lundi 23 novembre 2020

Les espiègleries de la langue française

 













Pourquoi dit-on :

  • …être gris en forçant sur le rouge ?
  • …être noir en buvant du blanc ?
  • …être cuit en buvant un cru ?
  • Pourquoi, en voiture, pile-t-on pour ne pas écraser ?
  • Comment une idée fixe peut-elle trotter dans la tête ?
  • … de quelqu’un qui barbe, qu’il rase ?
  • …se taper la cloche en mangeant du fromage ?
  • Comment un clochard peut-il se taper la cloche ?
  • Comment peut-on tendre l'oreille lorsqu'elle est dure ?
  • … créer un bouchon quand il s'agit d'un embouteillage ?
  • …se mettre à table, après avoir été cuisiné ?
  • …blanchir de l'argent en travaillant au noir ?
  • …être tellement avare qu'on ne prête même pas attention aux autres ?
  • Pourquoi appelle-t-on faisan celui qui plume les autres ?
  • Pourquoi appelle-t-on rentrée littéraire la sortie des livres ?
  • Pourquoi a-t-on un bleu quand on reçoit un marron ?
  • pourquoi dit-on de celui qui mène ses affaires rondement, qu’il y va "carrément ?
  • Pourquoi écrit-on "vingt et un", et "soixante et onze", et non pas " soixante-dix et un" ?

Combat pour la survie


Je me demande quand même, si la meilleur façon de contrer l’islam sur notre sol n’est pas de donner l’envie du christianisme. J’entends déjà les hurlements des laïcards bornés. Mais, n’avez-vous donc pas compris que c’est parce que vous avez combattu le Christ que le prophète des musulmans veut prendre la place ? Au temps de ma jeunesse, les chrétiens ne se cachaient pas. Les offices religieux étaient nombreux et fervents. Les messe et les vêpres réunissaient les familles entières. Les sorties donnaient lieu à de longues palabres autour de l’église. Le garde-champêtre venait même y lire les arrêtés des autorités. Les processions chantantes étaient fréquentes vers les lieux saints des alentours, En Bretagne, on les appelait des pardons. Croyez-vous que, face à un tel contexte social, l’islam se serait aventuré comme aujourd’hui ? Vous avez voulu faire le vide spirituel. La nature a horreur du vide, disait Aristote. D’autres prétendent le combler. Alors, chrétiens, occupons le terrain ! Montrons nous ! Chantons! Défilons! Prions ! Et que cela s’entende au bout du monde ! Ainsi provoquerons-nous l’envie de savoir, l’envie de comprendre, l’envie d’en être.

Mais, il y a plus grave. Ce n’est pas seulement une religion qui cherche à prendre la place d’une autre, c’est une civilisation, le Moyen-orient pétrolier, qui veut l’Europe. Pourquoi ? Parce que l’ère du tout pétrole se termine, c’est désormais un fait acquis. Les proches ancêtres des populations de ces pays étaient des bédouins, des nomades du désert, pauvres et laborieux. Le pétrole leur a jailli sous les sandales, ils sont devenus immensément riches. Or, les réserves s'épuisent. Ne comptez pas que ceux-là reviennent à leurs troupeaux. Ils veulent l’Europe. Ils ont l’argent pour l’acheter. Ils l’ont déjà achetée en partie grâce à l’impéritie coupable de nos dirigeants. Il va leur être facile de ramasser maintenant le pouvoir politique et financier. Alors, nous travaillerons pour eux. Mais avant, il leur faut préparer le terrain religieux, et remplacer le christianisme par l’islam. Ils s’y emploient. La boucle est bouclée. Nous comprendrons peut-être un jour ce qui se passe. Il sera trop tard. 

lundi 16 novembre 2020

"Ceci est mon corps…"


La messe n’est ni un spectacle, ni un repas. Le sacrement de l’Eucharistie ne se dissocie pas. Le miracle, chaque fois renouvelé, de la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin rend nécessaire la participation active et conjointe du prêtre officiant, et du fidèle communiant. Organiser l’un sans l’autre, c’est attenter à la liberté de culte.


