mercredi 28 décembre 2022

Les trois écologismes

 

Il y a trois sortes d’écologisme. 

1°) Il y a l’écologisme politique. C’est le socialisme recyclé. Ce mouvement politique ne faisait plus recette auprès des « travailleurs ». L’imposture longtemps camouflée s’était révélée sous Mitterrand. Il fallait trouver autre chose pour rassembler des voix. L’écologisme politique ferait l’affaire avec ses fantasmes faciles à vendre. 

2°) Il y a ensuite l’écologisme niais. En font partie les clients de la précédente. L’idée géniale en fut de remplacer, dans le subconscient des gens, la Terre par la « planète ». « Sauver la Terre », voilà qui ne passait pas dans les esprits. Allez donc « sauver » l’Everest inaccessible ou les fosses marines encore inexplorées, braver les dégâts sismiques ou les tsunamis meurtriers ! Cette Terre, une boule de feu emballée dans une écorce pas plus épaisse comparativement que la pelure d’une pomme, se soucie bien peu de ces pucerons humains qui lui cavalent sur la croûte. Qu’elle éternue une bonne fois, et c’en sera fini d’eux ! Autre chose était la petite planète d’Antoine de Saint-Exupéry. Elle, au moins, était à la portée de chacun. On pouvait y jouer à en être le Petit Prince, à y défendre son baobab, à empêcher les autres de venir la salir. L’utopie fit recette, et continue.

3°) Il y a enfin l’écologisme responsable. J’utilise à dessein ce qualificatif employé à tort et à travers par les précédents. Être responsable, c’est répondre de ses actes devant Celui qui nous a mis là. « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la » (Genèse I,28). Voilà qui est clair ! Nous ne sommes pas sur « Terre » pour en jouir du présent, mais pour travailler à son avenir. Cela entraine que nous devons nous gêner un peu, entreprendre et prendre des risques s’il le faut, pour préparer l’avenir de nos descendants. Par exemple, ceux-ci, si nous ne faisons rien aujourd’hui, s’entretueront pour avoir un peu d’énergie indispensable à leur survie. La Création prévoyante a mis à notre disposition une réserve colossale et inépuisable d’énergie dans le noyau du nombre incommensurable d’atomes dont est fait toute matière en ce monde. « Remplissez un verre d’eau et vous obtiendrez assez d’atomes de deutérium pour produire par fusion nucléaire l’équivalent en énergie de 500 000 barils de pétrole » (TRINH XUAN Thuan - “Les voies de la lumière”). Mais, encore faut-il apprendre à la récupérer, cette énergie cachée. C’est le devoir de tout écologiste responsable. L’empêcher est une faute contre l’écologie. En ce sens, je suis écologiste…


vendredi 23 décembre 2022

Jésus, Dieu fait chair.

Il y a vingt siècles, l’Esprit créateur surgissait en sa création. L’évènement inouï se produisait sur notre Terre. À l’échelle des temps cosmiques, nous en somme presque contemporains. Un embryon humain, engendré au sein d’une jeune vierge, Marie, princesse héritière du royaume d’Israël, se révélait tout-à-coup avoir transgressé la loi humaine de la reproduction sexuée. Neuf mois plus tard :
« Marie abaissait ses regards sur son Dieu dont elle était devenue la mère, et qui, fragile nouveau-né, était couché sur la terre devant elle ». (Anne-Catherine Emmerick - “La vie de la Sainte-Vierge“ )

Alors, apparut le miracle : 

« Ce nouveau-né ne connut nulle souillure de sang, l’accouchée n’éprouva nulle douleur. La vierge a enfanté et, après l’enfantement, continue d’être vierge. » (Évangile du Pseudo-Mathieu)

Voilà qui laisse les uns incrédules, les autres émerveillés, et les chrétiens, à genoux ! La foi est une rencontre qui n'a pas besoin de la raison pour savoir. Mais, la raison, en sous-main, manifeste sa soif de comprendre. Comment comprendre ? Comment un embryon peut-il s'engendrer en une femme, se former et naître sans "traverser" sa mère, laissant celle-ci dans sa virginité originelle ? Deux mille ans après l'évènement, la science des hommes nous apporte un début de réponse.

La substance de toute chose ou de tout être ici-bas, lorsqu'on la pourchasse dans son infiniment petit, échappe à sa matérialité, devient quantum d'autre chose qui n'est ni ici ni là, mais partout ; qui n'est ni maintenant ni après, mais toujours. Ceci n'est pas un roman de science-fiction, mais l'enseignement d'expériences de laboratoires, les lois de la physique des particules découvertes au siècle dernier. Il existe un au-delà de la matérialité, riche du Tout en Un, qui se révèle sur l'écran de notre espace-temps dès lors qu'il y a quelqu’un pour l’observer. Les particules vibratoires de l’immatériel se montrent tout à coup corpuscules de matière, à qui sait les voir. Les scientifiques du subatomique savent tous cela. La matière, en ce monde, est issue de l'immatériel ! Cela dérange le positivisme inconditionnel, car alors, on commence à comprendre.

Quelle peut-être la substance de ce Tout immatériel, sinon pensée, esprit qui, dès lors, conduit à l'Esprit ? L'Esprit, se révéla ainsi à Marie totalement attentive. Elle vit, elle entendit ce que personne d'autre n'aurait vu ni entendu. Alors, en elle, pour elle, les particules immatérielles de la Pensée de l'Au-delà se montrèrent corpuscules de chair. L’Esprit avait engendré l’embryon divin.

Mais, alors, pourquoi le saint bébé, une fois constitué en Marie, surgit-il parmi nous sans déchirer la virginité de sa mère ? La science moderne des quanta nous apprend que dès qu'il y a "décohérence" des états superposés de cet Au-delà, celui-ci livre à notre monde des particules démunies de leur dimension du Tout en Un. C’est en se succédant dans le temps que celles-ci nous enseigneront le Tout qui les a quittées, à la manière des images d’un film qui, en se déroulant devant nos yeux, nous révèlent finalement le scénario complet. Mais, l'Esprit ? L'Esprit n'est-il pas libre de transcender cette règle ? L'Esprit ainsi engendré en Marie n'a-t-il pas le pouvoir de reprendre son habit de vibration immatérielle pour renaître aux yeux des hommes sur la paille de la sainte crèche ? Plus tard, un second surgissement, un "resurgissement", une "résurrection" ébranlera à nouveau les lois de l’espace-temps. Le corps martyrisé, détruit de Jésus se sublimera, laissant en place le linceul, pour renaître, vivant, au milieu des hommes.

Grâce à la science, le mystère christique n’est peut-être plus tout à fait inaccessible aux hommes de notre siècle. Un jour viendra où Jésus sera l’évidence de l’incarnation divine. 

