vendredi 31 mai 2013

Théorie du genre (suite)


Pour satisfaire les fantasmes de quelques marginaux de la libido, ce président n’a pas craint d’abattre la stèle du mariage civil, symbole millénaire de la famille, source de toute vie. Sans l’innombrable succession des mariages de nos aïeux à tous, président compris, nous ne serions pas là pour en parler. 
Mais, cette hargne destructrice de taliban français ne semble pas être encore assouvie. Elle entend maintenant nier la parité homme/femme, dont pourrait néanmoins survivre et prospérer la descendance française, en accordant crédit aux élucubrations fantasques de quelques désaxés mentaux qu’en d’autres temps on enfermerait.
Il y a près de trois mille ans, des ancêtres qui ne possédaient rien de notre science contemporaine, ont écrit sous l’inspiration d’une pensée qui ne pouvait être que transcendante : 
“Dieu créa l’homme à son image ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit et il leur dit : « soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la ».“ (Genèse I, 27-28)
Aujourd’hui, quelques cervelles vides enseignent à nos enfants qu’il n’y a pas de mâle ni de femelle ; que cela est une invention de la société. Gynécologues, jetez vos cours à la corbeille, il n’y a pas de différence entre un garçon et une fille ! Et on les laisse dire. Pire, un président leur donne raison. Ainsi pense-t-il parachever sa besogne de démantèlement de la postérité française. 
Enfin, détail de dernière heure, le seul signe d’un peu d’humanisme résiduel dans la loi fiscale française, le quotient familial, devrait lui aussi passer à la trappe.
Français, Osez ! Il y va de l'avenir de vos enfants et de leurs enfants. Il faut faire cesser ce massacre.

mercredi 29 mai 2013

Théorie du genre



Je ne souhaitais pas mêler à ce blog qui se veut un atelier littéraire et un site d'expression de la pensée, des considérations de politique, tant celles-ci me paraissent subalternes et triviales. Mais lorsque l'avenir même de notre jeunesse se trouve gravement menacé, ce n'est plus de la politique, c'est de l'assistance à patrie en danger. De quoi veux-je parler ici :
48% des jeunes Français souhaitent créer un jour leur entreprise. 
Voilà qui réconforte, tant on craignait que leur ambition ne se limitât désormais à une bonne planque de fonctionnaire. Or, que fait ce président pour les encourager ? 
1°) Il démantèle l’institution millénaire du mariage dont nous sommes tous issus.
2°) Il s’attaque maintenant à nier qu’il y ait des garçons et des filles, au nom d’une idiote “théorie du genre“ dont on se demande bien quels sont les malades mentaux qui l’ont inventée : Adam et Éve, seraient une création de la société !
Quel jardinier prétendra que pour obtenir un jardin fleuri, il faut déraciner les jeunes pousses ? La volonté du président est-elle de faire de la France un désert, désert économique, désert culturel, désert moral ?

mardi 28 mai 2013

“Débaptiser“ ?


Un candidat à la “débaptisation“ avait saisi le Tribunal de Caen pour faire effacer des registres du diocèse toute trace de son baptême. Celui-ci lui avait donné raison au nom du respect de la vie privée. Le diocèse a fait appel, au motif que le baptême est un acte public, comme l’état civil, et ne peut donc être effacé.
Puis-je rappeler aux plaideurs que le baptême est aussi un sacrement, c’est-à-dire un serment, fait devant témoins, de s’unir au Christ pour une vie éternelle — excusez du peu ! —. Dès lors, si cette personne veut se défaire de ce serment fait pour elle par ses parents, je ne peux que lui conseiller de s’adresser directement au Bon Dieu…

Lunettes "intelligente"


