mardi 26 juillet 2016

La guerre !

La dictature de la pensée sévit en France, et s'exacerbe sous l'effet des horribles attentats de ces jours. Que dit cette pensée unique du moment ? Qu'il ne faut pas faire porter à l'ensemble des  musulmans de France la responsabilité des crimes de quelques centaines d’entre eux. Si ces criminels agissaient au nom de la chrétienté, on saurait bien braquer le projecteur sur l'ensemble des chrétiens. S'ils se réclamaient de l'extrême droite (avec laquelle je n'ai aucune affinité), on saurait bien de même faire l'amalgame. Qu'il y ait des musulmans respectables, cela ne fait aucun doute. Pendant la dernière guerre mondiale, il y avait aussi des Allemands respectables. Tous ne relevaient pas du “National-Socialisme”. Dieu merci ! Mais on était en guerre contre les Allemands, et l’on n’aurait pas imaginé la libre circulation de tous les Allemands sur notre sol pendant que les nazis assassinaient et torturaient. Or, aujourd’hui, de quoi se réclament les terroristes, sinon de l’Islam ? On ne va tout de même pas les chercher chez les chrétiens ? A-t-on souvent vu un chrétien égorger ? Ceux-ci en seraient d’ailleurs techniquement bien incapables. Or, il y a dans l'Islam une ambiguïté perverse connue depuis sa fondation. Celle qui, à côté des bons sentiments, prône le crime. On ne va pas la nier ! Cette perversion a pu rester jusqu'à ce jour dormante, inoffensive, parce que chacun était chez soi. Il y avait plusieurs mondes qui ne se mélangeaient pas trop. La mondialisation technique et technologique a fait exploser ces frontières. L'humanité ne fait plus qu'un, désormais condamnée au brassage perpétuel. Des inconscients ont même poussé les feux, sans discernement et par intérêt personnel, de ce phénomène qui s'apparente à une véritable mutation de l'Homme. On ne réunit pas impunément sous un même toit huit milliards d'individus sans prendre quelques précautions ! On ne met pas les loups avec les moutons ! Maintenant, par la faute de quelques-uns, le mal est fait. Comment combattre l’incendie, sinon à la base des flammes ? Et quelle est cette base, sinon l’Islam ? Et qui pratique l’Islam, sinon les musulmans ? Nous sommes en guerre contre les terroristes islamiques. Donc contre l’Islam. Donc contre les musulmans, jusqu’à ce que soient écrasés les criminels qui sont parmi eux. En 1944, il fallut écraser l’Allemagne pour écraser le Nazisme. Le drame est le même aujourd’hui.

samedi 9 juillet 2016

PMA, GPA

Ces sujets sont graves, et il ne faut pas tout mélanger. 
1°) Il y a l’aide médicale à la procréation (PMA) mise au service des conjoints en difficultés de procréation naturelle. Ces techniques, quand elles ont réussi, ont rendu des familles heureuses. Les enfants ont père et mère, et sont nés tout à fait normalement. J'aurais donc tendance, a priori, à ne pas les condamner. Reste néanmoins le problème grave des embryons surnuméraires, inhérents à ces fécondations in vitro, et généralement condamnés à être détruits. Il s'agit là d'une affaire d'éthique personnelle, de morale, éventuellement de religion, qui ne peut pas être passée sous silence. Quelle est la vraie nature de l'être humain ? Quand et où commence-t-elle ? Quelle est la part du matériel et du spirituel ? J'ai essayé d'y voir clair dans mon livre "Pourquoi quelque chose ? Pourquoi quelqu'un ?" Je ne peux pas résumer cette immense question en quelques lignes ici.
2°) Toute autre chose est la PMA mise au service de mères célibataires, homosexuelles ou non, mais refusant l'union en couple père/mère. Il s'agit alors clairement d'engendrer des enfants orphelins de père, ou nés de père inconnu. Aux restrictions ci-dessus, déjà sérieuses, s'ajoute la violation du droit sacré de tout être humain à revendiquer une double filiation. Ceux que les accidents de la vie ont malheureusement privés prématurément de ce droit apprécieront sans doute qu'on veuille aujourd'hui créer volontairement cette situation de drame, pour le seul confort, voire le plaisir, d'une femme en mal de maternité.
3°) Reste le troisième étage de la fusée libertaire, le problème ci-dessus transposé aux hommes célibataires, là encore homosexuels ou non, mais hostiles à la vie en couple, et cependant en malu de paternité. Ce n'est plus à un père anonyme qu'il faut avoir recours, mais à une mère porteuse, tout aussi anonyme, qui louera son utérus pour la circonstance. Cette gestation pour autrui, GPA payante, est une abomination. Elle est un crime contre la dignité humaine. C'est l'être humain réduit à l'état d'animal de compagnie. C'est l'esclavage de retour, au troisième millénaire ! Qui pourra, sans rougir de honte, déclarer : j'ai été vendu 15.000 € le kilo, à mon père sans femme ?

mercredi 6 juillet 2016

À lire pendant l'été

 "Une quête de spiritualité en dehors de toute transcendance", tel est le credo du Grand-Orient selon leur grand maître. On voit bien de quel piège intellectuel les francs-maçons tentent de se sortir par cette contorsion de langage.
La spiritualité caractérise ce qui n'est pas matière. La transcendance ajoute à cette spiritualité une notion de dépassement, de supériorité, d'au-delà. S'il fut un temps où l'au-delà de la matière pouvait n'être considéré qu'en tant qu'hypothèse, indémontrable, et donc aisément réfutable, la science, aujourd'hui, farouchement matérialiste pourtant, nous a ouvert béantes les portes d'une autre vérité que la matière et son énergie. À force de fouiller toujours plus avant dans l'infiniment petit, elle a découvert qu'en deçà d'une certaine petitesse, vertigineusement infime il est vrai, il n'est plus possible de localiser les choses, qu'ici et là se confondent avec partout, qu'avant et après ne font plus qu'un avec toujours. L'espace, le temps et la matière ne peuvent plus se comprendre à l'aide de nos concepts. S'ouvre un univers qu'on ne sait plus définir, sinon par un seul de nos mots : l'esprit. Le mur du matérialisme érigé autour de la franc-maçonnerie s'effondre. Comment sauver les meubles ? En s'appropriant cette notion nouvelle de spiritualité, en en faisant l'otage de la matière qui saura bien, un jour, nous la révéler comme un de ses sous-produits. Après tout, la masse manquante de l'univers n'est-elle pas une forme inconnue de quelque chose ? Et le boson de Higgs n'est-il pas le Créateur universel ? Le “maçoniquement” correct est sauf. "Ni dieu ni maître" peut rester au fronton du temple. Seulement, voilà ! En posant le pied sur le seuil de la spiritualité, la science a un peu poussé la porte. Et derrière, il y a ce qui ressemble bien à une transcendance, à un maître, à un Dieu !