vendredi 30 novembre 2012

Mariage gay (suite 3)

Il y a deux questions dans l’affaire du mariage gay, et ce qui s’en écrit relève souvent du dialogue de sourds.
1 - S’agissant de la pratique sexuelle des uns, des unes et des autres, cela relève de la stricte physiologie, des fonctions organiques de chacun. Il en est de la libido comme de la faim, de la soif ou de l’envie d’uriner. Le mariage républicain n’a pas été institué pour coucher sur les registres, qui couche avec qui. Cela ne regarde personne.
2 - S’agissant de l’institution d’un mariage “gay“, c’est une autre affaire. Cela regarde tout le monde, car cela touche à l’humanité, à travers l’enfant qui peut en naître. Je me suis largement exprimé ici sur ce point (voir rubrique mariage gay).
Un être humain n’appartient à personne, sinon, pour les croyants, à Dieu. Et, n’en déplaise aux pétroleuses braillardes et peinturées, un enfant n’appartient ni à son père, ni à sa mère, mais à l’humanité. Son père et sa mère, par qui s’opère le toujours mystérieux phénomène de la transmission de la vie, n’en sont que les responsables temporaires, chargés de le protéger, de l’instruire, d’en faire un adulte. Cela s’appelle un devoir et non un droit.
Que chacun veuille seulement considérer chaque enfant en se disant qu’en lui il y deux cent mille ans d’ancêtres et quelques milliards, peut-être, de descendants.
C’est cette considération-là qui justifie la solennité du mariage. Ce n’est pas pour rien que les Églises catholique et orthodoxe en ont fait un sacrement, c’est-à-dire une sanctification, une consécration au Créateur, alors qu’elles n’accordent pas cette solennité à la mort.
Les élus de la République feraient bien de le comprendre, s’ils veulent exercer leur mandat dans l’honneur, et ne pas s’en tenir à la pêche des voix.  

jeudi 29 novembre 2012

Un chien opéré du cœur



Un matin de juillet 1948, mon père s’écroulait, victime d’un problème cardiaque. J’avais onze ans. Les médecins du Val de Grâce à Paris le maintiendront en vie trois ans, parfaitement conscients de sa pathologie cardiaque, mais impuissants à la soigner. En ces temps-là, on ne savait pas  encore opérer le cœur. Pleinement informé de l’actualité scientifique, mon père dira maintes fois avant de mourir : « j’ai été malade trop tôt ».  
Aujourd’hui, soixante-quatre ans après, j’apprends par la presse que l’on va opérer du cœur, gratuitement, au service de chirurgie cardiaque de l’Hopital Montsouris à Paris, un chien. 

mardi 27 novembre 2012

Décadence


La politique n’a pas sa place dans ces pages. Mais parler de la démocratie, ce n’est pas faire de la politique. 
À ce sujet, il faut être aveugle pour ne pas voir comment, et à quelle vitesse, se dégrade depuis quelques mois, en France, la respectabilité de la gouvernance démocratique. Tous partis confondus, ce n’est que spectacle pitoyable de course à l’échalote pour attraper les bonnes places. Le peuple, pourtant titulaire théorique du pouvoir, n’est plus qu’un alibi pour justifier les procédés les plus nauséabonds de racolage des voix. Toutes les promesses sont bonnes, même celles qui heurtent à l’évidence la conscience des compétiteurs, pourvu qu’elles rapportent.
Alors, la tendance est forte d’attribuer cette déliquescence des mœurs politiques au régime démocratique en vigueur. Un peuple peut être souverain quand il est libre. Il n’est plus libre quand la technique des moyens d’information, de communication a fait un bond tel qu’il devient l’otage de toutes les manipulations possibles. 
Or, le Royaume-Uni nous apporte la contradiction. L’on apprend que le gouvernement de Sa Majesté veut accélérer l’adoption du mariage gay ! Et là, le Premier ministre David Cameron ne dissimule même pas son véritable souci : le Parti conservateur risque de perdre l’élection de 2015 s’il ne met pas en place le mariage gay. 
Décidément, république, royauté, dictature aussi, le régime politique n’est pour rien dans la décadence d’un peuple. C’est en lui-même que celui-ci doit chercher la cause de sa déchéance. La France ne survivra que si tous les Français se redressent dans la dignité.

