jeudi 17 janvier 2013

PMA et mariage gay


Il ne faut pas tout mélanger. 
La procréation médicale assistée (PMA), dont beaucoup parlent à tort et à travers, est un bienfait de la science, quand il s’agit de venir en aide à un ménage désireux d’avoir un enfant, mais qui, pour diverses raisons médicales, ne peut l’obtenir par procréation naturelle. Si la médecine savait aujourd’hui guérir la stérilité d’une personne, quel mal y aurait-il à se faire soigner ? La procréation assistée ne guérit pas, mais elle permet de contourner ce handicap pour faire qu’une mère et un père engendrent néanmoins, dans leur foyer, un enfant qui, une fois né, sera strictement identique à ce qu’il aurait été sans l’intervention du médecin. Cette PMA est donc une aide aux époux, une mère et un père qui, par le mariage, ont fondé, serment à l’appui, un nid pour recevoir et élever l’enfant issu de leurs gènes qu’ils espèrent.
Or, détourner la PMA de cet objectif au profit de célibataires simplement désireux de se procurer un bébé pour convenance personnelle est, non seulement dévoyer la médecine de sa déontologie, mais commettre une faute morale humaine gravissime. Le petit de l’être humain est ainsi fait qu’il a besoin de sa mère et de son père pour grandir. C’est déjà assez grave quand, par malheur, l’accident vient l’en priver. Alors, fabriquer des bébés qui, dès leur origine, seraient dépourvus de l’un ou de l’autre est criminel.  Et ce n’est pas en affublant la cohabitation de deux célibataires homosexuels, d’un simulacre de mariage, que l’on rétablira la vocation de la PMA à aider un père et une mère à engendrer leur enfant. 
Le problème posé n’a rien à voir avec la sexualité des uns ou des autres. Il s’agit de savoir si, oui ou non, la notion de famille a un sens ; si on veut la protéger ; ou si, au contraire, on a décidé de l’abattre.

mercredi 16 janvier 2013

L'école à deux ans.


Dernière nouvelle : ce gouvernement veut rendre l’école obligatoire dès deux ans ! Voilà qui illustre dramatiquement mon propos d’hier (http://bernardhuet.blogspot.fr/2013/01/mariage-gay-suite-4.html). Pour transformer radicalement et définitivement le peuple français en un troupeau de moutons intellectuellement dociles et asservis par l’idéologie au pouvoir, il faut retirer les enfants le plus vite possible de l’influence de leurs parents.  La prochaine étape pourrait être de les placer, dès la sortie de la couveuse, dans des fermes d’élevage aux normes socialo-libertaires.

lundi 14 janvier 2013

Mariage gay (suite 4)

Il faut replacer guerre du mariage gay et de ses avatars, l’adoption par des couples homosexuels et la procréation par autrui, dans sa dimension réelle. 

Il serait inconséquent d'imaginer que ce chamboulement formidable de la société française ne soit que la conséquence d'une promesse électorale destinée à récupérer les quelques voix des lobbies gay. La réalité est dramatiquement plus profonde et lourde de conséquences. 



dimanche 13 janvier 2013

Avortement

D’après le magazine “Le Point“, on estime à vingt millions le nombre d’avortements en Inde, ces dernières décennies, pour cause de fœtus féminin !
Sachant que chacune de ces femmes tuées avant de naître aurait pu être mère, puis ses enfants également, à leur tour, et tous leurs descendants, à combien peut-on évaluer le nombre d’êtres humains à venir ainsi privés d’existence ? 
Un repère : on lit ici ou là que la population estimée de nos ancêtres homo sapiens il y a 70.000 ans était de l’ordre de 2.000 dont, on peut le supposer, 1000 femmes. 
Nous sommes aujourd’hui près de sept milliards sur la Terre.

samedi 12 janvier 2013

Python "décédé"


