dimanche 30 janvier 2022

Du néant et du hasard

 

Non ! Il n'y a ni néant ni hasard dans notre ici-bas, pas plus qu'il y en a dans son au-delà. Le paradigme du scientifiquement correct qui fait émerger la matière du vide, par hasard, est une supercherie destinée à fermer la porte de la Vérité.

Si le néant avait une réalité, rien ne pourrait en émaner. Ou alors, ce néant-là ne serait pas pur néant ! Le néant, s'il existait, ne pourrait rien contenir, par définition ! De même, rien ne pourrait y retourner, pour la même raison.

Si le hasard était apte à créer quoi que ce soit, rien ne pourrait perdurer. Ou alors, ce hasard-là ne serait pas pur hasard ! Le hasard détruit nécessairement, un jour, ce qu'il a construit précédemment, par définition ! Comment, depuis 14 milliards d'années, le hasard, s'il existait, aurait-il pu seulement construire ?

L'honnêteté intellectuelle exige que la recherche scientifique, que je me plais à louer pour ses remarquables découvertes, bannisse de son propos ces deux termes trompeurs, le néant et le hasard. Alors, seulement, la science pourra entrevoir la Vérité.

J'ai tenté cet exercice dans un livre de réflexion (*). Il ouvre un horizon vertigineux. L'origine n'est plus le néant, mais le Tout ! La cause n'est plus le hasard, mais l'Esprit.

(*)"Univers. Un autre regard" - Éditions ID France Loire

vendredi 21 janvier 2022

Lettre à Facebook

Quand votre réseau social a fait son apparition sur Internet, il y a quelques années, j'ai applaudi à ces nouvelles technologies qui, croyais-je alors, allaient permettre de dialoguer par-dessus les frontières avec tout citoyen du monde. Quel enrichissement de la pensée cela aurait pu offrir ! Le monde de l'esprit s'ouvrait à chacun des huit milliards d'êtres humains dans une conversation mondiale édifiante. Hélas ! trois fois hélas ! le commun social a déferlé sur votre réseau, transformant ce beau rêve en un mur de graffitis sur lequel chacun crut pouvoir griffonner ses rancœurs. Que manquait-il à ces conversations planétaires pour qu'elles aboutissent et  perdurent ? Imagine-t-on un banquet « d’amis » où les convives s’invectiveraient autour de la table, d’autres y déverseraient leur fiel, d’autres brandiraient la photo de leur chat… ? Dans un salon où « l’on cause », il faut un hôte ou une hôtesse qui, non seulement accueille, non seulement surveille les mots et les éclats de voix, mais entretient la lumière des conversations par son intelligence naturelle. Voilà ce qui vous a manqué ! 
Conscients de la mauvaise tournure que prenait votre plate-forme, vous mîtes en place des organismes de "surveillance" des conversations qui aggravèrent le problème en officialisant le rôle de déversoir de défoulement de vos pages. Vous introduisîtes dans la mémoire de vos ordinateurs des mots-clefs qui déclenchèrent les censures. C’est ainsi que je fus « sanctionné » (!) pour avoir qualifié certains comportements électoraux en France comme aux États-Unis, d'un gros mot de trois lettres (pas si gros que ça, donc…) commençant et finissant par les mêmes lettres que cornichon. Mais, mesdames et messieurs, il n’est pas d’épithète plus anodine, plus éloignée de la haine, qui s’applique à merveille à chacun de nous. Il désigne les gros, les grands et les petits ; les sales, les pauvres et les vrais ; bref, nous y trouvons tous chaussure à notre pied, je dis bien tous ! Franchement ! ce n’est pas en faisant la chasse à ce mot-là que vous civiliserez votre mur à graffitis. De plus, je ne vous reconnais pas la compétence pour m’apprendre à m’exprimer dans la langue de mes ancêtres. 
Mais, peut-être la sémantique en question dissimulait-elle un autre réflexe. Celui qui réagit quand on appuie là où ça fait mal… Alors, nous serions dans le domaine de la censure politique. C’est beaucoup plus grave. Ne comptez pas sur moi pour me lover dans ce moule !
Voilà pourquoi cette « peine » temporaire de censure que je vous laisse le soin de qualifier… me fait un bien fou ! Sans elle, j’aurais sans doute continué de perdre mon temps au milieu de ces « posts » insipides. Ces quelques temps de blocage sans fondement me libèrent définitivement de Facebook, de ses échanges stériles, de ses graffitis douteux, de ses placards à slogans niais,  et surtout de la bien-pensance factice de ses robots-censeurs. Certes, un contributeur en moins sur des millions ne vous importera pas. Pourtant, j'ai comme un pressentiment que mon cas ne restera pas isolé…  Je n'envisage pas d'y revenir autrement que pour y coller quelques affiches de promotion de mes livres que découvriront les passants… À ce sujet, je vous prie de ne plus me harceler avec vos appels à « booster » mes messages moyennant finance.  Vous ne pouvez pas, décemment, appeler à payer des publicités et "sanctionner" vos clients… D'ailleurs, j’ai essayé la formule ; vos « j’aime » de complaisance ne servent à rien ! 
Aux quelques vrais amis, cependant, qui purent émerger du réseau, et avec qui j’eus plaisir à converser, je propose de m'exprimer désormais par l’intermédiaire de ce blog-atelier, plus apte à l'expression de la pensée. Merci de m’y poster vos commentaires (*) qui seront toujours les biens venus et m’aideront à construire mes prochains ouvrages.
(*cliquez sur "commentaires" en bas de page)

samedi 8 janvier 2022

"Envie d'emmerder"…

 

J’ai cherché dans les dictionnaires les sens cachés de ces deux mots. J'ai trouvé, pour le premier, le synonyme "besoin". Ainsi l’envie ne serait pas un choix volontaire, mais l’expression d’un besoin subi, mental, physiologique, biologique peut-être. Voilà qui ne laisse pas d’inquiéter sur l’état de santé de celui qui en est victime.  Mais on lit aussi que l’envie serait un caprice, une fantaisie. Il y a des situations, des postes, des responsabilités qui sont incompatibles avec de telles faiblesses. Enfin, il est rappelé que l’envie est synonyme de jalousie. Est-on jaloux de plus médiocre que soi ? Être jaloux est un aveu de petitesse ! Quant au second terme, outre sa grossièreté de charretier (lesquels charretiers conservent toute mon estime), aucun dictionnaire ne fait référence à son sens littéral d’enduire de merde… Or, pour réussir cet exploit, il faut être muni, soi-même, de la matière première. Dès lors, s’il vous est donné de pénétrer dans la tanière d’un emmerdeur, n’oubliez pas votre masque, non pas à cause du virus, mais pour l’odeur.