Je vous souhaite un joyeux et fervent Noël chrétien. 

mardi 20 décembre 2022

Bioéthique sans morale

Je n’oublierai jamais ces propos rapportés pas  Sœur Emmanuelle, je crois, d’un enfant d’une douzaine d’années qui cherchait sa survie sur les décharges de Calcutta : « Je ne sais pas d’où je viens, je ne sais pas où je vais, je ne sais pas qui je suis, je ne sers à rien…». 12 ans ! Terrifiant !

Et voilà qu’aujourd’hui, dans notre Occident nanti, une génération de quadras, purs produits de  "l’Éducation" nationale soixante-huitarde, n’a pas honte de fabriquer légalement, pour son propre désir, des enfants privés de père, de mère ou des deux, qui ne sauront jamais d’où ils viennent, où ils vont, qui ils sont !

J’ai eu la chance de connaître une longue généalogie de mes ancêtres, tant paternels que maternels. Plus de cent aïeux, dont je connais les noms et les métiers parmi bien d’autres hélas inconnus, qui m’ont donné la vie dans l’antique Forêt de Brocéliande. Je les vénère tous, un à un, comme autant de maillons sacrés d’une chaine ininterrompue depuis l’aube paléolithique de l’Homme, jusqu’au tréfonds d’un futur inconnu. Moi, je sais qui je suis ! Je suis l’un de ces innombrables maillons qu’un jour, peut-être, des descendants lointains placeront dans leur chaîne des souvenirs. 

Une dame avec qui je discutais, lors d’un salon du livre, de ces graves agressions contre la personne humaine que sont les dérives actuelles de bioéthique, me rétorqua que ce qui compte, c’est l’amour, et que ces enfants privé de leur père ou mère biologiques peuvent bénéficier d’autant d’amour. Sans doute, mais ils pourront dire, eux aussi : je ne sais pas d’où je viens, je ne sais pas où je vais, je ne sais pas qui je suis, je ne sers à rien…

Un jour viendra où ces enfants de convenance se révolteront.

dimanche 11 décembre 2022

Marie, princesse !

Petit rappel à l'occasion de ce Noël 2022, issu de l'excellent livre de Pierre Perrier "Marie, mère de mémoire" aux Éditions du Jubilé :

En 37, Hérode fait assassiner le Prince Joseph, descendant de David, héritier du trône de Juda (royaume du Sud). Sa veuve donne cependant naissance à un fils prénommé également Joseph (notre saint Joseph) qui devient ainsi le prince héritier. Elle se réfugie à Nazareth. 

À Nazareth réside Anne et Joachim héritier quant à lui de la dynastie d'Israël sur le royaume du Nord. Joachim et Anne donnent naissance à Marie qui devient donc princesse héritière du royaume du Nord.

Marie est confiée au Temple, et reçoit l'enseignement de haut niveau de Siméon Boethos (le vieillard Siméon), Grand-prêtre, tuteur de Marie, et de Hillel, le doyen des rabbis de Jérusalem, son enseignant. L’auteur du livre commente : Marie est peut-être ainsi la femme la plus cultivée d’Israël en son temps.

Marie met au monde Jésus conçu de l'Esprit Saint. Joseph épouse Marie, et reconnait l’enfant. 

Jésus est donc ici-bas le prince héritier des deux royaumes : Israël par sa mère et Juda par son père adoptif.

Voilà, direz-vous, qui pèse bien peu dans la nature vraie de Jésus incarnation de Dieu. Certes ! Mais il est troublant d'imaginer Marie, princesse et élève des plus grands précepteurs, mettant au monde  dans une étable Jésus, prince en ce monde et Fils de Dieu. 

samedi 26 novembre 2022

Avortement et constitution

 

S’agissant du fameux texte, dont tout le monde parle sans sembler le connaître, relatif à l’IVG à inclure dans la constitution j’ai trouvé sur Internet ceci : 

« La loi garantit l'effectivité et l'égal accès au droit à l'interruption volontaire de grossesse »

J’ai cherché dans le dictionnaire de l’Académie ainsi que dans le Littré le sens de ce mot "effectivité". Il n’existe ni dans l’un ni dans l’autre. Ce texte de loi n’est même pas écrit en français ! 

J’ai donc supposé qu’il voulait désigner ce qui est effectif. Les mêmes dictionnaires définissent ce dernier mot par "ce qui produit un effet réel", opposé à "affectif, qui ne produit que des sentiment". Donc la loi garantit l’effet réel de l’avortement ! Ça, on l’avait remarqué sans qu’il soit besoin d’une constitution pour le dire… Voilà qui ruisselle d’intelligence !

J’ai ensuite voulu comprendre le motif du deuxième volet de ce texte : "l’égal accès". Y aurait-il en France des personnes qui auraient accès à l’avortement par la loi, et d’autres pas ? Ou alors, s’agit-il de gommer la différence entre l’IVG justifiée par un risque médical grave et l’avortement de convenance personnelle ? La loi prétendrait-elle se substituer à la médecine ?

Enfin, je me suis arrêté sur les termes "garantir l’accès au droit". S’il y a un "droit", alors d’accord ! La loi ne peut pas autoriser le droit pour les uns et pas pour les autres. Mais, y a-t-il un "droit" ? La seule vraie question de ce sordide débat est là ! Or, que je sache, ce prétendu droit n’existe nulle part, et c’est heureux ! Alors, écrire dans la constitution un "égal accès" à un "droit" qui n’existe pas est une lamentable fumisterie.

Tout cela fait penser à un débat de clowns pour amuser la galerie, à des joutes de politiciens sans courage qui font semblant de parler d’un problème pour lequel ils ne veulent surtout pas prendre parti. J’espère que le Sénat y mettra bon ordre.

vendredi 25 novembre 2022

La paix du Christ

 Petit à petit, réapparait dans nos églises la pratique, abandonnées avec la covid, de se donner "la paix" entre voisins. À l'appel de l'officiant, on voit se déclencher un joyeux désordre. On s'interpelle d'un rang à l'autre, voire à travers la nef. On se serre la main, on se congratule avec ostentation. Cela a un petit air de fête des voisins... Certains attendent ce moment avec impatience, maugréant si l'on ne s'y plie pas, ce qui est souvent mon cas.

Le but de cette pratique est-il de rappeler la parole du Christ à ses disciples avant son arrestation et sa condamnation à mort : « Je vous laisse la paix, je vous donne Ma paix » (Jean, XIV, 27). Mais, de quelle paix s'agit-il ? Cette paix est en lui. Tout au long de sa vie terrestre, Jésus répand autour de lui une inébranlable paix divine. C’est cette force divine de paix qui soigne, qui guérit par lui, qui ressuscite même ! Cette paix dominera son arrestation, son jugement indigne, sa crucifixion, ses dernières paroles. Elle est, cette paix, celle de l'Esprit de Dieu dont il est l'incarnation. Dieu est paix ! Or, Jésus décide de nous transmette cet héritage de paix par l'intermédiaire de ses disciples. Il le fera lors de la Cène d'adieux : Dieu Lui-même, jusqu'alors présent dans son corps et dans son sang sera, par sa volonté, offert désormais à toute l'humanité, dans le pain et le vin consacrés. C'est dans ce sacrement de la sainte Eucharistie que s'opère aussi le don de la paix de Dieu. 

