lundi 30 novembre 2015

CO2

Dans Le Figaro du 30/11/2015 : 
1 - ”La production et la consommation d'énergie représentent les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre D'ORIGINE HUMAINE" ! 
2 - Et, l’article, de désigner coupables, pèle-mêle, la consommation de pétrole, les centrales à charbon, les réacteurs nucléaires, par opposition aux éoliennes et au solaire. 
3 - Avec cette conclusion pour le moins absurde au sens de la logique mathématique : "la meilleur énergie est celle que l'on ne consomme pas" !!!

Sur cette dernière sortie : le propre de l’énergie, c’est d’être consommée. Sinon, ce n’est plus de l’énergie ! Quand on veut démontrer quelque chose, il faut au moins rester logique.
Sur le verdict du 2 : on voit, gros comme le nez sur la figure, ou plutôt gros comme une éolienne en Beauce, où sont les intérêts sous-jacents. Quant à accuser l’énergie nucléaire de produire du co2 et d’être responsable du réchauffement du climat de la Terre, cela relève au mieux de l’incompétence, au pire du “foutage de gueule”.  
Mais, remarque-t-on la galipette du raisonnement exprimé en ligne 1 ? On pourrait l’écrire autrement ; “le gaz à effet de serre D’ORIGINE HUMAINE provient de la production et de la consommation d’énergie de L’HOMME” !  Monsieur de La Palice n’aurait pas dit le contraire. Mais, lue en passant vite, cette phrase volontairement trompeuse laisse croire que l’Himalaya est en train de s’écrouler, et ses insondables fosses sous-marines de se combler, sous les coups de boutoirs de nos pots d'échappement. 
Décidément, l’écologie est une science trop sérieuse pour être confié aux écologistes. 

dimanche 22 novembre 2015

Pas peur !

Samedi 21 novembre 2015, au salon des écrivains catholiques à la mairie du VIe à Paris. Une centaine d’auteurs présentaient leurs travaux dont, souvent, l'excellence des titres m'a frappé. Une foule de visiteurs s'y sont bousculés tout l'après-midi, interrogeant, recherchant des ouvrages sur des sujets bien précis et de haut niveau, et cela malgré les contrôles de vigiles à l’entrée, plan Vigipirate oblige. Il y avait là une France qui n'avait pas peur.
Dimanche 22, à la basilique Saint-Martin à Tours. Une voiture de police avec hommes en arme est postée à l'entrée. Une solennité grandiose du Christ-Roi, présidée par l'archevêque de Tours, précédée par le pèlerinage des catéchistes de la région Centre, a fait église comble comme je ne l'ai jamais vue. Les orgues, célestes ; les chœurs, sublimes ; les chants de la foule transportée ; font vibrer les voûtes de l'édifice. Il y a là encore, une France qui n'a pas peur. 
Pourquoi faut-il qu'une telle densité d'amour ; qu’une telle profondeur de paix ; doivent maintenant être protégées par les armes ? Prophètes de malheur, mercenaires de la haine contre Dieu, perroquets bornés d'une laïcité de tartuffes, ombres occultes de vos gourous des messes noires, vous êtes une poignée malfaisante dans une foule qui n'a pas peur. 

dimanche 15 novembre 2015

La guerre.

Il faudra bien, un jour, se rendre à l'évidence que le germe qui a fait pousser dans notre société actuelle le cancer de l'islamisme identitaire qui s'exprime désormais dans le terrorisme, c'est l'intellectualisme crétin du politiquement correct, et son dogme contre nature de la laïcité. Le concept de laïcité, pour les musulmans — et aussi, hélas, pour bien des non croyants — se traduit en termes d'athéisme, de lutte contre les religions. Relayée par la puissance de lavage de cerveaux et de bourrage de crânes des média de l'audiovisuel, cette dictature de la pensée, fondamentalement antireligieuse, a rejeté les croyants dans le communautarisme, annihilant toute possibilité sociale de "vivre ensemble".  Sont nées, dès lors, des générations qui ne se disent plus musulmanes par leur foi, mais pour se définir une identité, pour se doter d'un sentiment  d'appartenance face à ce qu'elles considèrent comme l'ennemi. Et le mal touche aussi, maintenant, certains chrétiens nouveaux.C'est de cette manière que naissent les guerres civiles.