Google vient d’inventer “lunettes intelligentes (???…)“. En fait, un dispositif permettant de filmer discrètement les gens en les regardant et les écoutant, puis de diffuser ça sur Internet ! Inutile de dire le tollé que ce machin diabolique soulève en France bien pensante. Ce à quoi, le directeur de Google aurait rétorqué : « Si vous voulez faire quelque chose et que vous voulez que personne ne le sache, peut-être devriez-vous commencer par ne pas le faire ». Ah ! Ces Américains ! Un océan nous sépare…

lundi 27 mai 2013

La fin du socialisme à la française


Ils n’ont pas compris qu’en s’attaquant à la Famille, qu’en jetant bas le symbole d’un patrimoine culturel qui appartient à tous, ils se coupaient définitivement de la jeunesse française. 
Ils n’ont pas compris que la jeunesse dans la rue aujourd’hui, un million par trois fois, est la représentation combattante de dizaines de millions de jeunes Français de l’arrière.
Ils n’ont pas compris que personne n’arrête le temps et qu’il n’est de politique qui vaille que celle de l’avenir. 
Ils n’ont pas compris que la jeunesse d’aujourd’hui fera les familles dans cinq ou dix ans, et qu’elle ne veut pas qu’on lui vole son mariage.
Ils n’ont pas compris que les vieux socialo-écolo-bobo-homo d’aujourd’hui seront remplacés dans cinq ou dix ans par cette jeunesse-là.
Ils n’ont pas compris qu’ils venaient de sonner la fin du socialisme à la française.

jeudi 23 mai 2013

Euthanasie


Un homme de 37 ans, tétraplégique depuis cinq ans à la suite d’un accident de moto, végétait à l’hôpital de Reims, entre comas et états de conscience minimale. Les médecins, avec l’accord de sa femme, avaient pris la décision de ne plus l’alimenter. Les parents du patient s’opposèrent à cette euthanasie passive. Le juge trancha en leur donnant raison. L’alimentation et l’hydratation du jeune homme furent rétablies.
Cette douloureuse affaire met en lumière la chimère qui veut laisser aux familles le pouvoir de vie ou de mort sur l’un des leurs. Va-t-on aller jusqu’à voter pour décider à la majorité des voix exprimées ? Quant aux médecins, leur rôle n’est pas non plus de décider la mort. Ils doivent avertir le plus largement possible les membres de la famille, lorsqu’en leur âme et conscience, et en l’état de la science, ils savent qu’il n’y a plus d’issue. Mais leur devoir reste

mardi 21 mai 2013

Benoît XVI

"Ne vous découragez pas à la vue des maisons effondrées, des désirs anéantis, des nostalgies évanouies. Dieu Créateur, qui répand dans le cœur d'un jeune l'immense désir du bonheur, ne l'abandonne pas ensuite quand la construction de cette maison qui s'appelle la vie devient laborieuse".
(Benoît XVI - "Mon testament spirituel" - Bayard.)

samedi 18 mai 2013

Mariage pour tous…


Bon, c’est entendu, il n’est pas inconstitutionnel de bouleverser la procédure administrative française appelée mariage. Cette parodie de mariage n’avait déjà pas beaucoup de valeur à mes yeux. Elle n’en a plus du tout. Mais au fond, ce n’est qu’une formalité de fonctionnaires municipaux.
Autre chose est de toucher aux enfants ! Car, ne nous y trompons pas, derrière cette réforme hypocrite se dissimule la volonté de certains de ravaler l’enfant humain à un animal de compagnie. Une femme sans mari veut pouvoir se faire féconder au supermarché du bébé pour tous, un homme sans femme veut pouvoir louer un utérus par internet pour neuf mois. Le tout, bien sûr, avec certificat de génome manipulé à la demande, et pedigree garanti.
Et, lorsque l’enfant mis au monde ainsi aura grandi, ses propriétaires lui rendront sa liberté d’homme ou de femme, pas tout à fait comme les autres… En espérant qu’entre temps, ceux-là ne l’auront pas mutilé, comme on commence à en entendre parler, pour forcer la nature à se soumettre à leurs fantasmes égalitaires.
Comment laisser faire pareille monstruosité ?