Alors, que viennent faire, avant, ces manifestations intempestives de "cordialités" anglo-saxonnes ? La messe n'est pas un réseau social ! C'est dans le recueillement profond qu'il faut accueillir cet héritage de la paix du Christ, don de sérénité divine.

jeudi 10 novembre 2022

"Autrice" et autres fantaisies

Voici ce qu'écrit François Cheng, de l'Académie française, dans son livre "Une longue route" (Albin Michel) : « À cet ultime stade de mon parcours terrestre, je sais que j’aurai toujours à remonter vers les hauteurs où se situe l’Académie qui, depuis près de quatre siècles, incarne une des exigences françaises les plus élevées : la vénération quasi sacrée de la langue française ». 

Voici maintenant comment m'écrit la Société des Gens de Lettres : « Chères autrices et auteurs »...  J'ai cherché le mot "autrice" dans le dictionnaire de l'Académie française. Réponse : « Il n'y a pas de résultat pour cette recherche ». J'ai cherché dans le Littré :  « Mot "autrice" inconnu du Littré » "Autrice" n'est pas un mot français ! 

La raison en est simple. "Auteur" n'est pas un métier comme institutrice ou directrice. Autre chose est de dire "une écrivaine". Le mot est, selon mon goût, d'une laideur extrême, mais "écrivain" est bien un métier. Le mot désigne directement la personne qui l'exerce. Libre à elle de l'accorder à son sexe comme n'importe quel adjectif. Mais, "Auteur" est une fonction, ou mieux : une qualité. La personne dont on parle agit en qualité d'auteur, qu'elle soit homme ou femme. Il en est de même de toutes les autres "qualités" que sont "président", "premier ministre", "préfet" etc. Les titulaires de ces fonctions n'ont aucune justification à s'en approprier le titre pour l'adapter à leur propre personne, à leur sexe, à leur narcissisme. La qualité d'auteur n'a pas plus de féminin que "la personne humaine" n'a de masculin. D'ailleurs, dirait-on "l'autrice" d'un crime ? 

Quand cessera-t-on de massacrer ainsi la langue française ? François Cheng ajoute dans son livre : « Une menace pour la langue française ne pourrait venir que des Français eux-mêmes. La langue évoluera, il dépend d’eux que ce ne soit pas dans le sens d’un avachissement ». François Cheng, Chinois immigré en France à 19 ans, ne parlait pas alors un mot de français. Aujourd'hui académicien. Quelle leçon ! 

dimanche 6 novembre 2022

La "préfète"



Un arrêté placardé en ville, concernant des travaux, je crois, est signé « La préfète de...». Cette féminisation absurde de tout m'exaspère. "Préfet" désigne la fonction, et non pas la personne qui l'exerce provisoirement. S'il est légitime de se qualifier de cordonnière quand on est femme et que l'on exerce ce métier, il est quelque peu suffisant d'assimiler la fonction préfectorale à sa propre personne. On confond le métier que l'on exerce, et la fonction que l'on occupe. Désigner la cordonnière, c'est désigner la personne. Il n'existe pas de fonction de cordonnier... Mais, désigner le préfet, c'est désigner la fonction, que celle-ci soit exercée par un homme ou par une femme. Cela est vrai pour maintes autres fonctions ridiculisées par ce nouveau sabir.

mardi 18 octobre 2022

Lamartine

Le poète et homme politique Alphonse de Lamartine s’adressant au gouvernement dont il fait partie en 1848 :

« Vous sentez-vous assez mûrs pour n’avoir d’autres maîtres que vous-mêmes ?… Assez justes pour faire droit même à vos ennemis ?... Assez magnanimes, assez cléments pour vous immoler aux autres, pour oublier les injures, pour ne pas envier les heureux, pour faire grâce à vos ennemis, pour désarmer vos cœurs de ces arrêts de mort, de ces proscriptions, de ces échafauds qui ont déshonoré ce nom sous la tyrannie populaire qu’on a appelée du faux nom de république il y a un demi-siècle ? »

(Sylvie Yvert "Il était une fois Lamartine")

samedi 8 octobre 2022

Le roman artificiel

Les nouvelles technologies fondées sur l'utilisation d'ordinateurs de plus en plus puissants vont permettre bientôt, si ce n'est déjà, de demander à la machine de rédiger elle-même un roman. Il suffira pour cela de lui faire ingurgiter de force des milliers d'œuvres littéraires de référence, puis de lui demander d'écrire un roman d'amour en deux cents pages qui se passe à tel endroit, le tout à la manière de tel écrivain à succès.

La mode veut que l'on appelle cela "intelligence artificielle". Je crois que l'on a sombré, au contraire, dans le puits sans fond de la non-intelligence. Car, l'intelligence n'a rien à voir avec la performance électronique d'une machine. L'intelligence est spécificité de la personne humaine, don à la créature qui trouve sa source dans l'immatérialité de l'être. C'est cette intelligence-là, naturelle, voire surnaturelle, que l'écrivain tente de transmettre par sa plume, comme le compositeur le fait avec les notes, et l'artiste avec son pinceau. La machine n'y aura jamais accès. 

Par ailleurs, s'ouvre avec ces techniques l'épineuse question des droits d'auteur. Quel droit aurait le commanditaire d'une telle construction préfabriquée de s'en prétendre l'auteur ? Où serait, dans cette suite de mots arrangés par la machine, la pensée de l'auteur, c'est-à-dire son intelligence ?

Les écrivains crient au plagiat. Les éditeurs montent aux créneaux. Les lecteurs choisiront ce qu'ils veulent consommer. Ou bien l'artifice de l'intelligence électronique retombera tout seul comme une mauvaise mayonnaise, ou bien l'intelligence humaine est décidément en voie de disparition. 

mardi 4 octobre 2022

Travail…

 

Le Figaro publie une analyse intéressante sur « Les Français et le travail ». Depuis ces deux années de télétravail où il fut possible de se "la couler douce" en recevant néanmoins son salaire, lesdits Français — et leurs voisins aussi — n'entendent plus revenir à la contrainte "d'aller bosser". Ils veulent privilégier désormais la vie de famille en consacrant le minimum à leur travail externe, juste ce qu'il faut pour justifier leur modeste salaire. J'y verrais volontiers un sens à la vie respectable, si cette philosophie domestique nouvelle ne se heurtait à deux obstacles qu'il faudrait surmonter. D'une part, s'agissant de la famille, la pensée unique sponsorisée par d'obscures puissance de l'argent, véhiculée par les média aux ordres et l'Éducation nationale gauchiste, s'emploie à la détruire. Alors, à quoi bon se consacrer à ce qui disparaîtra si l'on ne se bat pas pour sa défense ? D'autre part, les revendications bruyantes déclenchées ici et là pour le pouvoir d'achat laissent présager que cette philosophie généreuse se brisera vite sur les réalités économiques. 

