mercredi 21 octobre 2020

« Tapuscrit »...!


 Je ne sais qui a inventé ce mot, mais il est stupide, en plus d’être laid. Au prétexte qu’un manuscrit est écrit à la main, il deviendrait "tapuscrit" s’il est tapé à la machine ? Mais alors, s’il est écrit à la plume, faut-il dire un "pennuscrit" ? Et nos aïeux qui gravaient leurs œuvres sur des tablettes d’argile faisaient-ils des "gravuscrits" ? On pourrait continuer avec les "bicuscrits" du célèbre baron… Et puis, les moyens modernes permettent aussi de dicter son livre à son smartphone ; alors, "dictuscrit" ? 

La vérité est que le substantif "manuscrit" désigne l’original de l’œuvre écrit "de la main" de l’auteur, et non pas "avec sa main" (sauf à tremper l’index dans l’encrier)... Un écrivain écrit avec sa pensée. Sa main et les outils qu’elle tient n’ont rien à voir dans l’affaire. Le "manuscrit", dès lors, c’est-à-dire l’original, s’oppose aux copies qui en seront faites ensuite par le miracle de l’imprimerie, et désormais de l’électronique.

Chers auteurs, proposez votre manuscrit à ID FRANCE LOIRE Éditeur (en ficher électronique bien entendu). Il sera lu rapidement et avec un peu de chance...

vendredi 2 octobre 2020

Écologie dogmatique

 

Il est du dernier chic de déclarer que l’on refuse toute religion parce que l’on ne veut pas obéir à des dogmes. C’est même le crédo de la libre-pensée. Mais, quand on confond la Terre, immense à l’échelle humaine, avec la planète fictive du petit prince de Saint-Exupéry, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Quand on refuse de faire bénéficier nos enfants de l’énergie inépuisable contenue dans tout atome de matière, et que l’on vénère en remplacement l’énergie fictive des gadgets éoliens et autres, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Quand on prétend faire vivre désormais, et pour des générations, tous les citadins sur une selle de vélo, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Quand on récrimine contre les technologies nouvelles des transmissions sans rien en connaître, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Quand on veut imposer aux autres sa façon de manger qui n’a rien de naturelle, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Etc. On pourrait continuer sans fin sur le sujet. L’écologie politicienne est bourrée de dogmes. Ils refusent toute religion par orgueil, mais comme l’homme est ainsi fait qu’il ne peut pas vivre sans religion, ils s’en inventent une plus dogmatique encore. Ils me font penser à nos crétins d’aïeux qui avaient essayé de tuer Dieu pendant leur révolution, puis l’avaient remplacé par "l’être suprême".