mercredi 11 novembre 2015

Français de souche, breton de racines

La France, terre d'immigration, disent certains ? Faux ! Ils mentent. Tout le monde ment aujourd’hui. Ou bien ils ne savent rien. Je suis breton. Depuis cinq siècles avec certitude, et sans doute beaucoup plus. Qui le niera ? Pendant des siècles, mes lointains aïeux ont défendu leur indépendance contre leurs deux voisins. Or, depuis cinq siècles, le duché est français ! Les Bretons ne sont pas entrés en France pour s'y installer. C'est la France qui s'est construite sur eux, par les armes et par la ruse ! Les Bretons ne sont pas des immigrés. C'est la France qui s'est introduite chez eux ! La France, souche unique, plonge l'une de ses plus solides racines dans le passé lointain de ce roc de granit, proue inusable du continent. France des druides, France des rois, France révolutionnaire, France impériale, France moderne qui désormais se cherche, toutes ces France, nées des chocs d'excès inverses, furent les fruits des multiples saisons d'un même arbre.

samedi 7 novembre 2015

Pater Noster

La traduction française du “Pater Noster” devrait subir une modification en 2017. 
Cette prière des chrétiens nous a été enseignée par le Christ lui-même. Mais, comment la traduire avec exactitude ? Or, nous sommes un certain nombre d’anciens à avoir appris et aimé un texte qui, lors de la semaine de l’Unité en 1966, a été mystérieusement modifié dans un but, paraît-il, œcuménique.
1- On disait alors ; “donnez-nous notre pain quotidien”. Outre le tutoiement, à mon goût de mauvais aloi, quelle idée a-t-on eu de remplacer cette supplique, fondamentale pour qui sait les angoisses de la famine, par “donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour” ? Il s’agit du pain quotidien. Ces deux mots font un seul substantif, la nourriture quotidienne, tant spirituelle que corporelle d'ailleurs. Le terme pain n’est là qu’en tant que symbole de nourriture. Le Pater Noster n’est pas un menu dans lequel on choisit ce que l’on va manger. Ce n’est pas du pain que l’on demande, mais “le pain quotidien”. Ce n’est pas la même chose. Quant à faire la redite “aujourd’hui” et “ce jour”, c’est au moins une faute de style, au pire, une supercherie. On sous-entend par là que demain, on en demandera autant.
2- On disait : “pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés”. Quelle idée, encore, d’y ajouter : “comme nous pardonnons aussi…” ? Comme et aussi sont redondants. C’est une laideur grammaticale.
3- On disait : “ne nous laissez pas succomber à la tentation”. Voilà qu’il a fallu dire :”ne nous soumets pas à la tentation”. Mais, de quel droit serions-nous dispensés de tentation ? La tentation fait partie de la nature humaine depuis que nos ancêtres communs furent chassés du paradis. Le Christ, lui-même y fut soumis. Il y résista. Et nous, voudrions en être exemptés ? C'est la force d'y résister qu'il nous faut demander. Ce texte-là laisse penser que les innovateurs en question ne savaient pas très bien pour quoi ils priaient.
Il semble que ce soit cette dernière erreur que l’église envisage de corriger. On parle de : “ne nous abandonne point à la tentation”. Ou bien : “ne nous laisse pas entrer en tentation”. Soit ! Mais, ce n’est pas mieux que la vieille formule traditionnelle : “ne nous laissez pas succomber à la tentation”. 
Pour ma part, et nonobstant le respect sincère, fervent et indéfectible que j’affirme envers l’Église, j’entends continuer de m’adresser à Dieu dans les termes que je ressens comme étant les plus authentiques.