lundi 26 novembre 2012

Le poids de la Grèce



Il y a une certaine culture (…non-culture !) en France qui laisse croire que l’argent de l’État n’est pas celui des Français. “C’est l’État qui paye…“. Mais non, c’est nous ! L’État n’a pas d’argent qu’il ne prenne dans notre poche, un jour ou un autre. Or, on annonce, ici ou là, que la France aurait engagé en Grèce, de 50 à 65 milliards d’Euros, en pure perte si ce pays ne les rembourse pas (rappelons-nous l’emprunt russe de nos parents ou grands-parents). Cela fait quand même 1.000 € par français. Alors, cher lecteur, combien êtes-vous dans votre famille ?

samedi 24 novembre 2012

De l'art d'enfumer…


Si vous avez un jour des responsabilités, et si vous ne savez pas comment les assumer, mettez le feu autour de vous à tout ce qui fume salement. Ainsi, vous pourrez traverser les événements sans que l’on vous voie. Par exemple, soufflez sur les braises d’une flambée allumée ici par quelques inconscients, adeptes de l’adoption gay. Même si votre conscience vous fait un peu mal (puisque vous avez évoqué le cas de cas de conscience), vous enfumerez et personne ne verra plus votre gène à augmenter les impôts, etc. Si, ce foyer-là s’essoufflant, l’on vient vous reprocher votre carence à réformer le droit du travail, saisissez-vous du feu de broussailles allumé là, par l’arrivisme politique idiot de quelques-uns de vos adversaires. La presse vous aidera à en faire un incendie qui cachera tout. Et puis, pour le reste, il a… Tenez ! Cette sale affaire judiciaire contre votre prédécesseur qui devrait enfumer un moment. Comment ? Cela ne marche pas ? Le juge avait fait une faute d’orthographe ? Bah ! on trouvera bien autre chose.

jeudi 22 novembre 2012

Benoît XVI et la date de naissance de Jésus


Au sujet de la date de naissance de Jésus, qui détermine notre calendrier, et sur laquelle le pape Benoît XVI, dans son dernier livre, apporte quelques précisions, quelqu’un me faisait observer sur Facebook qu’à quelques semaines près, cela n’avait pas beaucoup d’importance. 
Certes, mais, ce qui est important, troublant et qui ouvre la pensée, c’est de prendre conscience, brutalement, à propos de cette date, que cet événement inouï prend réellement place dans la chronologie des hommes. Il ne s’agit pas simplement d’une anecdote historique. Il ne s’agit pas non plus d’une mythologie exotique à notre univers. C’est une connexion unique, fantastique, vertigineuse, qui fut établie ce jour-là entre notre humanité de chair et la vérité d’ailleurs.
L’irruption du Créateur dans sa création méritait bien qu’un pape s’interrogeât sur sa date exacte.

dimanche 18 novembre 2012

Mariage gay (suite 2)


Pourquoi la polygamie, ou la polyandrie, sont-elles interdites dans notre pays ?
Parce qu’il se trouve que la nature s’entête à être duale. Il faut être deux pour transmettre la vie. 
Les lobbies les plus bruyants n’y pourront rien changer. 
Le maillon de la longue chaîne humaine que chacun de nous tient entre ses mains (http://bernardhuet.blogspot.fr/2012/11/homosexualite-et-mariage.html)est nécessairement soudé entre deux êtres de sexes complémentaires (je n’aime pas l’attribut “opposé“ pour ce sujet).
Dès lors, il est logique que la loi civile n’autorise pas d’autre forme de combinaison pour solenniser ce lien.
Mais, si l’on veut faire fi de ce sens profond du mariage ; si l’on réfute, à son sujet, la référence à la chaîne naturelle et millénaire de la transmission de la vie humaine ; si le mariage n’est que la constatation d’un accouplement amoureux, quels que soient les sexes en présence ; et si sa cérémonie n’en est qu’une occasion de faire la fête ; alors on se demande pourquoi le limiter à deux ! Quel mal y a-t-il à s’aimer à trois, quatre ou plus ? 
Pourquoi, dès lors, ne pas revendiquer, au nom de “l’égalité“, le mariage gay multiple ?

