vendredi 20 mai 2016

Méditation…

Le Point publie une longe enquête sur les “vertus thérapeutiques de la méditation, cette technique venue du bouddhisme… On s’assied en tailleur, on se tient le plus droit possible… On ferme les yeux et on se concentre sur sa respiration”. Cela soignerait ou aurait un effet sur la dépression, la douleur, les addictions, le diabète, la boulimie, l’asthme, les infections respiratoires, la sclérose en plaques, les bouffées de chaleur, les troubles intestinaux, des maladies de la peau, l’hypertension et même le sida et le cancer. Rien de moins ! C’est merveilleux ! 
— Mais, pourquoi aller chercher si loin, chez les bouddhistes, ce que l’on a chez soi pour méditer aussi grandement ? En ce qui me concerne, je médite tous les jours, j’en écris même des livres. Et n’ai pas besoin de m’asseoir en tailleur pour cela, ni de me prosterner à quatre pattes dans la rue. Je me contente de lire les Saintes Écritures (un trésor de richesses de l’esprit) et de prier. 
— C’est ici que le lecteur rira… Bof ! La religion… Prier… 
— Mais, le Bouddhisme n’en est-il pas une autre ? Et puis n’avez-vous jamais entendu parler des guérisons obtenues par la seule force de la méditation chrétienne et de la prière qui la porte ? Ignorez-vous donc le nombre de personnes blessées dans leur vie, au bord du gouffre, qui s’en sont sorties grâce à la puissance de leur foi exprimée dans la prière ? Comment croyez-vous que résistent à la douleur tant de malades, sinon par leur appel au secours confiant ? Et à Lourdes, que sont ces miracles, sinon l’irruption de Marie par la force du désir ? 
Mais voilà ! C’est toujours mieux chez les autres que chez soi ! Pourtant, ce patrimoine culturel chrétien que nous ont légué nos aïeux, cette force de méditation-là dont l’efficacité n’est plus à prouver, est notre rempart. N’en abattons pas les murailles, l’ennemi est aux portes, qui veut notre place. Nous voulons perdre notre place au ciel ? Nous perdrons aussi notre place sur Terre. 

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