jeudi 29 janvier 2015

"Euthanasium"

Ce Gouvernement s’apprête à autoriser l’euthanasie légale des agonisants sans espoir. On commence sournoisement par quelques ouvertures mineures de la loi. Mais, une porte entrouverte ne le reste jamais. 
Si, donc, nous devons tous passer par cette fin “aidée”, verrons-nous bientôt, par souci de bonne logistique, une aile des hôpitaux, dédiée à ce “service”, fléchée “Euthanasium”, et reliée directement par un couloir au crématorium ? Et, pourquoi ne pas procéder à la cérémonie funèbre dès son entrée, puisque la suite est écrite ? Horrible caricature, direz-vous ? Oui, caricature, en effet, de la “civilisation (?)” que nous a apportée un demi-siècle d’obscurantisme matérialiste, de négation de l’Esprit, de décadence intellectuelle et morale.
La sagesse, la charité, pour tout dire l’amour, voudraient simplement que, lorsque le malheur nous frappe dans les êtres qui nous sont les plus chers, l’on pût toujours supprimer la souffrance physique et morale de l’agonie, et accompagner par notre présence dévouée une fin de vie sereine et confiante. La science, aujourd’hui, le permet. Il faut seulement un peu d’argent pour multiplier les établissements spécialisés de soins palliatifs, et aussi regarder le Ciel.

mercredi 21 janvier 2015

Euthanasie

Un tout petit article dans la presse, qui devrait faire la une. 
Le plus grand établissement de soins palliatifs d’Europe, Jeanne-Garnier à Paris (81 lits), publie une statistique. Sur deux ans, 3% de ses patients on demandé à être euthanasiés. Et sur ces 3%, deux personnes seulement ont maintenu leur demande après la prise en charge et le soulagement par les soins prodigués.
Voilà une vérité qui va être soigneusement étouffée par la pensée unique. Ce sujet, comme beaucoup d’autres, est sous le coup des zooms médiatiques déformants. On présente un gros plan pour cacher l’arrière. La France est montrée comme submergée de vieux demandant la mort… Alors, vous voyez bien qu’il faut légaliser l’euthanasie ! Le procédé est indigne.
Quelle est la vérité ? Dans les hôpitaux, des malades (et pas seulement des vieux) souffrent. Et, à bout de la souffrance, ils veulent en finir. Mais, la solution, pour eux, ce n’est pas la mort. C’est l’accès au bénéfice de soins spécialisés qui leur assureront de continuer de vivre sereinement et dignement.
Cette statistique renforce mon propos, publié ici il y a trois mois :

vendredi 9 janvier 2015

Guerre…

On dit que l’Histoire ne repasse pas les plats. J’ai malgré tout l’impression que l’on mange toujours la même chose. Hélas, pour les jeunes, c’est à chaque fois le premier repas. En 1940, les nazis n’auraient pas lancé leurs panzers à travers la France si celle-ci n’avait pas complaisamment affiché son vide militaire et son indigence patriotique. Croyez-vous qu’aujourd’hui les nouveaux sanguinaires de l'islam auraient osé leur guerre en France s’ils y avaient vu une nation moralement forte, soudée sur sa culture chrétienne ? Trente-quatre ans de déculturation ont laissé une boîte vide qu’on appelle État laïc, béante, offerte à toutes les invasions. La France doit-elle maintenant souffrir cinq ans, comme jadis, avant qu’une coalition internationale ne la libère du joug terroriste, et qu’elle puisse enfin se reconstruire ? Y a-t-il un vieux maréchal disponible ? Y a-t-il un jeune général ambitieux de gloire ?

mercredi 7 janvier 2015

Laïcisme imbécile

Quand les Français construisaient leurs cathédrales, leurs abbayes, quand ils honoraient publiquement leur Dieu, quand la France n'avait pas honte d'être chrétienne, les mahométans d'alors n'y seraient pas venu ériger leurs minarets, profaner les églises, provoquer ostensiblement. C'est le laïcisme imbécile de la République maçonne qui est responsable de la situation actuelle. La nature a horreur du vide. Alors, en voulant vider la France de sa chrétienté millénaire, ils ont permis à l'Islam de s'y engouffrer. Pour survivre, la France n'a plus d'autre choix que d'afficher de nouveau sa culture chrétienne.

dimanche 4 janvier 2015

Épiphanie

À travers la commémoration de la visite des mages à l’enfant Jésus, et la reconnaissance qu’ils en firent de la manifestation de Dieu, c’est aujourd’hui Jésus Messie que fêtent les chrétiens.
Alors, pourquoi la galette et sa fève ? 
Parce que la date coïncide avec une fête païenne des Romains, les Saturnales. Lors de ces réjouissances populaires, et afin de déjouer les influences néfastes de Saturne, l’on inversait pendant sept jours l’ordre des rôles de chacun. Les esclaves jouaient la parodie des maîtres, et les maîtres étaient traités comme les esclaves. L’un de ceux-ci était désigné, par tirage au sort à l’aide de la fève d’un gâteau, comme roi des saturnales, puis “mis à mort” à la fin de la fête, c’est-à-dire réintégré dans sa condition d’esclave. S’il y a des volontaires…
Il n’y a donc aucune relation entre la fête chrétienne et la galette et sa fève ; entre les rois mages et le roi des saturnales.

jeudi 1 janvier 2015

2015

— 1er janvier 2015, 6 h 30, debout comme d’habitude. Je n’ai jamais fêté le Premier de l’an, parce que je n’ai toujours pas compris ce que j’aurais commémoré. Car, enfin, que se passe-t-il tous les ans, ce jour-là qui justifie pareille liesse planétaire ? Tout le monde ne s’appelle pas Sylvestre. Tout le monde n’est pas né dans la nuit. Les astres du ciel n’ont pas cessé de tourner à minuit. Les électrons de mon écran n’ont pas sauté d’orbite. La nature est en sommeil pour l’hiver, sauf les corbeaux qui continuent leur vacarme. Rien, décidément, du plus petit au plus grand de l’Univers, ne marque cet instant. Il est l’exemple même du non-évènement. Et pourtant, on s’y enivre.
— Mais, direz-vous, on change d’année !
— La belle affaire ! Alors, vous fêtez le tour complet du Soleil par notre Terre. Mais, cela se produit tous les jours. Tous les jours la Terre a un an de plus que l’année dernière… À peu près, d’ailleurs, car le tour complet n’est pas un chiffre rond de jours. Alors, pourquoi festoyer cette nuit-là, plutôt que l’une des 364 autres ?
— Parce qu’on change de millésime.
— Ainsi, vous vous festoyez pour de la comptabilité ? Pire, pour l’arithmétique !
— Quand-même, l’an 2000 fut évènement !
— C’était 2001, l’évènement comptable, c’est à dire 2000 ans écoulés depuis l’an 1. Mais, nous étions si pressés de festoyer ! De plus, nous en fîmes un évènement de ce chiffre rond parce que nous avons dix doigts. Que la nature ne nous en ait attribué que trois à chaque main — pourquoi pas ? — nous compterions vraisemblablement en base 6, et entrerions aujourd’hui dans l’année 13155. C’est en 1944 que nous aurions pu fêter l’an 13000 tout rond. Pour le prochain, 14000, il nous faudrait attendre l’an 2160 de notre numérotation.
— Bof ! On fait la fête, un point c’est tout.
— Vous avez raison, et je vous souhaite finalement une très bonne et heureuse année 011111011110 en base deux…