samedi 17 novembre 2012

Mariage gay (suite)

Pour compléter mon propos d’hier sur mon blog, au sujet du mariage entre homosexuels (http://bernardhuet.blogspot.fr/2012/11/homosexualite-et-mariage.html), je dois ajouter que si l’on adoptait cette invention saugrenue, il faudrait bien alors légiférer aussi sur le “divorce gay“.
Alors, l’enfant engendré dans ce ménage new-look verrait-il, lui aussi, ses vacances partagées, une semaine chez son père ou sa mère biologique, une semaine chez l’autre ? Mais, l’autre n’est rien pour lui ! Je doute, dans ces circonstances que le juge accorde une garde partagée à quelqu’un qui n’a aucune légitimité.
On aurait donc fait naître dans ce ménage homosexuel un enfant orphelin, dès le premier jour, de père ou de mère. Tous ceux que le malheur a, un jour de leur tendre enfance, projetés dans cette situation combien douloureuse apprécieront sans doute que des députés inconséquents envisagent un instant qu’il soit permis de créer volontairement cette situation.

vendredi 16 novembre 2012

Homosexualité et mariage

Les arguments développés ici et là, pour ou contre l’institution d’un mariage (civil) entre personnes du même sexe sont généralement bien pauvres. Si l’on essayait d’y voir clair ?

Les tenants de cette nouveauté bizarre, revendiquée, s’appuient sur la nécessaire reconnaissance de deux faits : l’amour, d’une part ; l’égalité, d’autre part. Pourquoi, disent-ils, refuserait-on l’acte solennel du mariage à deux êtres qui s’aiment, fussent-ils du même sexe ? Et de revendiquer alors l’obligation d’égalité de tous devant la loi.
S’agissant de l’amour, en quoi celui-ci a-t-il besoin de l’écharpe d’un maire pour s’imposer ? Combien de couples filent un parfait et durable amour, qui n’ont jamais demandé aux édiles municipaux de le constater par écrit ? Mais, combien aussi de mariages ont été célébrés sans que l’amour n’en ait été le moteur ? C’était fréquent jadis dans notre société mondaine, cela l’est encore aujourd’hui sous diverses contraintes. Alors, “amour égale mariage“, et vice versa, n’est pas une équation vérifiée. 
S’agissant de l’égalité, depuis quand cette notion républicaine, d’ailleurs ambiguë, viendrait-elle effacer les différences ? C’est au contraire parce qu’il existe, dans la nature humaine, des différences qu’il est besoin de parler d’égalité. Que tout le monde soit beau, grand, intelligent, fort, aimable, ni gros ni petit, et de surcroît du même sexe, alors il n’y aura plus aucune possibilité d’instituer des inégalités.

Les défenseurs du mariage mixte argumentent, quant à eux, sur le thème de l’enfant à naître éventuellement dans ce “ménage“ homosexuel ainsi créé, lequel enfant a besoin pour s’épanouir de l’équilibre père/mère qu’il n’y trouverait pas. C’est un souci réel, mais qui dissimule des considérations bien plus profondes.
Car, nous y voilà : pourquoi nous marions-nous (civilement, j’entends) ? 
Et si c’était parce que quelque chose au fond de nous, quelque sourd appel de nos intimes profondeurs, nous crie ou nous murmure qu’il y a nécessité à souder à notre tour le maillon d’une chaîne qui nous relie au tréfonds de nos origines par nos parents, leurs parents et les parents de leurs parents ? Puis, nous tournant vers l’autre infini de l’humanité, nous découvrons, dès lors, l’impérieuse obligation qui nous est faite de ne pas rompre volontairement ce maillon qui rattache à ce passé si lointain l’innombrable descendance qui peut en découler. L’anneau que le maire passe à notre doigt n’a pas d’autre signification. 
Alors, vouloir un mariage entre personnes du même sexe, au prétexte que celles-ci “ont les mêmes droits“ que les autres, c’est au contraire imposer sa différence au risque de rompre cette chaîne dont chacun de nous assume aujourd’hui la garde. Point d'anathème dans cette affaire ! Que chacun se souviennent seulement qu’il a eu un père et une mère ! 
D’ailleurs, pour qu’un enfant naisse dans un couple homosexuel, il faut bien l’intervention d’une tierce personne, une mère porteuse ou un père donneur. Dès lors, nous voilà face à un ménage à trois ! Il est tout de même extravagant de vouloir demander à un maire qu’il glisse sur les doigts de deux de ces trois personnes l’anneau qui symbolise le maillon soudé par une autre combinaison du trio. 