jeudi 16 mai 2013

Manifestation antimariage gay


À lire les commentaires des personnes interpellées par la police lors des défilés antimariage gay, il faut se rendre à l’évidence : les ordres de “casser la manif“ viennent de haut, de très haut. Et ceux de laisser faire les casseurs de banlieue ont la même origine.
L’un des interpellés, qui ne faisait que regarder « n’a pas compris pourquoi on l’attrapait et le menottait ». Cinq autres qui buvaient un verre après le sport, en jogging, mais ne faisant pas partie de la manif, « ont tous été embarqués ». Et d’ajouter : « les agents nous ont indiqué qu’ils ne faisaient qu’exécuter les ordres ». Ou encore ceci : « les gendarmes et CRS nous disent qu’ils ne nous en veulent pas, à nous, mais aux ordres qu’ils trouvent de plus en plus ridicules. On est en train de créer un climat d’insubordination ». Bientôt ils diront “Stop“.
Faut-il reprocher aux gendarmes et policiers d’obéir aux ordres, souhaiter leur insubordination ?

dimanche 12 mai 2013

Ascension (suite)


J'avais à peine rédigé le message ci-dessous, que l'Évangile du jour me remettait en mémoire ce passage oublié de Jean (17,20-26). Jésus, désignant ceux qui l’entourent, prie son Père en ces termes : 
« Je prie (…) pour que tous soient UN, comme vous, mon Père, vous êtes en moi et moi en vous ; pour que, eux aussi, ils soient UN en nous (…). Je leur ai donné la gloire que vous m’avez donnée, afin qu’ils soient UN comme nous sommes UN, moi en eux, et vous en moi, afin qu’ils soient parfaitement UN, et que le monde connaisse que vous m’avez envoyé (…). »
Je ne crois pas au hasard. Il fallait que je m’ouvre l’esprit à l’Ascension, pour que me soit révélé le sens fulgurant de cette prière de Jésus, il y a vingt et un siècles ! Ce UN dont j’ai tant parlé dans mes livres sans savoir… Ce UN du Père et du Ressuscité. Ce UN du Christ et de chaque Homme. Ce UN de tous les Hommes en leur humanité en devenir. La clef ! 

Ascension


Cette fête de l’Ascension m’a fait réfléchir. Jésus ressuscité, c’est déjà un insondable mystère. Mais, le ressuscité qui “monte au ciel“, devant témoins, quelques jours après, voilà qui mérite explications. Car, si le ciel dont il s’agit n’est que notre firmament, qu’y trouvera le Christ, s’il ne cesse d’y “monter“ ? Mille, un million, un milliard, quatorze milliards d’années-lumière, et le voilà parvenu au début du monde, réduit en ce point zéro dont tout est issu. Si le Christ, alors, par ce point origine “monte“ encore, il franchira le seuil de l’au-delà, pour s’identifier au royaume de l’immatériel où, en l’absence de temps et d’espace, tout ne peut être qu’UN. Mais, nous-mêmes, qui dans notre univers bizarre meublons un coin d’une banale galaxie, nous sommes aussi issus de ce Tout en UN, projetés on ne sait trop comment ni pourquoi à travers ce même point zéro qui engendra l’espace-temps. Nous portons donc en nous, chacun, non pas une parcelle, mais la totalité de ce Tout oublié, puisque nous contenons nécessairement le zéro qui fut son point de passage. Dès lors, lorsque le Christ retourne au Tout, au terme de son Ascension, c’est en nous qu’il pénètre, en chacun de nous à la fois. Redoutable découverte qui, brusquement, donne un sens vertigineux à l’Ascension, mais aussi à l’Eucharistie. Qu’est-ce en effet que la “Communion“, sinon le geste par lequel se renouvelle l’Ascension du Christ en nous-mêmes, porté par la sainte hostie ?

vendredi 10 mai 2013

mariage homo et état-civil


Cette histoire de mariage homo est vraiment abracadabrantesquissime ! 
Jusqu’à preuve du contraire, nous avons tous deux géniteurs, nécessairement de sexes opposés — en tout cas, tant que l’irresponsabilité ambiante n’aura pas aussi légalisé le clonage reproductif —. Pour attribuer à chacun un matricule, la loi française avait prévu de transmettre le nom du géniteur mâle. Certains se sont émus que cette règle patronymique ancestrale faisait offense à la mère. C’est vrai. Chacun a le droit de porter de façon égale dans son cœur — et pourquoi pas dans son nom ? — le souvenir de ses deux géniteurs, comme il en porte les gènes dans ses cellules. La loi a donc autorisé en 2005 l’usage du matronyme ou du patronyme, au choix. Et, comme le législateur n’aime pas imposer un choix, il a permis aussi l’usage des deux, ce qui évite de choisir. 
Ainsi, si votre grand-père paternel s’appelait Dupont ; votre grand-mère paternelle, Dubois ; votre grand-père maternel, Duval ; et votre grand-mère maternelle, Durand ; alors vous pourriez vous faire appeler :

