dimanche 28 décembre 2014

2014 est morte. Vive 2015

Je vais vous dire une banalité qui, pourtant, me laisse songeur. Cette année 2014 qui s’achève, une de plus, qui fut notre compagne pendant quelques dizaines de semaines, est morte et ne reviendra jamais. Combien de milliards d’années nouvelles lui succéderont, qui ne seront plus jamais elle ? 
— C’est vrai pour toutes les années, direz-vous.
— Justement ! C’est cela qui me laisse songeur. Pourquoi ne rencontrons-nous, chacun, qu’un petit bout du temps seulement ? Et, qu’est-ce donc que ce temps si long qui ne coule que dans un sens ? Serait-il là, sans nous ? Quelle est la réalité de ce qui ne peut être observé ?
— Le temps dans l’Univers, nous dit la science, est une donnée subjective liée à l’observateur. Il s’étire avec la vitesse et passe plus lentement au rez-de-chaussée qu’au sommet d’un gratte-ciel…
— Eh bien ! Ce temps à géométrie variable l’est aussi pour chacun de nous. Le chemin de la vie gravit une montagne dont la pente est raide jusqu’à l’âge adulte. Puis, la pente s’adoucit, et le temps s’arrête tout doucement pour ceux qui cheminent dans leurs dernières années.

Alors, accueillez l’année 2015 en pensant que jamais personne ne la vivra après vous. Et qu’ainsi, elle vous soit reconnaissante. Ce sera mon vœu pour vous.








mercredi 24 décembre 2014

France chrétienne

La meilleure façon de collaborer avec l’ennemi terroriste islamique, c’est de désarmer les Français en les coupant de leurs racines, en les privant de leur culture, en niant leur identité. C’est ce que font aujourd’hui, sans vergogne, les associations de la libre-pensée, alliées pour ces méfaits aux confréries athées occultes. Croyez-vous que les soi-disant déséquilibrés qui assassinent au nom d’Allah proliféreraient ainsi s’ils trouvaient en face d’eux un peuple uni sur ses traditions, ses valeurs, son identité ? Car, qu’on le veuille ou non, la France d’aujourd’hui s’est construite sur son socle celte par deux mille ans de maturation chrétienne. En témoignent ses édifices multiples, ses symboles innombrables, ses toponymes, les coutumes quotidiennes de ses habitants, leur mode de pensée, leur mode de vie. On peut être croyant ou non. On est libre de pratiquer une religion ou une autre, ou aucune. Cela ne change rien à l’évidence que le peuple de France est d’essence et de civilisation, chrétienne. On n’entre pas aussi aisément dans un tel peuple uni, pour le détruire. Sauf si, de l’intérieur, certains irresponsables — au sens clinique du terme — préparent le terrain en tentant d’en saper les défenses. Par anticléricalisme sommaire, ou bien parce qu’ils visent Dieu qu’ils ne peuvent atteindre, ceux-là voudraient abattre nos croix, comme d’autres obscurantistes, ailleurs, abattaient les bouddhas. Pour sauvegarder la paix dans leur pays, les Français doivent affirmer unanimement et fortement leurs valeurs, et combattre ces ennemis de l’intérieur.

vendredi 19 décembre 2014

Administration

Je ne sais si Franz Kafka a décrit dans ses livres ce que je vais vous conter.
Je porte au greffe du tribunal de commerce les documents annuels obligatoires de deux sociétés. Contrôle rigoureux de l’employée, au demeurant fort aimable. Patatras, il manque une pièce. C’est de ma faute, j’aurais dû mieux contrôler. Elle me rend le dossier à compléter, dont elle a cependant soigneusement coupé un coin. Pour information (j’aime toujours comprendre) je m’enquiers de la raison de cette ablation :
— On numérise tout, alors il ne faut pas d’agrafes. 
Je prends congé, content d’avoir appris quelque chose. Mais, j’y pense : je me suis levé ce matin à 6 heures pour imprimer ces liasses de documents que leur auteur m’avait envoyés par fichier électronique, et donc les remettre sous forme papier afin qu’ils soient numérisés à nouveau. Cela aurait peut-être été plus simple qu’ils fussent envoyés directement au Tribunal sous forme numérique !
Allons ! Je suis un niais indécrottable ! Il y a de nombreux employés qui œuvrent à ces numérisations. S’ils ne numérisent plus, qu’est-ce qu’on va en faire ?
Pour terminer l’histoire : ce traitement administratif des documents remis est facturé par l’Administration 50 euros par société. Je croyais bêtement que les impôts servaient à payer les salaires des fonctionnaires. Oui, mais si ceux-ci fournissent un travail, il faut payer une deuxième fois…
— 50 euros, direz-vous, pour un patron, qu’est-ce que c’est !
C’est 50 euros, comme pour tout le monde. Et, multiplié par le nombre d’entreprises en France, ça fait quand même la bagatelle de 175 millions.