La vérité qui se cache derrière ce mouvement d'humeur, sans doute passager, est qu'il ne concerne que les personnes, trop nombreuses il est vrai, qui sont employées à des tâches sans intérêt, sans le moindre espoir de valorisation. Je ne crois pas qu'un vrai professionnel, quel qu'il soit, soit victime de ce syndrome. Et cela ne se limite pas aux grandes professions. C'est aussi vrai pour un maçon, une cuisinière, tout métier dont on est fier. Alors, si l'on veut tirer l'enseignement de cette période de pandémie, c'est vers cette recherche de valorisation des emplois qu'il faut travailler. Il n'est pas normal qu'au vingt et unième siècle, encore, l'on n'aime pas son métier.

mercredi 28 septembre 2022

Liberté, égalité, fraternité…

 

Dans le triptyque républicain « Liberté, égalité, fraternité », Les deux premiers commandements sont antinomiques. Si l’on laisse chaque citoyen libre de grandir, on ruine de facto l’égalité, puisque tout le monde ne peut grandir à la même vitesse ni jusqu’au même niveau. Si l’on impose l’égalité par des mesures nécessairement coercitives, on enterre par voie de conséquence la liberté. Quant au troisième vœu, il devient utopie. À quoi peut bien servir la fraternité, s’il n’y a que des individus strictement égaux ?

dimanche 21 août 2022

Sondes "Voyager"

 

Il y a 45 ans, des hommes lançaient dans l'espace deux sondes "Voyager". Celles-ci sont aujourd'hui à près de 24 milliards de kilomètres de distance pour l'une, 20 pour l'autre ! À cette distance, nul ne peut pas les voir telles qu'elles sont, mais telles qu'elles étaient hier... Pour savoir ce qu'elles sont aujourd'hui, il faut attendre demain...

Ce qui me stupéfie, c'est qu'à cette distance, et après 45 ans, tout cela fonctionne encore ! Saluons l'exploit technique ! 

Mais, ce qui m'interpelle plus encore, c'est que l'homme, cet infime puceron qui fourmille sur la croûte terrestre, ce soi-disant parasite tant décrié aujourd'hui par les sots, ait été capable de comprendre l'Univers, de partir l'explorer, de transmettre ses découvertes aux générations futures. 

Non, l'homme n'est pas un animalcule inutile ! Dernier prodige de la Création, l'Être humain est l'image corporelle qui s'ignore, d'une vérité qui le transcende. En lui  retentit l'appel du savoir que la seule matière ne peut justifier. Oui, vraiment, l'Homme mérite une majuscule ! 

Je pensais à cela en écoutant ce matin le prêtre consacrant les saintes hosties : « Tu créas l'Homme à Ton image, et lui confias l'Univers »…

Pour en lire plus sur l'Univers : "Univers. Un autre regard"




dimanche 19 juin 2022

Laïcité

 

La laïcité est une chimère. Cela n'existe pas ! Ce n'est qu'un ersatz de dieu. Depuis que l'homme existe, il a besoin de dieux. Quand des peuples se disent athées, les individus sont religieux. La foi de l'individu qui s'exprime le plus souvent dans la peine ou le malheur, n'émane pas de sa raison, mais de son être profond. S'il en appelle à l'au-delà, c'est qu'il y a un au-delà ! Des adorateurs du Soleil, des mythologies grecques et latines, de Bélénos de nos ancêtres les Gaulois jusqu'à nous, aucune civilisation ne s'est passé d'un dieu. Des sots, au cours de l'Histoire, ont souvent voulu combattre Dieu en inventant à Sa place des dieux laïcs. Dans un passé pas si lointain, nos aïeux imbéciles noyèrent les prêtres, puis bricolèrent un dieu "Raison" grotesque pour remplacer le Transcendant que leur cogito infirme ne pouvait comprendre. Cela recommence aujourd'hui avec cette déesse Laïcité et ses acolytes Planète et République. Il n'a pas échappé à l'Islam guerrier qu'il y avait là une place à prendre. La nature a horreur du vide religieux. Le dieu Raison fit beaucoup de malheurs, puis fut jeté aux gravats. Si l'Homme est à l'image de Dieu, le Modèle casse le miroir quand Son image est trop laide. Voilà ce qui nous attend. Mais, avant, nous allons souffrir par la bêtise de certains.

vendredi 13 mai 2022

Trou noir #Sagittarius A*

 


Les astronomes viennent de nous montrer la première image, jamais vue encore, du trou noir 
supermassif "Sgr A*" caché au centre de notre galaxie. L'exploit scientifique est remarquable ; il faut en lire le récit. Mais, là n'est pas mon propos. Ce monstre débusqué se situerait, d'après ce que j'en lis, à 27.000 années-lumière de distance, au centre de notre disque galactique qui mesure en effet environ 100.000 années-lumière de diamètre. C'est-à-dire qu'il se situe à 270 millions de milliards de kilomètres de distance dans l'espace, mais c'est-à-dire aussi à 27.000 ans de distance dans le temps ! Ce que nous voyons n'est donc pas ce qui est, mais ce qui était il y a 27.000 ans ! À cette époque vivaient sur Terre nos ancêtres de Cro-Magnon qui exerçaient leur art pariétal sur les parois de leurs grottes. Ce trou noir est-il toujours là aujourd'hui ? Nous n'en savons rien ! Pour le savoir, il nous faudra attendre que la lumière nous en parvienne… dans 27.000 ans ! Nos descendants, à cette date, le sauront peut-être, s'il existe encore une humanité quelque part…  

Qu'est-ce que cela change, direz-vous, à l'épopée scientifique ? Rien en effet. Mais alors, pourquoi la communication qui en est faite dissimule-t-elle soigneusement cette vision des choses ? Parce que celle-ci met en lumière quelques mystères de notre Univers que le scientifiquement correct matérialiste n'aime pas aborder. J'ai longuement développé ce sujet dans mon livre "Univers. Un autre regard".

vendredi 29 avril 2022

Ainsi va la vie. Elle passe... et l'on passe à côté !

Des étagères encombrées de boîtes de diapositives, qui n'a pas cela chez soi ? Une vie saisie sur ces petits carrés de pellicule ; les évènements de famille ; les enfants au berceau ; les voyages autour du monde, pour ceux qui purent se les payer... Et maintenant, qui les regarde ? Personne ! Les enfants ? Ils n'auront de toute façon pas le matériel pour les "visionner". Les scanner ? On peut, mais quel travail fastidieux ! Nous voulions les immortaliser, ces évènements... Mais, ils sont morts ! Les avons-nous vécus, au moins, ces moments heureux passés l'œil rivé sur l'oculaire ? Je me souviens d'un ami avec qui je visitais un pays lointain, moi, la caméra au poing, lui, les mains dans les poches. Je m'étonnais qu'il n'eût pas d'appareil photo. Il me répondit : pour quoi faire ? Je n'ai personne à qui les montrer ! Mes yeux et ma mémoire en garderont bien plus que toi... Ainsi va la vie. Elle passe... et l'on passe à côté !

