mercredi 31 octobre 2018

Intelligence, artificielle ou pas



Les ordinateurs qui commandent aujourd'hui nos machines, outillages, véhicules et robots divers sont réputés être devenus "intelligents". Des exemples : l'ordinateur qui gagne au jeu de go ou d'échec sur un adversaire humain ; le robot qui trie les ordures mieux et plus vite que la main humaine ; le véhicule qui anticipe l'accident et freine plus rapidement et plus fortement que le conducteur ; etc.
Par quel miracle est-ce possible ? J'y vois trois explications. 
1°) La rapidité de calcul fulgurante des ordinateurs, à la vitesse de la lumière. Pourtant, ce sont aussi des électrons qui font le travail dans le cerveau humain. Mais, il semble bien que ce soit plus laborieux,
2°) La capacité de mémoire vertigineuse de ces machines. Si le cerveau humain n'était pas handicapé par sa propension à oublier, il serait un génie. L'ordinateur n'oublie rien.
3°) La faculté d'apprendre désormais programmée dans les logiciels d'ordinateurs. Ils observent et enregistrent des milliers de situations à la seconde.
Apprendre vite, tout retenir, et comparer toutes les situations en un clin d'œil, voilà la recette de l'intelligence dite artificielle. Mais, est-ce pour autant de "l'intelligence" ? 
Un être humain qui disposerait de ces mêmes facultés serait-il "intelligent" ? Il serait un monstre de savoir, une bibliothèque universelle à lui tout seul, un phénomène intellectuel, mais il pourrait ne pas savoir aimer, ne pas savoir rire, ne pas savoir pleurer. 
Qu'est-ce que l'intelligence humaine ? Et, d'abord, qu'est-ce que l'homme ? "Du carbone, du phosphore et quelques autres ingrédients chimiques, c'est tout", disent certains scientifiques positivistes inconditionnels. Vu comme cela, en effet, l'homme n'est plus qu'un mauvais computer où circulent péniblement des électrons fatigués. L'affaire, alors, est entendue. Il n'y a entre l'intelligence humaine et ladite intelligence artificielle qu'un écart de performance. Le combat est perdu d'avance pour l'être humain. 
Mais, le "c'est tout" de l'affirmation ci-dessus n'est-il pas un peu rapide ? Je me suis longuement étendu sur ce sujet dans mon livre "Pourquoi quelque chose ? Pourquoi quelqu'un ?". Je le résume : pourquoi y a-t-il quelque chose, (et quelqu'un qui se pose la question) ? Parce qu'il y a autre chose ! L'ordinateur, dès lors, sera "intelligent" le jour où il sera capable de se poser la question : pourquoi suis-je ?

mardi 30 octobre 2018

Toussaint

Dans quelques jours, les familles sillonneront la France pour aller fleurir les tombes de leurs défunts, et, peut-être, y faire quelque prière. Mais, lorsqu'il il n'y aura plus que des petites boîtes de cendres à honorer, rangées dans les étagères d'un coin de cimetière — quand elles ne sont pas restées sur le buffet de la salle à manger — qu'en sera-t-il de ce grand rendez-vous du souvenir ? 
Cet engouement incompréhensible pour l'oubli procède-t-il lui aussi du plan pervers de démantèlement de la famille, du mariage, de la procréation ; de libéralisation du commerce d'enfants, de leurs manipulations génétiques ; de la destruction des racines d'un peuple, de sa langue, de sa culture ; de la mise à terre de l'Occident, en un mot ? 
Oh ! certes ! L'âme du mort n'est pas plus dans la tombe qu'ailleurs, et son écoute n'est pas plus audible ce jour-là qu'un autre. Mais, le vivant a besoin d'un lieu pour fixer sa pensée dans l'espace ; il a besoin d'un instant pour mesurer l'éternité. C'est à cela que sert un sépulcre. Une tombe est un sanctuaire.

Un peuple sans tombeaux est un peuple mort.

lundi 29 octobre 2018

#PMA… encore.

Sous réserve de l'exactitude d'une phrase lue dans un quotidien, la Comité national d'éthique serait favorable à l'extension de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Voilà qui clôt définitivement l'opinion que l'on peut avoir de ce comité-là. 
On définit l'éthique comme la science de la morale. Est-ce moral de fabriquer en laboratoire un orphelin de père ? Que la mère inséminée soit lesbienne ou pas n'est d'ailleurs pas le fond du problème, et l'argument de la sempiternelle discrimination montre que ceux qui s'en servent n'ont rien compris. L'immoral réside dans l'absence d'un couple père/mère ayant fondé préalablement une famille pour y recevoir le nouveau-né. C'est la loi universelle de la nature. On ne viole pas impunément la nature. La nature sanctionnera durement les bouleversements qu'engendrerait une telle dérive. 
Il est tout de même étrange que l'Administration française soit si pointilleuse sur le droit à l'adoption, si sourcilleuse sur l'existence d'une famille d'accueil adaptée, et "qu'en même temps" la gente politique soit si laxiste sur la fabrication légale d'enfants orphelins de père. Les enfants ayant perdu, jeunes, leur père, savent ce qu'en est la douleur. Leur mère en est témoin. L'égoïsme est odieux, coupable, de certaines autres femmes que cette situation n'émeut en rien.

