vendredi 23 septembre 2011

Le “neutrino“ plus rapide que la lumière ?

On aurait découvert que la vitesse de la lumière peut être dépassée !
Des “neutrinos “, particules infiniment petites, de masse quasi nulle, émises à Genève dans l’accélérateur du CERN, auraient été détectés à 700 kilomètres de là, soixante milliardièmes de secondes en avance sur la vitesse de la lumière.
Coup de tonnerre chez les scientifiques : si cela est confirmé, la théorie d’Einstein est mise en défaut !
Or, à ce niveau de petitesse, nous ne nous situons déjà plus dans le domaine de la matière. La porte s’ouvre sur une autre réalité. Il ne faut pas confondre particule et corpuscule. Ce “neutrino“ n’est pas une petite bille de “quelque chose“ qui suivrait une trajectoire, mais plutôt une “onde“, un quantum d’action, qui se répand dans tout l’espace et l’occupe en totalité.
Il y a trente ans déjà, une expérimentation que les spécialistes de la physique “quantique“ connaissent bien pouvait laisser supposer que la vitesse de la lumière pouvait être dépassée. On envoyait dans des directions opposées deux particules de lumière issues d’un même atome. On modifiait en cours de trajet la polarité de l’un des “photons“. Instantanément l’autre photon modifiait sa propre polarité, comme s’il avait été informé, en voyage, du traitement subi par son congénère. Or ceci aurait supposé que l’information eût voyagé plus vite que les photons eux-mêmes, c’est à dire que la lumière. En réalité, les deux particules emplissaient tout l’espace, sous la forme d’onde de probabilité. Chacune contenait en elle même l’information des deux. La capture de l’une déterminait sa polarisation, et libérait du même coup la caractéristique de l’autre. Rien n’avait voyagé plus vite que la lumière.
La détection du neutrino en question procède sans doute du même phénomène. La capture de l’onde d’information le concernant ne correspond à aucun déplacement de matière.
D’ailleurs, que saurait-on de la notion de trajectoire la plus courte, dans l’hypothèse d’un tel déplacement, quand on aborde ces dimensions de l’extrême qui transcendent notre concept d’espace-temps et entrouvrent la porte de dimensions exotiques ?
C'est un des messages que j'aborde dans mes livres “L'Étoile de confiance“ et “Le Ciel du ciel“.

jeudi 22 septembre 2011

Le pape et l'Allemagne


Selon un article du «Figaro» de ce jour :
« Le pape Benoît XVI n’est plus prophète en son pays. Dès son arrivée à Berlin, ce matin, le Souverain Pontife sera accueilli par des responsables politiques illustrant l’éloignement croissant des Allemands vis-à-vis de l’Église catholique. Le président de la République fédérale, Christian Wulff, est un catholique divorcé et remarié, contraint à l’interdiction de communier, tout comme de nombreux ténors de l’Union chrétienne au pouvoir. Le maire de Berlin, Klaus Wowereit, catholique et homosexuel déclaré, soutient ouvertement les représentants de la communauté gay qui organisent des défilés de protestation contre la venue de Benoît XVI dans la capitale… Légère consolation pour le Pape, relèvent les médias outre-Rhin : la chancelière, remariée, et le ministre des Affaires étrangères, homosexuel, sont tous deux protestants.» 
Et le journal ajoute : « L’Allemagne ne se reconnaît plus en son pape. » 
Si les quatre “responsables politiques“ cités ci-dessus sont le résumé de l’Allemagne, alors, en effet, l’Église Catholique a, là-bas,fort à faire pour retrouver audience. 
Mais, le peuple allemand “se reconnaît-il dans ses élus“ ?