mardi 13 novembre 2012

Salons du livre


Trop de salons du livre sont en réalité des marchés du livre. 
Au milieu des bouquinistes, des marchands de toutes sortes d’objets vaguement en rapport avec le livre, des badauds déambulent qui n’ont certes pas le sentiment de se trouver au sein d’un salon littéraire, et pour cause. 
Les auteurs, les écrivains parfois, qui viennent là pour dédicacer en sont pour leurs frais. Sauf, bien sûr, à être un “people“ et à servir, alors, d’attraction publique. 
Car, ce n’est pas ça un salon du livre. Les auteurs ne sont pas des camelots qui cherchent à solder leurs bouquins. Sinon, ils iraient s’installer au marché, entre les choux et les poules. Là, il passe du monde !
Un livre n’est pas écrit (seulement) pour être vendu, mais pour être lu. Ce n’est pas la même chose. Et l’auteur n’y met pas que des mots, mais il y offre sa pensée, son jardin secret souvent. Cela mérite bien un peu de respect. 
Dédicacer, dès lors, est un instant précieux de rencontre et d’échange entre cet auteur-là et son lecteur. Les quelques mots tracés sur le blanc de la première page marqueront le souvenir de ce moment heureux.
Il est peu probable qu’une telle communion d’esprit puisse naître dans la cohue d’un marché, fût-il de Noël.

dimanche 11 novembre 2012

Une "saint Martin" laïque ?


À l’occasion de la saint Martin, les édiles de Tours, pourtant peu suspects de religiosité, ont organisé la “fête du partage citoyen“. Il est vrai que Martin partageant son vêtement avec un pauvre est une belle image d’Épinal, pardon, de Tours. Et pour la Touraine, le saint homme est une intéressante source de devises. 
Mais pourquoi ajouter ce grotesque attribut de “citoyen“ à ce symbole de la charité, auquel ne se réduit d’ailleurs pas la sainteté du soldat ermite, troisième évêque de Tours ? Est-ce pour faire “laïc“ ? Par peur de s’affranchir de la pensée obligatoire ? De ne pas être dans le vent ?
Il n’empêche, pour tous ceux pour lesquels a un sens la parole du Christ — “Ce que tu feras au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que tu le feras“ — ; pour tous les militants de Jésus-Dieu et de son Église ; la nouvelle de cette fête “laïque“ sera reçue avec beaucoup d’émotion. 