Propos d'un député : "autrefois les femmes n'avaient pas le droit de porter un pantalon. La société a évolué"... Voilà qui s'occupe, pour nous, de notre avenir ! Comparer un bébé à un pantalon ! Comment peut-on être aussi bête ?

dimanche 28 octobre 2018

#Retraites

Nos retraites seraient soumises au système de la #répartition, et non de la #capitalisation. C'est-à-dire que les jeunes paieraient pour les vieux, et ainsi de suite. Telle est la doxa officielle. 
Or, lorsque je faisais partie des jeunes, l'on ne cessait de me dire : "À ton âge, on ne s'occupe pas de sa retraite, mais c'est un tort. Cotise dans les tranches vers le haut pendant que tu le peux. Tu seras bien content de trouver ce supplément de retraite quand ce sera ton heure, et cela vient très vite". À l'évidence, il n'était pas question, alors, de payer pour les autres. Et aujourd'hui encore, un jeune qui cotise le fait bel et bien en vue de sa propre retraite, et pas de celle des autres. 
Pourquoi, dès lors, cette fable de répartition ? Pour dissimuler la vérité. Parce que l'on confond la gestion et la trésorerie. 
Pour que le système des retraites fonctionne, encore faut-il que le gestionnaire conserve le capital accumulé par vous afin qu'il vous soit rendu plus tard sous forme de rente. Or, l'État impécunieux et sans scrupule a depuis longtemps mangé ce magot à d'autres fins, de sorte que le gestionnaire des retraites est contraint désormais de payer les retraites échues à l'aide des cotisations à venir. En terme juridique, cela s'appelle de la cavalerie. C'est délictueux. Imaginons un instant qu'il n'y ait soudain plus de jeunes. Les anciens ne retrouveraient jamais ce qu'ils ont versé. C'est une situation de faillite frauduleuse. 
Alors, l'on dit : "Il faut revenir à un système par capitalisation". Mais, c'est la même chose ! Est-ce à dire qu'il faut payer les cotisations une deuxième fois pour que l'État vole l'argent une deuxième fois ? Si l'on veut rétablir la capitalisation, alors il faut que l'État rende l'argent qu'il a subtilisé, c'est-a-dire le cumul des retraites d'une génération.  Ainsi le gestionnaire des retraites sera de nouveau assis sur son matelas et pourra servir les rentes pour lesquelles il a encaissé les cotisations.

La politique n'est décidément pas une école de vertu.

samedi 27 octobre 2018

Réchauffement climatique

Je cherchais sur Internet l'historique des précédents réchauffements climatiques. J'y ai fait une découverte". Avant l'ère écolo toute récente, le "réchauffement" n'existait pas. Il s'agissait de "changements" climatiques. Colossale astuce ! Pour éviter d'avoir à répondre à l'objection que la Terre n'a pas attendu la dernière couvée humaine pour se réchauffer, puis se refroidir, les lobbies qui font des fortunes avec cette histoire de co2 ont imposé un nouveau vocabulaire. Avant eux on parlera de changements climatiques, naturels, dus à la Terre elle-même, à son Soleil et à l'univers entier. Depuis eux, on dira : réchauffement climatique, pour bien montrer qu'il est dû à l'embarrassante présence des hommes (les autres). Avant eux, la Terre n'avait que faire de ces minuscules pucerons qui se promènent sur son écorce. Depuis eux, la Terre est devenue la planète du petit prince de Saint-Exupéry, qu'il faut "défendre" contre les autres : "ma planète". C'est vrai que sauver la Terre, ses océans immenses, ses sommets vertigineux, ses 800 km d'épaisseur d'atmosphère, cela ne passe. Mais, sauver la planète... cela se vend bien. 