Un python de  trois mètres aurait fait le voyage sur l’aile d’un avion de ligne australien, caché sous un volet. « à l’arrivée, commente l’article du journal, il était décédé. » 
Voilà maintenant que les pythons décèdent ! Que dit le Littré ? « Décéder: mourir de mort naturelle, en parlant des personnes. » Et le Dictionnaire de l’Académie française ? « Mourir de mort naturelle. Il ne se dit que des personnes. »
Un python serait-il une personne ? À une époque où certains veulent à tout prix piétiner les valeurs humaines, dans l’espoir de paraître ainsi, eux-mêmes, moins marginaux, les mêmes vont-ils tenter d’ériger au rang d’êtres humains toutes les bestioles de la Terre ? Car ce n’est pas d’une simple ignorance de la langue française qu’il s’agit. Écrire que le serpent était mort aurait été plus naturel, plus simple, si l’on voulait éviter l’emploi de « crevé », terme un peu plus familier que le même Littré définit pourtant ainsi : « Mourir en parlant des bêtes ». Mais voilà ! Il faut bien flatter la pensée (?) dominante, le “modern style“ du langage du jour. Cette génération a-t-elle perdu la boule, ou n’en a-t-elle jamais eu ?

mercredi 9 janvier 2013

Démocratie (suite 3)


Alors que la police prévoit pour dimanche une manifestation “d’ampleur exceptionnelle“ contre le projet de mariage homosexuel, le président de la République affirme qu’il n’entend pas “céder à la rue“.
Lorsque l’on est du côté des manifestants en question, on mesure l’ampleur du mépris souverain des citoyens qui s’exprime dans un tel propos. On croirait entendre un de ces dictateurs assiégés dans leur palais qui bravent la révolution de leur peuple. Le président enverra-t-il ses chars contre les rebelles ? Mais, lorsque l’on est du côté du pouvoir ainsi contesté, on défend que, par principe, l’autorité appartient aux élus de la majorité exprimée lors de la dernière consultation et qu’il n’y a pas à y revenir. 
Les deux opinions s’affrontent et illustrent à quel point le jeu démocratique, dans notre pays en tout cas, est pervers, pernicieux, et désormais inadapté. Peut-on sensément imaginer que 50% des citoyens plus un, imposent à 50% des dits citoyens moins un, leurs décisions les plus graves engageant le quotidien et l’avenir des 100% concernés ? Quand, en plus, on connaît l’influence sur l’électorat des médias manipulés eux-mêmes par les lobbies divers, quand on sait combien les moyens technologiques actuels de communication peuvent conditionner les foules, il devient évident que l’on ne peut plus continuer ainsi à jouer aux dés avec l’avenir des Français. 
Par quoi remplacer, non pas la démocratie, mais son mode d’expression obsolète ? La boîte à idées est désormais ouverte.

mardi 8 janvier 2013

infos


Trois information mondiales du Figaro de ce jour :

1°) Les chinois auraient décidé de mettre fin à leur goulag : 160 000 prisonniers politiques actuellement“rééduqués“ par le travail.
2°) 100 000 coptes (chrétiens d’Égypte) auraient fui aux États-Unis depuis l’arrivée des Frères Musulmans au pouvoir.
3°) Et une demi page pour cette importante nouvelle française : Mac-Do lance le “sanwich“ Jambon-fromage !