Aujourd'hui, les nouvelles générations ne passent pas dans la vie, appareil photo à la main, mais "smartphone" sous le pouce. Ils traversent la ville l'œil rivé sur leur minuscule écran. Prendre l'air à la campagne ? Ils ne regardent que ledit écran... Dans le train, le bus, ou même en voiture, même chose...À table ? Doit-on poser son téléphone à gauche ou à droite de l'assiette ? Si on leur demande ce qu'ils ont vu dans la journée ? Rien ! Ainsi va leur vie. Elle passe... et ils passent à côté ! 

samedi 23 avril 2022

Non ! je ne me rendrai pas complice des agressions contre la vie humaine !

Non ! je ne me rendrai pas complice des agressions contre la vie humaine prônées par Monsieur Macron, et non dénoncées par Madame Le Pen !

Que veut dire cette injonction du Livre de la Genèse (III, 21-22) :

« Yahweh Dieu dit : Voici que l'homme est devenu comme nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il n'avance pas sa main, qu'il ne prenne pas aussi de l'arbre de vie » ?

Elle veut dire qu'il y a quelque trois mille ans, un prophète, Moïse, nous transmettait la révélation que, l'homme ayant quitté l'animalité pour entrer dans la dimension de l'être sachant, il lui était cependant interdit de faire usage de ce savoir pour tenter de créer lui-même la vie, ou la détruire. Il traduisait cela, en termes poétiques par l'image du fruit consommé de l'arbre de la connaissance, puis de l'arbre de vie.

Or, voici que ce siècle, auquel nous avons le triste privilège d'appartenir, est le premier de l'humanité à oser transgresser cette interdiction pour tenter de jouer à être Dieu. Avortement sans limite, PMA d'orphelins de père, GPA d'orphelins de mère, manipulations transgenres, création d'embryons chimères, euthanasie… en se livrant à ces turpitudes d'apprentis sorciers, nos générations sont les premières de l'Histoire humaine à oser « avancer la main » pour voler le fruit de l'arbre de vie. 

Comment ce matérialisme obtus peut-il prétendre « sauver la planète », et « en même temps » condamner la vie humaine sacrée qui s'y développe ? Il se trouve que la France choisit pour cinq ans son chef d'État. Ce sujet passe, à mes yeux, avant tous les autres critères de choix. La retraite, le pouvoir d'achat, l'immigration, l'insécurité, la guerre même sont les soucis légitimes, mais qui concernent notre présent. L'attentat à la vie, lui, menace l'avenir du genre humain. Les programmes des deux candidats procèdent, l'un de la transgression volontaire, irresponsable et avouée de l'injonction divine, l'autre du détournement du regard. Je refuse d'associer ma voix à l'un comme à l'autre de ces agissements sacrilèges.

 

lundi 11 avril 2022

J'aurais voulu…

Le candidat à l'élection présidentielle de 2022 qui voulait que « la France restât la France » n'avait en effet aucune chance de l'emporter : les habitants de la France — de ce qu'est devenue la France — ne veulent pas que la France reste la France. 

* J'aurais voulu que l'on continuât d'enseigner l'histoire de la France aux enfants de mes enfants. Les habitants de ce qu'est devenue la France veulent qu'on invente une autre Histoire. 

* J'aurais voulu que l'on entendît encore sonner l'angélus dans les villages de la France des enfants de mes enfants. Les habitants de ce qu'est devenue la France veulent entendre psalmodier autre chose. 

* J'aurais voulu que l'on cessât de fabriquer artificiellement, dans la France des enfants de mes enfants, des orphelins de père pour couples de femmes ; que l'on n'autorisât pas la location d'utérus pour engendrer des orphelins de mère pour couples d'hommes. Les habitants de ce qu'est devenue la France s'en moquent. 

* J'aurais voulu que l'on ne tuât pas les bébés non désirés dans le ventre de leur mère. Les habitants de ce qu'est devenue la France le veulent. 

* J'aurais voulu que les apprentis sorciers ne manipulassent pas les embryons humains pour en faire des chimères expérimentales. Les habitants de ce qu'est devenue la France ne s'en émeuvent pas.

* J'aurais voulu que l'on ne tuât pas les vieillards encombrants. Les habitants de ce qu'est devenue la France ont voté pour qu'on laisse faire.

Il y a trois ou quatre mille ans, à l'âge où naissait l'écriture, quelqu'un — Moïse ? — nous transmettait ce commandement de Yahweh Dieu : « Voici que l'homme est devenu comme nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il n'avance pas sa main, qu'il ne prenne pas aussi de l'arbre de vie » (Genèse III, 21-22). Cette génération est la première qui ait osé jouer à être Dieu pour créer ou détruire la vie. Si Dieu est, il n'est pas possible qu'Il laisse impuni pareil outrage. Si Dieu n'est pas, alors rien n'a de sens. Tremblons que la punition soit lourde, très lourde ! Ce sera peut-être le prix à payer pour que les enfants de mes enfants rebâtissent leur France.

dimanche 3 avril 2022

Sexualité

 

Un évêque s'exprimait récemment sur un réseau social en ces termes : « L'homosexualité n'est pas un péché ». Je n'ai pas vocation à en juger. Cependant, il me semble naturel de chercher à  comprendre l'enjeu du problème.

Qu'est-ce que la sexualité ? Les dictionnaires la définissent comme, d'une part l'ensemble des attributs spécifiques à chacun des deux sexes du monde vivant, d'autre part, l'ensemble des pratiques propres à la satisfaction du plaisir sexuel de chacun de ces sexes. 

La première question qu'il faut se poser est : pourquoi y a-t-il systématiquement deux sexes différents dans le monde vivant, même si, parfois et exceptionnellement, leurs attributs peuvent se regrouper dans un même individu hermaphrodite ? Qu'en serait-il d'un monde où n'existerait qu'un seul sexe ?

Et, la seconde question : pourquoi certaines pratiques dites sexuelles déclenchent-elles, systématiquement semble-t-il, le plaisir ? Qu'en serait-il d'un monde où lesdites pratiques sexuelles engendreraient l'indifférence, voire la douleur ?

La réponse à ces deux questions est la même : sans la sexualité, il n'y aurait tout simplement pas de monde vivant ! Que l'on considère l'Univers comme une création intelligente — ce qui est mon opinion — ou comme le résultat d'un hasard — auquel je ne crois pas — force est d'admettre que la sexualité est le moteur incontournable de la vie. Si le moteur s'arrête, la vie s'arrête !