Monsieur le Président de la République a raison : il n’y a pas d’économies à faire, contentons nous d’augmenter les taxes.

jeudi 18 décembre 2014

Grand Orient

Le Grand-orient de France se défend d’être une Église prônant l’intégrisme laïque, au motif qu’elle laisserait chacun libre de pratiquer la religion de son choix “à condition que ce soit en dehors du champ de la citoyenneté”, pour reprendre les termes de son grand maître. 
On peut se demander à quel titre les francs-maçons posent des conditions à leurs concitoyens. Imagine-t-on les catholiques déclarant qu’ils tolèrent le Grand-orient “à condition qu’il se tiennent en dehors de l’Élysée et des ministères” ? Que je sache, les catholiques ont dix fois plus de légitimité historique que les francs-maçons, à représenter la France et à parler en son nom.
Pour contourner cette évidence, la libre pensée a inventé un concept qui remplacerait celui de France : la République. Celle-ci serait désormais la garante de notre communauté de citoyens “par-delà leurs appartenances identitaires”. 
Mais, ce n’est pas la République qui a fait la France. Cette république-là n’est que la récente et actuelle étape d’un long processus de maturation qui, depuis Clovis, a construit la France autour de la chrétienté catholique, par delà — reprenons le terme — “les appartenances identitaires” qui traversèrent en nombre son histoire. La République, en France, a moins d’un siècle et demi, la chrétienté a un millénaire et demi !

Ce n’est donc pas la laïcité qui forgera notre communauté, "sans laquelle notre société finira par imploser”, comme le souligne le grand maître. Cette laïcité-là est au contraire largement responsable du risque d’implosion en question. Le ciment d’un peuple, c’est sa pensée, c’est l’Esprit ; tout le contraire du matérialisme franc-maçon. Seule la chrétienté, qui jusqu’alors a fait ses preuves, est en mesure de préserver l’identité de la France face aux défis du monde.

mardi 16 décembre 2014

Défendre la France

Les Français se battront contre l’immigration massive actuelle, non pas parce qu’ils “ont peur“, Monsieur le Président, mais parce qu’ils veulent défendre leur pays contre ses ennemis. 
Qui sont ces ennemis ? Ces clubs occultes, affublés de noms usurpés de géants de l’histoire, nourris dans les mouvances maçonnes athées et anticléricales, infiltrés jusqu’aux plus hauts échelons de l’État, qui ont juré de vider la France de ses racines, de sa culture, de ses enfants, pour les remplacer par des populations immigrées dociles. Alors, pensent-ils, le pouvoir et la richesse seront durablement pour eux. 
C’est un plan, une stratégie de guerre politique et sociale menée méthodiquement sur notre sol depuis 30 ans. Réécrire et réenseigner une histoire de France vidée de son contenu ancestral ; déchristianiser la France et “laïciser“ les esprits ; banaliser les pratiques sexuelles infertiles ; désolenniser l’institution du mariage, creuset du renouvellement ethnique ; encourager l’avortement pour diminuer la population autochtone ; promouvoir l’euthanasie pour accélérer la perte des repères familiaux ; déviriliser les garçons et déféminiser les filles à l'aide de la théorie du genre ; inciter à la destruction des cerveaux par la drogue ; détruire l’élite économique du pays pour généraliser la précarité populaire ; ouvrir béantes les portes de l’immigration, enfin, pour opérer la transfusion sanguine, le remplacement ethnique. Voilà quelques recettes du programme !

D’autres pays, de sinistre mémoire, ont fait cela par les armes et le sang. Ceux qui agissent ainsi en France sont plus sournois, mais aussi dangereux. Rien n’est pire que la tyrannie de la pensée. Ceux-là devront rendre des comptes.

dimanche 14 décembre 2014

Égalité !