jeudi 9 mai 2013

Laïcité


Entre 6 et 8 millions de Coptes, chrétiens d’Égypte descendants des fidèles de Marc, l’évangéliste d’Alexandrie en l’an 41, sont aujourd’hui menacés dans leur vie par la puissante confrérie des Frères musulmans, au pouvoir à travers l’actuel président et son gouvernement islamiste. Un excellent article du magazine Le Point nous fait découvrir leur nouveau pape, Tawadros II. Que dit celui-ci ? Qu’il faut rendre à César ce qui est à César, et donc à Dieu ce qui est à Dieu ; qu’une religion n’a pas vocation à se saisir du pouvoir temporel ; qu’à l’inverse, celui-ci n’a pas à s’immiscer dans la vie religieuse ; que les Coptes doivent conserver leur liberté entière de citoyens à entrer dans le parti de leur choix, et non dans un parti copte : « nous refusons l’instauration d’un parti religieux en Égypte ». Cette sagesse pourrait-elle inspirer nos démocraties qui, sous l’alibi trompeur de laïcité, livrent le pouvoir aux confréries des Frères athées ? Car la laïcité n’est pas l’athéisme.

dimanche 5 mai 2013

La théorie du chaos


Il serait intéressant de demander à Monsieur Strauss-Kahn si, les choses n’ayant pas été ce qu’elles ont été et s’il avait été élu président de la République en lieu et place du candidat de remplacement de son parti, il aurait, lui aussi, chassé de France les citoyens riches, alourdi la charge salariale de la fonction publique, libéré les délinquants, abattu les valeurs ancestrales du mariage, jeté à terre l’entente au sommet de l’Union Européenne, etc. Et si la réponse à cette question devait être négative, il conviendrait alors de méditer sur le fait étrange qu’une, somme toute, modeste aventure personnelle d’hôtel ait pu finalement conduire la France au bord du désastre et de l’explosion sociale, mettre en danger l’Europe, se répercuter sur le monde entier.
Nous sommes en plein dans l’illustration de la théorie du chaos, théorie scientifique fort sérieuse qui stipule qu’un simple battement d'ailes de papillon peut déclencher un ouragan à l'autre bout du monde. Il aurait suffi qu’une femme de chambre n’ouvrît pas la porte de la suite 2806 du Sofitel de New York à l’instant précis où son occupant sortait de la salle de bains, pour que la face du monde en soit changée de l’autre côté de l’Atlantique.

mercredi 1 mai 2013

“Droit“ des animaux.


Extrait de l’interview d’un soi-disant philosophe, rapportée dans Le Point du 25 avril 2013 :
Question
« Votre théorie consiste à dire que, face à une situation qui implique un choix à faire entre sauver la vie d'un homme et celle d'un animal, il faut privilégier celui qui a le plus à perdre. (…) Ce qui revient à dire qu'entre la vie d'un handicapé mental profond ou d'un humain plongé dans un état végétatif et celle d'un animal il faut choisir de sauver la vie de l'animal parce qu'il a un intérêt supérieur à vivre, que sa vie vaut la peine d'être pleinement vécue. Est-ce bien ça ? »
Réponse
« Considéré en tant que tel, oui, et dans la mesure où l'on parle bien d'un handicap intellectuel très profond (…), une absence totale des capacités dont jouissent certains animaux, alors oui, dans ce cas là, je choisis de sauver la vie de l'animal capable de jouir de sa vie et non pas celle de l'humain qui en est totalement incapable. »

Voilà où conduit le matérialisme borné qui