dimanche 6 janvier 2013

Baptême

Une personne, fort estimable, écrivait dans un réseau social qu’il « n'est pas juste d'imposer à l'enfant des modèles à consonance RELIGIEUSE (catéchisme...) avant même qu'il ait pu trouver sa voie ». Qu’elle me permette de lui soumettre ici mon avis, les réseaux sociaux ne se prêtant guère à des analyses de fond. 
Par qui donc voudrions-nous que soient instruits nos enfants, si ce n'est par leurs parents ? Par la télé qui en fera dès l'enfance des drogués de pub et de niaiseries, des cerveaux lavés puis bourrés de pensée unique, des bataillons d'électeurs dociles ? Par le parti, comme l'a dit un jour un truculent socialiste ? Par les loges maçonniques secrètes qui noyautent déjà tout le pouvoir politique actuel ? 
Je ne sache pas que baptiser un enfant avec un peu d'eau, même bénite, soit une atteinte indélébile à son intégrité physique, cérébrale ou spirituelle. Lui verser sur le front quelques gouttes de cette eau ne constitue pas un acte de magie noire entachant à jamais sa peau délicate. Et les contorsions de possédés des libres-penseurs allemands qui voulaient récemment se faire “débaptiser“ sont du plus haut ridicule.
Alors, à quoi sert le baptême, demanderez-vous ? Il en est du baptême comme de l’Eucharistie et des autres sacrements, ils n’ont de dimension divine que dans le consentement mutuel, mais dès lors, oui, ils touchent vraiment à la dimension de Dieu. Baptiser son enfant, ce n’est donc pas lui imposer quoi que ce soit, mais lui offrir la clé avec laquelle, s’agissant du baptême catholique, il ouvrira les portes de la spiritualité chrétienne, quand il voudra, et s’il le veut.
Pour autant, l’Église catholique n’est pas un libre service. On ne se présente pas à table sans s’être lavé les mains. On n’entre pas dans l’Église du Christ sans un minimum de préparation spirituelle. Qui peut la donner aux enfants des hommes, qui ne savent pas, comme les oiseaux, voler dès le premier saut hors du nid, sinon leurs parents ? Nous voilà revenus au paragraphe initial. 
Reste le problème du catéchisme. Je suis assez informé, par les rencontres que me permettent les dédicaces de mes livres et conférences diverses, du besoin ressenti par beaucoup de gens, de repères spirituels dans un monde tout matérialiste qui ne satisfait plus leur nature profonde, qui les laisse au bord de la route du progrès de l’esprit. Toutes ces lecteurs me disent avoir découvert une autre approche de ce qu’ils cherchent, une autre ouverture que celle du discours convenu des dames catéchistes, même si celles-ci sont souvent admirables de dévouement. Les enfants d'aujourd'hui sont, à douze ans, chez eux sur Internet comme dans la cour de leur école. Ils en savent plus que leurs parents sur l'accélérateur de particules ou la conquête de Mars. Alors, leur expliquer le message du Christ comme jadis, aux petits paysans qu'étaient nos grands-parents est peut-être un peu décalé. Pourquoi les églises du père Zanotti-Zorkine à Marseille et de quelques autres sont-elles pleines ? Parce que ceux-là savent parler de Dieu. Pourquoi tant de gens se tournent-ils vers les philosophies orientales à la mode, sinon pour regarder le ciel ?

samedi 5 janvier 2013

Futur…



Qui n’a rêvé, un jour, d’avoir accès à son avenir ? Que de livres de science-fiction l’on pourrait écrire sur ce sujet ! Que de catastrophes aurais-je pu éviter, si j’avais pu regarder par-dessus l’épaule du présent pour “voir“ le futur comme je je peux, en me retournant, revoir le passé ! 
Mais alors, ce futur, je l’aurais modifié, en le connaissant par avance, afin qu’il me soit favorable. Donc il n’aurait plus été mon futur ! Décidément, le futur est inconnaissable, tout simplement parce qu’il n’existe pas. Nous le fabriquons nous-mêmes, au fil des instants du présent. Le temps de notre espace-temps est une demi-droite, infinie vers l’arrière, bornée vers l’avant. Le présent est comme le front de taille de cette machine qui creuse les tunnels. À l’arrière, il y a le long passage déjà creusé par le labeur des hommes. À l’avant il n’y a rien, encore. Ou plutôt, il y a tout. La montagne du Tout où il faut forer son trou. Ce trou n’existe pas avant que nous le creusions, et pourtant le Tout est là, qu’il faut creuser pour en faire du passé.
Vertigineux mystère d’un au-delà qui contient ce que nous n’avons pas encore réalisé.