mercredi 17 octobre 2018

#Généalogie


Depuis que j'ai écrit mon livre sur la découverte de mes #aïeux bretons que je fis en remontant jusqu'au XVIe siècle (avant, je ne sais pas)  ("Français de souche" Éditions id France Loire), je suis fasciné par désir — impossible à réaliser, hélas ! — de reconstituer le chemin qui me relie forcément au premier couple humain. Car, si l'homo sapiens a 200.000 ans, Lucie et les Australopithèques en ont trois millions, et Toumaïe, sept millions, paraît-il. Ceux-ci n'étaient pas encore des hommes au sens propre. Il a donc bien fallu qu'une mutation se produise quelque part sur la Terre pour qu'un premier spécimen humain, mâle ou femelle, apparaisse. Or, un mutant n'est plus fertile avec les congénères dont il est issu. Il a donc fallu qu'une seconde mutation improbable se révèle pour offrir le partenaire fertile. Miracle ! Mais, encore fallait-il qu'il fût du sexe opposé. Miracle à la puissance deux ! Et que l'évènement eût lieu tout près de la grotte du premier mutant. Miracle à la puissance trois ! Qu'on ne me dise pas qu'un tel triple miracle aurait pu se reproduire ailleurs en même temps ! C'est cet impossible hasard qui rend plausible le merveilleux récit de la #Création divine, le sixième "jour". Et depuis ? Eh bien ! depuis, il y a forcément un fil généalogique, une succession de grands-mères ou de grands-pères, qui relie chacun d'entre nous à ce premier couple. Vertigineux !

dimanche 7 octobre 2018

L’ordination des femmes

J’ai assisté un jour à un office, très recueilli, lors duquel le prêche fut tenu par une sœur. Remarquable prédication, d’ailleurs, d’une élévation d’esprit bien supérieure aux rengaines éculées de trop de prêtres, et pourtant interdite. Pourquoi la généralisation de cette pratique est-elle interdite par le droit canon ? Simplement parce que le prêche doit être nécessairement le fait du prêtre célébrant l’Eucharistie. Car, l'Eucharistie n'est pas un rite ésotérique de confrérie. L'Hostie n'est pas un morceau de pain bénit. L'Eucharistie renouvelle à chaque fois le don de lui-même que fit un jour le Christ à chacun de nous. Ce miracle requiert la participation effective et solidaire du fidèle recevant, d'une part, et du prêtre consacrant, d'autre part. Un court instant, celui-ci devient, pour celui-là, le Christ qui s'offre : "Ceci est mon corps". Une telle ascension vertigineuse dans l'au-delà du temps est indissociable de l'écoute du Christ lui-même, par la lecture de ses paroles écrites pour nous, transmises au fil des siècles, et expliquées par la prédication d'un ministre ordonné, un prêtre ou un diacre.
C'est donc au problème de l’ordination des femmes qu'il faut se reporter. 
Après tout, est-il interdit d’imaginer que l’enfant de Marie eût été une fille? Fille unique de Dieu ! La face du monde en aurait-elle été changée ? Non, car Dieu n’est ni masculin ni féminin, même si l’imagerie populaire le représente en grand-père barbu. Dieu n’est pas dans sa création, et si sa créature est à son image, il ne peut s’agir que de ce qui, de cette créature, est immatériel. L'âme n'a pas de sexe.
Mais, voilà ! Dieu a choisi d'apparaître en sa création sous les traits d'un homme ! Pourtant, si les mœurs de l’époque, et de l’orient, n’accordaient aux femmes qu’un rôle secondaire, le Christ n’a jamais abaissé la femme à un rang secondaire. Voyez la place qu’il réserva à sa mère. Voyez aussi le rôle qui fut celui de Marie-Madeleine: le premier être humain choisi pour être le témoin pour l’éternité de sa résurrection fut une femme !

Il n'empêche, la solidarité, dans l'Eucharistie, du fidèle et du ministre, dont je parlais à l'instant, justifie que ce dernier soit à l'image de celui qu'il représente, un homme.

mardi 2 octobre 2018

Prêtres "pédophiles"

Il paraît que l'Église n'a pas à faire la morale, après le scandale des prêtres pédophiles en Pennsylvanie. D'abord, les prêtres de l'Église catholique n'ont jamais prétendu "faire la morale", contrairement aux imams, pourtant à la mode. Ce sont les âmes noires qui, les voyant passer, se font la morale toutes seules, à elles-mêmes. Cet anticléricalisme à la Peppone est un peu ringard. Un peu de hauteur d'esprit ferait comprendre que les prêtres sont là en témoins de la présence du Christ et de son enseignement. Ce n'est pas la même chose. À chacun d'en tirer les conséquences. Oui, mais les "pédophiles" ! Certes, ils sont une plaie douloureuse. Mais, il y a plus de quatre cent mille prêtres dans le monde, et 300 fautifs. Moins d'un pour mille ! C'est encore trop, bien sûr, et les catholiques doivent combattre ce démon de toutes leurs forces. Mais, si un violon ici ou là fait des fausses notes, faut-il pour autant interdire la musique dans le monde ?