Dès lors, on ne fera pas l'économie d'une troisième question : en quoi la vie est-elle nécessaire ou au moins utile en cet Univers ?

Là, nous devons nous référer, pour répondre, aux dernières découvertes de la science des hommes ; je veux parler le la mystérieuse physique quantique. Toute la matière de l'Univers observée dans son infiniment petit se résume à des particules qui, en deçà d'un certain seuil de petitesse, ne se montrent matière que si on les observe. Sans observateur, elles basculent dans l'immatériel, une sorte de vibration du vide — pour moi, la pensée de l'Esprit —. Or, qui peut être l'observateur, sinon un être vivant doté de conscience ? L'être humain semble bien être la seule créature répondant à cette définition.

La conclusion s'impose : sans le vivant, point d'observateur ; sans l'observateur humain, point de matière ! Il fallait que la Création allât jusqu'à l'être humain pour que la matière eût une existence avérée. La sexualité, dès lors, n'est pas seulement le moteur de la vie, elle est le vecteur de l'énergie de la Création pour l'accomplissement de son dessein :

" Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la" (Genèse I, 28).

Alors, l'homosexualité est-elle un péché ? Elle est en tout cas une tricherie face à cette injonction. Mais, il y en a d'autres.

vendredi 11 mars 2022

Une « étude colossale »…


Le Figaro sert aujourd'hui dans ses pages saumon Économie une « Étude colossale » de la Direction statistique du Ministère du Travail, intitulée : « Ces métiers qui recruteront en masse à l'horizon 2030 ». 

Quels sont-ils ? 


* Agents d'entretien

* Enseignants

* Aides à domicile

* Aides-soignantes

* Conducteurs de véhicules

La France de 2030 sera une gigantesque ambulance !

L'industrie ? Rien ! L'automobile, l'aéronautique ? Négligeables ! L'énergie ? Inutile ! Le bâtiment ? Absent ! Les routes, les ponts, les tunnels ? Ringards ! L'élevage, l'agroalimentaire ? Plus besoin ! On ne fabrique plus rien dans ce pays ! 

Craignons que le réveil ne soit douloureux ! Quand j'étais moi-même à l'âge de la recherche d'orientation professionnelle, mon père me suggéra, sous toutes réserves, les Ponts-et-Chaussées. On sortait de la Seconde Guerre mondiale. Le pays était saccagé. Tout était à reconstruire. Je choisis en effet, sinon les Ponts-et-Chaussées à proprement parler, les études d'ingénieur des Travaux publics. Suivirent cinquante ans d'une carrière passionnante. 

Si notre génération s'était contentée de conduire des ambulances, nul doute que nous ne serions pas là pour rédiger et lire de telles « études colossales »… 

vendredi 4 mars 2022

Réveil National ?

La guerre en Ukraine aura permis de découvrir tout à coup la folle politique de réduction des budgets militaires en Europe. Dans les démocraties, par définition, c’est le peuple qui a le pouvoir. Or ce peuple n’a aucune compétence pour analyser les évènements, faire la moindre prospective pour organiser l’avenir, et finalement exercer ce pouvoir. Quant à ses élus qui devraient faire ce travail pour ledit peuple, ils n’ont d’autre souci que d’être réélus, et, pour se faire applaudir, surfent sur les lubies du moment de ce peuple incompétent. Voilà comment tout part à vau-l’eau. C’est ainsi que, pour les nouvelles générations bisounours qui n’ont jamais connu de guerre, l’armée ne servait à rien. Alors, les élus en ont réduit les budgets, de  mandat en mandat. Tout à coup, l'on se réveille, on prend peur, on réarme, mais c’est trop tard. Le même scénario désolant se joue avec l’énergie. Une catastrophe mondiale arrivera un jour qui fera découvrir que pour survivre, l'humanité a besoin d’énergie abondante et accessible à tous. Alors, on abandonnera les gadgets pour réinvestir dans le nucléaire, seule réserve à la hauteur des enjeux. Et que dire de l’extravagante folie qui s’est emparée du domaine de la biologie qu’on ose encore appeler bioéthique ? PMA pour lesbiennes, GPA pour gays, avortements en libre service, manipulations génétiques d’embryons humains… Croit-on éviter le désastre génétique et social qui s’annonce ? Alors, une fois encore, le peuple se réveillera affolé, et les élus surfeurs essaieront de combattre piteusement ce qu’ils ont laissé faire, voire encouragé parce que c’était bon pour leurs sondages. 

La démocratie ne fonctionne que chez des peuples éclairés. La vieille Europe a dépassé ce stade, et est entrée dans sa phase de décadence intellectuelle et morale.  Faudra-t-il tous ces coups de semonce douloureux pour sonner le réveil ? Si j’avais un parti politique à créer, je l’appellerais peut-être RN. Mais cela voudrait dire  Réveil National. 

vendredi 18 février 2022

À propos du terrorisme islamique

 

La presse parle beaucoup, en ce moment, du bon islam et du mauvais islam, comme s’il s’agissait du cholestérol… Restons sérieux. Il n’y a pas deux islams, comme il n’y a pas deux chrétientés. Par contre, dans toute religion, il y a les vrais disciples, et les faux.

Le réflexe populaire, face aux violences perpétrées sur notre sol par un terrorisme qui se déclare islamique est la répression : « yaka » obliger… « yaka » interdire…  « yaka » les renvoyer chez eux… Comme les gouvernements de la République n’ont d’autre souci que de plaire à l’électorat, ils adoptent cet état d’esprit, sans avoir cependant le pouvoir de mettre en pratique ces « yaka ». Du coup, rien ne se fait, et l’ennemi jubile. Les épisodes sur le port du voile, les allocations familiales aux parents d’enfants délinquants, les expulsions, etc. relèvent de ces velléités.

Pour résoudre un problème, il faut commencer par bien le poser. Quel est-il ?

Premier paramètre incontournable : il y a aujourd’hui parmi les citoyens français réguliers un pourcentage important, soigneusement dissimulé par le politiquement correct, mais là quand même, d’immigrés récents musulmans. C’est un fait nouveau, mais un fait ! Alors, on dira qu’il ne fallait pas les faire venir. Peut-être, mais cela ne sert à rien de dire cela.

Deuxième élément du problème : parmi ces nombreuses familles d’immigrés, il y a une proportion majeure de personnes qui ne demande qu’une chose, c’est d’être reconnus Français comme les autres. Les slogans entendus ici et là : « on est chez nous… » montre bien que là est l’endroit qui fait mal quand on appuie dessus.

