jeudi 26 septembre 2019

"Réalité virtuelle"

Dans une interview (Le Point du 26/09), Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a laissé entendre que l’on disposera de lentilles connectées dans moins de cinq ans peut-être. Cinq ans, c’est demain. Pour quoi faire, des lentilles connectées ? Pour se plonger dans la "réalité virtuelle". Il est certain qu’on voit mal les gens se promener dans la rue avec l’énorme casque sur les yeux et un joystick dans chaque main. Tandis que, des lentilles, certains les garderont jour et nuit. Ainsi, ils vivront dans un décor fictif, fait de leur environnement naturel agrémenté de toutes sortes d’incrustation irréelle, merveilleuses ou fantastiques, réjouissantes ou effrayantes. Vous pensez peut-être qu’il s’agit d’un progrès ? Jusqu’alors, nous connaissions deux réalités. Celle que notre cerveau reçoit par nos cinq sens corporels, une réalité d’ici-bas qu’on peut appeler naturelle. Et puis, celle que nous suggère plus ou moins confusément notre connexion intime et mystérieuse avec un au-delà immatériel, qu’on peut appeler spirituelle. Il semble bien que vrai progrès de l’humanité, le progrès dans le bon sens, soit d’accéder de plus en plus profondément à cette réalité là. Si l’homme évolue, c’est, semble-t-il, pour aller vers l’Esprit, et non s’en éloigner. Or, la "réalité virtuelle" qu’on nous annonce nous fait reculer d’un cran. Quand nous serons tous immergé dans le virtuel, il nous faudra d’abord nous en échapper pour retourner à la réalité naturelle, avant d’espérer entrevoir un peu de la réalité spirituelle. Mais, entre temps, comme il va être commode d’enfermer les gens dans cette prison virtuelle, pour mieux les plumer dans l’univers naturel où ils ne regarderont plus ce qui se passe !  

dimanche 15 septembre 2019

Droit de naître

Au soi-disant pays des droits de l’homme, quelle justification y a-t-il à ces droits en l’absence du premier d’entre eux : le droit de naître ?
De naître de sa mère. 
De naître entre son père et sa mère.
Procréer un embryon à usage de matériau de laboratoire, c’est priver un être humain du droit de naître.
Transplanter un embryon de sa mère biologique à une tierce mère dite porteuse sans motif médical avéré, c’est faire fi du droit de l’enfant à se former au sein des cellules dont il est issu. Qui sait les échanges créateurs qui se produisent pendant les mois de gestation dans l’utérus maternel ?
Faire naître d’une mère anonyme un enfant de compagnie pour la seule convenance de faux parents, c’est engendrer volontairement un orphelin, c’est fouler aux pieds le droit de l’enfant à grandir entre son père et sa mère.
Plus qu’une dérive ou une déviance, cette route qu’emprunte de façon irresponsable une certaine idéologie contemporaine est le chemin de la mort. C’est étrange, comme les attentions populaires sont focalisées sur la défense de la fameuse "planète", quand, à contario, le souci du devenir de notre descendance est absent. Faudra-t-il une conflagration humaine majeure pour que se rétablissent les lois de la nature. Alors, le prix à payer sera lourd ! Certaines responsabilités se révèleront. Effrayantes !