est en rien critiquable qu'ils s'adressent à leur médecin. Celui-ci dispose d'un certain nombre de techniques pour les aider dans la réussite de leur projet parental, si la chose est possible. Cela s'appelle la procréation médicale assistée, PMA. De nombreuses familles se sont ainsi construites avec bonheur. Il n'y a là, pas lieu à polémique.
Autre chose est le cas de deux femmes désireuses de bénéficier des mêmes services de la part d'un médecin. Comment celui-ci pourrait-il aider deux femmes à procréer dans leur couple ? La nature n'a pas encore inventé ça. La PMA n'a tout simplement rien à faire avec les couples homosexuels féminins, et encore moins masculins.
Oui, mais dira-t-on, ces femmes peuvent faire appel aux spermatozoïdes d'un donneur, et, dès lors, recourir aux techniques de la PMA. Dans ce cas, pourquoi se compliquer la vie avez une PMA ? Un copain pourrait bien faire l'affaire ! Mais surtout, éprouvette ou pas, le bébé conçu ainsi ne sera pas le descendant du couple puisque, dans ledit couple, il manque l'un des géniteurs. Un couple homosexuel ne peut pas, ne pourra jamais, constituer une famille. C'est une loi de la nature.
Bon, mais alors poursuivra-t-on, ces femmes peuvent au moins adopter un enfant ? Qu'est-ce qu'adopter un enfant ? C'est lui offrir une famille de substitution, s'il est lui-même privé, pour une raison ou une autre, de famille naturelle. Les pouvoirs publics ont, à juste raison, codifié cette procédure pour garantir à l'enfant ainsi adopté la sécurité d'une vraie famille d'accueil. Or, si un couple homosexuel ne constitue pas, par définition, une famille au sens procréatif, comment pourrait-il convenir à l'adoption ?L'enfant, qu'il soit né dans la famille de ses parents biologiques, ou qu'il ait été accueilli par une famille adoptive, à droit aux mêmes égards, à la même considération, et, finalement, à la même généalogie. Adopter un enfant, ce n'est pas seulement le nourrir, le vêtir et l'éduquer. (1)
La morale de toute cette affaire est que le scandale réside dans la notion contre nature de mariage homosexuel et nulle part ailleurs. On a voulu détruire l'immémoriale notion de famille et inventer une parodie pour la remplacer. Mais, plus rien n'a de sens, plus rien ne fonctionne ! Il y a deux siècles, certains de nos ancêtres, guère plus éclairés, avaient voulu abolir l'idée de Dieu, et la remplacer par l'invention d'un être soi-disant suprême. On sait ce qu'il en advint. Détruisez un jardin, toujours, un jour ou l'autre, la nature reprendra ses droits.

(1) On pourra se faire une idée de la dimension de la charge d’affection qui enveloppe ces enfants adoptés par des familles, en lisant le bouleversant livre de Véronique Bachelier-Vidar : “Fa’a’amu“, mes enfants adopté, aux Éditions ID France Loire.

jeudi 18 septembre 2014

Impôt pour tous


Supprimer la tranche basse de l'impôt, c'est rayer les plus pauvres de la liste des citoyens. Si l'on veut aider ceux-là, ce qui, en soi, n'est pas critiquable, il y a bien d’autres moyens. La fierté d'un Français, c'est de se compter parmi les autres. Même modeste, sa cotisation à l'effort public est dès lors un symbole. L'en exclure relève, de la part de ce gouvernement socialiste, d'un manque total de considération pour le peuple. L'idée s'inscrit parfaitement dans l'état d'esprit des réflexions entendues récemment au sujet des pauvres édentés, et autres pauvres illettrés… La tare du socialisme à la française, c'est son manque odieux d'humanisme.

vendredi 5 septembre 2014

Vincent Lambert

La sœur et le demi-frère de Vincent Lambert ont lancé un vibrant appel dans Le Figaro. Je ne résiste pas à vous en livrer des extraits. Chacun réagira selon sa conscience.

" Vincent dort, se réveille, suit parfois son entourage des yeux, réagit à certaines sollicitations, n’est branché à aucune machine, ne reçoit aucun traitement qui le maintiendrait en vie. Vincent n’a besoin que d’être nourri et hydraté. (...) Au bout de cinq ans, le Dr Éric Kariger a décidé de lui supprimer sa nourriture (...). Il a été largement aidé par ceux qui, sous couvert d’humanité, ont utilisé le cas de Vincent, soit pour faire leur promotion personnelle, soit pour en faire un enjeu politique et législatif. (...) Quelque explication que l’on puisse donner, cesser de nourrir et d’hydrater n’a d’autre but que de provoquer délibérément la mort. (...) Mais ce n’est pas parce que le fait d’entourer Vincent est pénible pour son entourage que Vincent, qui ne demande rien à personne, doit être mis à mort. (...) Nous sommes au contraire témoins de la volonté de vivre de notre frère : nous avons vu qu’après 31 jours passés sans manger, sa force de vie l’a emporté : il n’a pas lâché psychologiquement, alors qu’il serait mort en dix jours en avril 2013 s’il s’était laissé aller. (...) Alors pourquoi lui infliger toutes ces maltraitances, pourquoi lui refuser depuis deux ans la kinésithérapie de confort qui constitue une exigence de soin de base, pourquoi ne lui faire aucune stimulation sensorielle, pourquoi ne lui donner comme seul horizon que le plafond de sa chambre sans le mettre chaque matin dans un fauteuil moulé sur mesure, comme l’exigent les bonnes pratiques ? Pourquoi refuser qu’il puisse sortir et le laisser enfermé sous clé, dans sa chambre, comme un prisonnier dans le couloir de la mort ? (...) 1 700 personnes comme Vincent sont traitées dans quelque 300 unités spécialisées ou à domicile, comme des êtres humains et ont droit à ces soins quotidiens. 1 700 personnes y ont droit sauf une ! Vincent Lambert, notre frère qui est traité comme un mort-vivant. (...) Une société qui met à mort ceux qui ne peuvent pas se défendre renie tous ses principes et est appelée à sombrer dans la barbarie. "