Troisième donnée du problème : l’islamisme guerrier, car c’est de cela qu’il s’agit, prospère, en France, chez les jeunes essentiellement, les enfants ou petits-enfants des immigrés en question. Qui manipule ainsi ces jeunes ? L’Ennemi avec un grand E qui se cache derrière diverses confréries, organisations, mouvements, voir États du monde musulman. Quel est son argument ? Un islamisme guerrier enseigné à partir du Coran revisité. Que veut- il ? La France sans les Français, et pourquoi pas, l’Europe ! Il en a les moyens financiers, tant que la manne du pétrole  ne s’est pas tarie. Quelle est sa stratégie ? Engendrer un mouvement de représailles contre tous les immigrés qui, alors, déclenchera la guerre sur notre territoire. L’Ennemi sait qu’ils la perdra par les armes, mais qu’il la gagnera par la politique. L’exemple de la guerre d’Algérie n’est pas oublié. Pourquoi l'Ennemi recrute-t-il chez les descendants d’immigrés ? Parce que le terreau des jeunes est fertile, et que toute mauvaise graine y pousse facilement. 

Or, que trouve cet ennemi en face de lui ? Un pays chrétien ? Oui, mais depuis la sinistre époque de la Révolution où l’on noyait les prêtres, le clergé est à peine toléré, et en tout cas rigoureusement interdit de tout gouvernement. L’Ennemi le sait bien qui n’a donc comme adversaire qu’une idéologie laïcarde, anticléricale, qui monopolise le pouvoir à travers ses propres confréries. L’Ennemi se serait-il attaqué ainsi à la France s’il avait su se heurter à une nation chrétienne unie et puissante dans ses convictions  ? Certainement pas !

S’éclairent, dès lors, deux réponses au problème posé :

La première : ce n’est pas en attaquant la chrétienté comme il le fait bêtement, que l’État français soi-disant laïc neutralisera l’islamisme. Si notre nation veut éviter la guerre contre l’islam, il lui faut d’abord affirmer fortement que la France est un pays chrétien, et qu’elle entend le rester. Cette affirmation n’interdit en rien la pratique d’autres religions, mais elle désarme toute velléité de combat de la part de ces dernières. Les laïcards ont une lourde responsabilité dans les attentats actuels.

La seconde : Pourquoi les jeunes se laissent-ils si facilement enrôler ? Je l’ai dit, le cri « on est chez nous… » montre qu’ils ne s’y sentent pas vraiment. Diraient-ils cela s’ils se sentaient « chez eux » ? Or, qu’on le veuille ou non, ils sont bel et bien « chez eux » ! On peut s’interroger sur l’opportunité de l’immigration de masse organisée dans les années Mitterrand, mais on ne fera pas tourner l’horloge à l’envers, même s'il est encore temps, par contre, de couper la tête à l’idéologie criminelle du grand remplacement.

Pour donner à ces jeunes ce sentiment d’appartenance, il ne suffit pas de leur aménager des terrains de foot. C’est le comportement général du peuple français qui est en cause. Il y a, sur ce sujet-là, toute une culture à mettre en place de part et d’autre. Un gouvernement responsable, et intellectuellement honnête, doit le dire, le redire, et l’enseigner.

Alors, et alors seulement, face à une France chrétienne et qui agit en tant que telle, d’une part, et à des jeunes descendants d’immigrés qui se savent « chez eux » malgré leur religion, d’autre part, le terrorisme islamique ne trouvera plus ici le terrain de ses exactions. Restera à le combattre à l’extérieur. C’est un autre sujet.



mercredi 9 février 2022

Déficit commercial de la France !

Imaginez une entreprise qui achète 17% de plus qu’elle ne vend… Imaginez un ménage qui dépense 17% de plus qu'il ne gagne… Eh bien ! c'est le cas de la France ! Cela s'appelle le déficit commercial. Qu'espère-t-on ?  Que cela va durer ? 

Cette incurie ne se retrouve ni en Allemagne ni en Italie. L'Europe, voire l'Occident, a souvent bon dos. Là, il s'agit bel et bien d'un mal français, gaulois… La pandémie a pourtant mis sous éclairage aveuglant cette maladie gravissime. Au confinement nécessaire, la France a répondu par le télétravail. Comme si travail était désormais synonyme d'ordinateur… Comme si nous allions faire tourner une industrie en restant dans nos pantoufles, voire au lit, avec un portable sur les genoux… D'ailleurs, quels parents encouragent leurs enfants, quels enseignants encouragent leurs élèves,  à faire carrière dans l'industrie ?

Pourquoi ne fabriquons-nous plus rien ou presque, en France ? Parce que la sueur gauloise coûte trop cher. Alors, nous achetons du tout fait… Et, pourquoi le travail français coûte-t-il si cher ? Non pas parce que les salaires dans l'industrie sont trop élevés — il suffit d'observer les manifestations au sujet du fameux pouvoir d'achat pour s'en convaincre  — mais parce que l'État le taxe, l'impose, l'écrase. L'oisiveté est encouragée, le travail est puni ! Même l'écologie politique à la mode s'en mêle pour punir l'industrie !  Je cherchais sur Google une image pour illustrer cet article. Je n'ai trouvé que des cheminées qui fument… Une fixette !   

Et l'on s'étonne de découvrir tout à coup, en France, un déficit commercial de 85 milliards !

vendredi 4 février 2022

#Facebook (suite)

Dans un précédent article de ce blog-atelier (Lettre à Facebook - 21/01/2022), j'expliquais les raisons qui m'avaient conduit à me sortir de #Facebook en tant que contributeur. Je ne tolère pas qu'un prétendu "comité de surveillance" se permette de censurer mes messages ou mes commentaires, sous couvert d'une éthique sans intelligence. Je précisais toutefois : « Certes, un contributeur en moins sur des millions ne vous importera pas. Pourtant, j'ai comme un pressentiment que mon cas ne restera pas isolé ». 

Or, voilà que, deux semaines après, j'apprends par la presse (Le Figaro 04/02/2022) que : « Le réseau social Facebook a perdu 1 million d’utilisateurs quotidiens entre le troisième et le quatrième trimestre 2021… Une action en chute de 25 % à l’ouverture des échanges… Plus de 200 milliards de dollars de valorisation boursière partis en fumée… Le bénéfice net du quatrième trimestre affiche un recul de 8 %…» !

Hasard ? Intuition  inexpliquée ? Ou simple bon sens ? 

jeudi 3 février 2022

Exaflop !

La course à la puissance de calcul des ordinateurs à travers le monde est vertigineuse. On compte désormais cette capacité en milliards de milliards d’opérations par seconde, unité qu’on appelle "exaflop" (floating point operation per second, in english) ! Il fallait l’inventer… La performance actuelle des meilleures machines (Japon, États-Unis, Chine) est encore insuffisante pour satisfaire l’enjeu. Quel est cet enjeu ? Mettre toute l’humanité dans un environnement social virtuel !

Dieu créa le Ciel et la Terre, et y mit l’Homme. L’Homme va refaire tout ça ! Ce sera certainement mieux…

Nous allons vers une humanité où quelques-uns régneront sur un troupeau décervelé, artificiellement inséminé, avorté ou euthanasié à la demande, mais nourri de virtualités qui le rendront béat. 