On ne peut pas comprendre ce mystère si l’on n’entre pas pleinement dans le triptyque sacré de la Cène. Trois paroles majeures de Jésus fondent définitivement le christianisme :

  • 1°) « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».
  • 2°) « Prenez et mangez (buvez)-en tous ».
  • 3°) «  Vous ferez cela en mémoire de moi ».

1°) À qui s’adresse Jésus ? À l’évidence, pas seulement à ses douze disciples. Toute la vie publique du Christ est tournée vers l’humanité entière. Ce n’est pas au seuil de la mort terrestre qu’il va restreindre son propos à ses amis proches. Son ambition n’était pas de bâtir son Église pour le temps de vie des apôtres. Donc, c'est face au monde entier présent et futur, que, par l’expression d’une volonté divine : « ceci est mon corps, ceci est mon sang », il réalise une le miracle de s’identifier à la nourriture qu’il va partager, et ainsi d’entrer, par elle, dans le corps de chacun des douze qui deviendront ainsi un peu de lui. Pourquoi fait-il cela ? Pour se dupliquer dans les douze personnes présentes afin qu’après sa mort, qu’il sait imminente, son œuvre continue. Pour signifier également que, si la nourriture sert à alimenter la vie d’ici-bas, cette vie n’est que la vision qui nous est offerte d’une autre vie qui, elle, immatérielle, spirituelle, a comme nourriture lui-même, le Christ, Esprit du Père. Si l’on réfute ce miracle immense, prodigieux qui eut lieu voici deux mille ans, rie du reste n’a de sens.

2°) Mais, pour que le miracle ait lieu, il faut que chacun des présents accepte de revêtir de sa peau le corps du Christ entré en lui. Le miracle est interactif. Jésus ne force personne à être son disciple, mais il pose clairement la condition de réussite : si vous voulez être mon disciple, « prenez et mangez ». Et, ce commandement, à travers les douze, c’est au monde entier qu’il le donne. Sans cette deuxième parole, la première devenait sans effet.

3°) Voilà donc douze apôtres, nourris jusqu’au tréfonds de leur être par la personne de Jésus entrée en eux, et en mesure, dès lors, d’aller à travers le monde répandre la parole du Christ, mais aussi munis du pouvoir de sauver les corps et les âmes. Or, ces apôtres mourront un jour ! Et Jésus sait qu’ils seront tous martyrs de leur engagement. Il lui faut donc organiser l’avenir. Ici entre en jeu le troisième volet du triptyque : Jésus révèle à ses douze apôtres qu’en acceptant sa présence en eux, ils ont aussi acquis le pouvoir de transférer à leur tour cette présence divine à leurs successeurs, et ainsi de suite. « Vous ferez cela en mémoire de moi » ne veut pas dire « vous mangerez ce pain en mémoire de moi », mais « le pain et le vin que vous offrirez à votre tour sera encore et toujours mon corps et mon sang ». 

Formidable découverte qui nous fait comprendre tout-à-coup ce qui se passe quand le prêtre consacre la sainte Hostie : il réitère ce que jésus a fait il y a deux millénaires, grâce au pouvoir qui lui en a été transmis au fil des siècles par la volonté du Christ. Oui !  l’Hostie consacrée aujourd'hui reste toujours et encore le corps du Christ !

Ainsi sont les trois paroles fondatrices de l’Église du Christ. 

dimanche 8 novembre 2020

La messe ne se « regarde » pas...

Pourquoi je ne me satisferai pas d’un ersatz de messe à la télé ? Pour deux raisons. 

La première, anecdotique, mais sincère, est que le média télévision est tellement sali par les excès de manipulation mensongère des chaines publiques françaises, qu’y présenter la sainte Hostie me fait l’effet d’un sacrilège.

La seconde, fondamentale, est qu’une messe ne se « regarde » pas. Une messe n’est pas un spectacle ! La messe est un acte de foi que le fidèle accomplit par la communion, dans l’Eucharistie, sous l’intercession du prêtre officiant. Le sacrement de l’Eucharistie est un mystère interactif, qui requiert la présence physique du recevant pour que se réalise la présence physique du Christ qui se donne. Il faut avoir vécu une fois au moins cet instant sublime de l’entrée du Christ en soi, pour comprendre ce qu’à voulu dire Jésus : « Ceci est mon corps. Prenez et mangez en tous. Vous ferez cela en mémoire de moi ».