jeudi 8 novembre 2012

Mariage gay

Ainsi, on va désormais publier les bans pour informer la population qu’untel et untel, ou unetelle et unetelle, ont décidé de faire couche commune. Mais cela ne regarde personne et tout le monde s’en moque ! Monsieur le maire va ceindre son écharpe pour demander à l’un (l’une ?) si c’est bien vrai qu’il veut prendre pour époux (épouse ?) l’autre, et lui faire jurer aide et assistance. Va-t-on aussi inventer le divorce gay à suivre ?
Mais, ce n’est pas ça, le mariage ! Il faut autre chose pour en justifier la solennité !
Quoi ? Ceux qui le traitent ainsi devraient réfléchir que s’il leur est donné aujourd’hui un compagnon ou une compagne, c’est parce qu’un jour un homme et une femme ont engendré celui-ci ou celle-ci, s’étant préalablement jurés solennellement de l’accueillir dans leur ménage, de le protéger, de l’élever.
Ce qui est fascinant, ce n’est pas tant les sept milliards d’individus vivants que supporte aujourd’hui la Terre, que les cent ou deux cents milliards qui nous ont précédés, et le nombre incalculable de ceux qui nous succéderont. Cette foule immense constitue une chaîne ininterrompue dont chacun de nous est un maillon sacré que cette idée stupide de mariage homosexuel, avec tout ce que cela implique, veut briser.
Il n’y a aucune phobie à dire que l’homosexualité ne peut pas être la norme. Si tout le monde était homosexuel, il n’y aurait tout simplement plus d’humanité !

L’autre drame dans cette affaire, est que les élus récents qui s’en font les chantres ont bien conscience de la gravité d’une telle destruction sociale. Mais, qu’importe pour eux le destin de la France quand est en jeu leur petite carrière politique ? Ne voit-on pas qu’il s’agit là d’allumer un contre-feu de diversion pour masquer la faillite politique d’un régime de bric et de broc qui se trouve contraint, six mois après avoir été élu, de se rallier à la politique du prédécesseur honni. 
Dans quelques jours, 11 novembre. Ces mêmes élus iront verser une larme de crocodile aux monuments aux morts pour la France. Mais, croient-ils que ces pauvres gars se soient fait tuer, pour qu’aujourd’hui quelques irresponsables jettent bas l’héritage qu’ils défendaient alors ? 
Les Français désinformés ont donné le volant à des fous. On va tous finir dans le ravin. Il faut les arrêter avant qu’il soit trop tard ! 

dimanche 4 novembre 2012

Toussaint ?


Durant trois jours, en cette Toussaint 2012, j’ai mesuré ce qu’est la vie factice. Plongé dans l’agitation débridée de réunions de famille conventionnelles, j’ai dû me résoudre à surnager, l’esprit vidé de tout autre but que celui de chercher de l’air. Fête des saints ? Commémoration des morts ? Dans ce vacarme, plus rien n’est audible. Ballotté, secoué, projeté par les vagues du boucan de famille, je me suis retrouvé, au terme de ces trois jours, rejeté, épuisé, sur la plage de la vie. Seulement alors, j’ai compris qu’il en est ainsi tous les jours, pour nombre des êtres humains, mais qui, eux, ne retrouvent jamais le rivage ! Pour vivre une vraie vie, il faut considérer l’océan d’en haut. Alors, sa tourmente s’efface, et l’horizon recule.

Par le cardinal André Vingt-Trois


Quelques phrases clés prononcées mardi 30 octobre par le cardinal André Vingt-Trois à l’occasion de la messe de rentrée des parlementaires en la basilique Sainte-Clotilde de Paris.
« La liberté doit se gagner et se défendre face aux lobbys qui saturent les espaces de communication. La liberté doit résister au conformisme de la pensée “prête à porter” qui évite de trop s’interroger. Elle suppose de ne pas s’en remettre à l’avis de tel ou tel prétendu spécialiste. »
« Dans la vie d’un pays, il est des sujets qui engagent la vie personnelle des citoyens et qui ne dépendent pas simplement d’une majorité électorale, même si elle était importante. Au printemps dernier, les électeurs ont désigné le président de la République et les députés pour engager de nouvelles orientations politiques. Je ne pense pas que l’organisation des moeurs conjugales et de la transmission de la filiation fasse partie des éléments d’une alternance politique. Elle engage trop profondément l’avenir de la société pour n’être qu’une conséquence automatique d’une élection. »
« Certains de nos concitoyens contestent aux chrétiens le droit d’exprimer leur conception du mariage et les soupçonnent de vouloir l’imposer à toute la société. (…) Dans le débat qui secoue notre société, il est assez facile de comprendre qui est en train d’imposer une conception particulière du mariage à la société. »