En attendant le désastre, des fortunes se créent.

https://sites.google.com/site/bernardhuetoserpenserautrement/home

dimanche 30 janvier 2022

Du néant et du hasard

 

Non ! Il n'y a ni néant ni hasard dans notre ici-bas, pas plus qu'il y en a dans son au-delà. Le paradigme du scientifiquement correct qui fait émerger la matière du vide, par hasard, est une supercherie destinée à fermer la porte de la Vérité.

Si le néant avait une réalité, rien ne pourrait en émaner. Ou alors, ce néant-là ne serait pas pur néant ! Le néant, s'il existait, ne pourrait rien contenir, par définition ! De même, rien ne pourrait y retourner, pour la même raison.

Si le hasard était apte à créer quoi que ce soit, rien ne pourrait perdurer. Ou alors, ce hasard-là ne serait pas pur hasard ! Le hasard détruit nécessairement, un jour, ce qu'il a construit précédemment, par définition ! Comment, depuis 14 milliards d'années, le hasard, s'il existait, aurait-il pu seulement construire ?

L'honnêteté intellectuelle exige que la recherche scientifique, que je me plais à louer pour ses remarquables découvertes, bannisse de son propos ces deux termes trompeurs, le néant et le hasard. Alors, seulement, la science pourra entrevoir la Vérité.

J'ai tenté cet exercice dans un livre de réflexion (*). Il ouvre un horizon vertigineux. L'origine n'est plus le néant, mais le Tout ! La cause n'est plus le hasard, mais l'Esprit.

(*)"Univers. Un autre regard" - Éditions ID France Loire

vendredi 21 janvier 2022

Lettre à Facebook

Quand votre réseau social a fait son apparition sur Internet, il y a quelques années, j'ai applaudi à ces nouvelles technologies qui, croyais-je alors, allaient permettre de dialoguer par-dessus les frontières avec tout citoyen du monde. Quel enrichissement de la pensée cela aurait pu offrir ! Le monde de l'esprit s'ouvrait à chacun des huit milliards d'êtres humains dans une conversation mondiale édifiante. Hélas ! trois fois hélas ! le commun social a déferlé sur votre réseau, transformant ce beau rêve en un mur de graffitis sur lequel chacun crut pouvoir griffonner ses rancœurs. Que manquait-il à ces conversations planétaires pour qu'elles aboutissent et  perdurent ? Imagine-t-on un banquet « d’amis » où les convives s’invectiveraient autour de la table, d’autres y déverseraient leur fiel, d’autres brandiraient la photo de leur chat… ? Dans un salon où « l’on cause », il faut un hôte ou une hôtesse qui, non seulement accueille, non seulement surveille les mots et les éclats de voix, mais entretient la lumière des conversations par son intelligence naturelle. Voilà ce qui vous a manqué ! 
Conscients de la mauvaise tournure que prenait votre plate-forme, vous mîtes en place des organismes de "surveillance" des conversations qui aggravèrent le problème en officialisant le rôle de déversoir de défoulement de vos pages. Vous introduisîtes dans la mémoire de vos ordinateurs des mots-clefs qui déclenchèrent les censures. C’est ainsi que je fus « sanctionné » (!) pour avoir qualifié certains comportements électoraux en France comme aux États-Unis, d'un gros mot de trois lettres (pas si gros que ça, donc…) commençant et finissant par les mêmes lettres que cornichon. Mais, mesdames et messieurs, il n’est pas d’épithète plus anodine, plus éloignée de la haine, qui s’applique à merveille à chacun de nous. Il désigne les gros, les grands et les petits ; les sales, les pauvres et les vrais ; bref, nous y trouvons tous chaussure à notre pied, je dis bien tous ! Franchement ! ce n’est pas en faisant la chasse à ce mot-là que vous civiliserez votre mur à graffitis. De plus, je ne vous reconnais pas la compétence pour m’apprendre à m’exprimer dans la langue de mes ancêtres. 
Mais, peut-être la sémantique en question dissimulait-elle un autre réflexe. Celui qui réagit quand on appuie là où ça fait mal… Alors, nous serions dans le domaine de la censure politique. C’est beaucoup plus grave. Ne comptez pas sur moi pour me lover dans ce moule !
Voilà pourquoi cette « peine » temporaire de censure que je vous laisse le soin de qualifier… me fait un bien fou ! Sans elle, j’aurais sans doute continué de perdre mon temps au milieu de ces « posts » insipides. Ces quelques temps de blocage sans fondement me libèrent définitivement de Facebook, de ses échanges stériles, de ses graffitis douteux, de ses placards à slogans niais,  et surtout de la bien-pensance factice de ses robots-censeurs. Certes, un contributeur en moins sur des millions ne vous importera pas. Pourtant, j'ai comme un pressentiment que mon cas ne restera pas isolé…  Je n'envisage pas d'y revenir autrement que pour y coller quelques affiches de promotion de mes livres que découvriront les passants… À ce sujet, je vous prie de ne plus me harceler avec vos appels à « booster » mes messages moyennant finance.  Vous ne pouvez pas, décemment, appeler à payer des publicités et "sanctionner" vos clients… D'ailleurs, j’ai essayé la formule ; vos « j’aime » de complaisance ne servent à rien ! 
Aux quelques vrais amis, cependant, qui purent émerger du réseau, et avec qui j’eus plaisir à converser, je propose de m'exprimer désormais par l’intermédiaire de ce blog-atelier, plus apte à l'expression de la pensée. Merci de m’y poster vos commentaires (*) qui seront toujours les biens venus et m’aideront à construire mes prochains ouvrages.
(*cliquez sur "commentaires" en bas de page)

samedi 8 janvier 2022

"Envie d'emmerder"…

 

J’ai cherché dans les dictionnaires les sens cachés de ces deux mots. J'ai trouvé, pour le premier, le synonyme "besoin". Ainsi l’envie ne serait pas un choix volontaire, mais l’expression d’un besoin subi, mental, physiologique, biologique peut-être. Voilà qui ne laisse pas d’inquiéter sur l’état de santé de celui qui en est victime.  Mais on lit aussi que l’envie serait un caprice, une fantaisie. Il y a des situations, des postes, des responsabilités qui sont incompatibles avec de telles faiblesses. Enfin, il est rappelé que l’envie est synonyme de jalousie. Est-on jaloux de plus médiocre que soi ? Être jaloux est un aveu de petitesse ! Quant au second terme, outre sa grossièreté de charretier (lesquels charretiers conservent toute mon estime), aucun dictionnaire ne fait référence à son sens littéral d’enduire de merde… Or, pour réussir cet exploit, il faut être muni, soi-même, de la matière première. Dès lors, s’il vous est donné de pénétrer dans la tanière d’un emmerdeur, n’oubliez pas votre masque, non pas à cause du virus, mais pour l’odeur.