Au Salon du livre de l’Association des auteurs et éditeurs en Touraine, ce week-end à Loches, l'animatrice annonce une miniconférence sur le management dans l’entreprise, "ce monde impitoyable". Voilà encore un lieu commun, pur produit du bourrage de crâne audiovisuel. Il faut n'avoir jamais mis les pieds en entreprise pour y voir des univers impitoyables. Ce ne sont pas les entreprises qui sont impitoyables, c'est l'administration de notre pays. Les entreprises, vues du dedans, seraient plutôt "pitoyables". Pitoyables de maltraitance par des pouvoirs publics plus soucieux de protéger leurs privilèges que de contribuer au développement du pays.
Quelqu’un s’exprimait ensuite sur le thème de l’égalité. Il faisait référence à la trilogie "liberté égalité fraternité“, la devise de la République française, mais aussi des franc-maçons. Si j'avais eu à traiter ce sujet, j'aurais rappelé qu'entre l'époque où fut inventée cette devise, et aujourd'hui, il s'est écoulé plus de deux siècles, et que les mots ont largement eu le temps de changer de sens. L'égalité d'alors n'avait rien à voir avec l'espèce d'égalitarisme niais que certains prônent aujourd'hui. Il s'agissait en réalité d’entériner l’abolition les privilèges qui instituaient officiellement des droits inégaux entre les diverses castes de la société de l'ancien régime. Si l'on veut extrapoler cette référence d’égalité à notre époque, il faut lui redonner son sens, et joindre le geste à la parole en abolissant réellement les nouveaux privilèges. Car, ceux-ci n'ont pas disparu, ils sont seulement passés en d’autres mains. Les mains, par exemple, qui font de l’Entreprise, ce monde “pitoyable“.

jeudi 11 décembre 2014

Internet

On apprend que 5 milliards d’êtres humains ne sont pas encore connectés à Internet. Seulement 30 % de la population mondiale est en mesure de dialoguer par ce moyen. On peut exprimer tous les jugements de valeur que l’on veut sur les vices et les vertus de ce média. Il n’empêche, il a bouleversé les civilisations. Or, il n’en a bouleversé que 30 % ! Imagine-t-on ce qui va se passer quand 100 % de l’humanité sera connectée ? Plus un groupe humain au monde qui ne soit, en temps réel, en situation de pouvoir parler de lui et être immédiatement informée de tout, par la parole et par l’image ! Il semble que cette échéance technique soit proche. Comment ne voit-on pas, dès lors, que se dessine l’inéluctable nécessité d’une gestion mondiale ? Vertigineuse mutation d’une humanité qui, de mosaïque de tribus ou ou de nations hétéroclites et guerrières, devient tout à coup personne morale unique et universelle ! Utopie ou clairvoyance ?

vendredi 5 décembre 2014

Prière…

Dans le cadre de sa lutte anticléricale socialo-maçonne déguisée sournoisement en principe de laïcité, l’actuel pouvoir veut interdire les crèches de Noël dans les lieux publics.
Au motif, cette fois, de lutte contre la pollution, le même pouvoir vient d’interdire les feux de cheminée en région parisienne, aussi nocifs, nous assurent sans ciller des rapports “d’experts“, que la circulation automobile.
Je voudrais donc suggérer à ces édiles inspirés une nouvelle idée de génie qui fera coup double à peu de frais : interdire les cierges dans les églises. Il se trouvera bien quelque  “expert“ en mal de commande pour justifier la mesure (à raison de 50 000 églises en France, cela ne doit pas faire loin d’un million de prières ferventes qui se consument ainsi tous les jours).
Mais, avant qu'on m'en empêche, je continuerai d'alimenter le brasier des prières à Marie, notre sainte protectrice.


mardi 2 décembre 2014

La pénurie des talents et des compétences s'aggrave

Ce qui arrive aujourd'hui au peuple français, nous le redoutions depuis quarante ans. À cette époque, les jeunes écervelés, dépaveurs du Boul'Mich, produits de l'après-guerre élevés dans le culte de leur demi-divinité, découvrant qu'ils auraient à se battre pour la vie, déçus qu'on leur ait menti à son sujet, se dispersaient dans la fonction publique, et particulièrement dans "l'Éducation" nationale. Là, ils entreprenaient d'asservir nos enfants à leurs idées d'anarchistes bourgeois. La gauche bobo venait de naître. Ils ne s'attaquèrent pas à la manière de Pol Pot, à cette société qui ne reconnaissait pas leur génie. Ils n'osèrent pas. Non, ils ciblèrent les enfants, calculant que ceux-ci grandiraient bientôt et constitueraient un nouveau peuple français docile, énucléé, au moule de leurs fantasmes. Eh bien ! Ce sont ces Français-là qui aujourd'hui sont adultes, sont aux affaires, votent... Regardez-les déambuler sur les trottoirs, ignares et béats, trimballant leurs bourrelets dans des sacs "made in China", traînant la savate sur les chewing-gums qu'il ont craché la semaine dernière. Entendez-les éructer sur Facebook leurs borborygmes ineptes en trois mots et quatre fautes.  Voyez-les voter! C'est grave. Si j'avais à donner un conseil au prochain Président, pour autant que celui-ci ait le souci de la France, ce serait : occupez-vous en priorité des enfants. Balayez ce qu'il reste de cette chienlit post soixante-huitarde, et réapprenez leur ce qu'est le courage de penser, l'honneur d'agir, la richesse de transmettre. À ce prix, la France pourra renaître.