jeudi 31 décembre 2020

"L'arbre de vie"

 

La polémique actuelle sur l’aspect moral ou immoral du vaccin contre le Covid-19 tourne autour du fait que l’ARN messager injecté est produit par des cellules cultivées à partir de tissus provenant de fœtus humains jadis avortés. Je n’entrerai pas dans ce débat, n’en ayant pas la compétence, mais, qu’il me soit permis de m’arrêter sur un autre aspect du problème. La science a besoin, pour développer ses technologies de thérapie génique révolutionnaires et probablement principales thérapeutiques d’avenir, de cultiver la vie pour en extraire les ADN, et en injecter aux corps malades les instruction génétiques idoines dites ARN. Or, elle a appris, et elle sait désormais cultiver, c’est-à-dire, reproduire cette vie. Pourquoi pensé-je alors à cette injonction divine : « Dieu dit : voici que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il n'avance pas sa main, qu'il ne prenne pas aussi de l'arbre de vie, pour en marger et vivre éternellement » (Genèse III,22). L’homme a-il aujourd’hui commencé à « manger le fruit de l’arbre de vie » ? Saura-t-il bientôt « en vivre éternellement » ? Alors, s’abattrait sur lui la colère de Dieu. Mais, nous n’en sommes pas là, Dieu soit loué ! La science découvre à son grand dam qu’elle ne peut pas, et ne pourra sans doute jamais créer la vie. Elle sait la cultiver. C’est déjà beaucoup. Mais, elle a besoin, pour cela, de partir d’une vie préexistante, les fameux fœtus initiaux qui créent la polémique en question. La vie semble bien ne pas naître ici-bas, mais nous nous être livrée d’un au-delà de la matière, d’un au-delà de l’espace et du temps. Tout semble confirmer que le phénomène de la vie est transcendant, qu’il a son origine en des confins inaccessibles, un "Au-delà" que la science ne veut pas regarder, mais qu’elle découvre pourtant, jour après jour, dans ses labos toutes disciplines. Mais alors, si la vie transcende notre univers temporel à l'extrémité de la naissance, elle le transcende aussi à l'extrémité de la mort ! 

jeudi 24 décembre 2020

Noël 2020

 

Ce soir, des milliers de personnes qui ne fréquentent les églises que pour la messe de minuit, découvriront ce qui est, depuis quelques dimanches, coutumier pour les chrétiens pratiquants. Ils se passeront les mains au gel hydro-alcoolique, au lieu de se s’offrir mutuellement l’eau bénite. Ils déploreront sans doute de devoir rester debout quand un siège sur deux est laissé obligatoirement vide, et un rang sur deux inaccessible. Ils chanteront, s’ils chantent, à travers leur masque. Ils communieront, s’ils communient, par dessous le masque. Ils seront privés de la poignée de mains, pour certains tant attendue, du signe de la paix. 

De quoi gâcher la fête ! Car la messe de minuit fait partie de la fête !... Mais, quelle fête ? La fête de la famille, diront certains. Ou bien, la fête des enfants, avec le père Noël. D’autres évoqueront, plus précisément, l’anniversaire de la naissance de Jésus.

Rien de tout cela ! Ou pas seulement cela ! Noël, pour les chrétiens, fête le "surgissement" de Dieu dans sa Création ! Rien de moins ! Comprendre cela fait trembler, non pas d’effroi, mais de bonheur. Ne pas le comprendre enlève tout sens à "la fête". Cet évènement inouï n’ôte rien à la Résurrection tout autant surnaturelle de Pâques, mais au contraire, la prépare. Surgi une première fois parmi les hommes du sein d’une vierge, Dieu surgit une seconde fois du tombeau. "Resurgir", n’est-ce pas une "résurrection" ? Pâques, bientôt,  légitimera Noël. Aujourd'hui, Noël rend Pâques digne de foi.

lundi 23 novembre 2020

Les espiègleries de la langue française

 













Pourquoi dit-on :

  • …être gris en forçant sur le rouge ?
  • …être noir en buvant du blanc ?
  • …être cuit en buvant un cru ?
  • Pourquoi, en voiture, pile-t-on pour ne pas écraser ?
  • Comment une idée fixe peut-elle trotter dans la tête ?
  • … de quelqu’un qui barbe, qu’il rase ?
  • …se taper la cloche en mangeant du fromage ?
  • Comment un clochard peut-il se taper la cloche ?
  • Comment peut-on tendre l'oreille lorsqu'elle est dure ?
  • … créer un bouchon quand il s'agit d'un embouteillage ?
  • …se mettre à table, après avoir été cuisiné ?
  • …blanchir de l'argent en travaillant au noir ?
  • …être tellement avare qu'on ne prête même pas attention aux autres ?
  • Pourquoi appelle-t-on faisan celui qui plume les autres ?
  • Pourquoi appelle-t-on rentrée littéraire la sortie des livres ?
  • Pourquoi a-t-on un bleu quand on reçoit un marron ?
  • pourquoi dit-on de celui qui mène ses affaires rondement, qu’il y va "carrément ?
  • Pourquoi écrit-on "vingt et un", et "soixante et onze", et non pas " soixante-dix et un" ?

Combat pour la survie


Je me demande quand même, si la meilleur façon de contrer l’islam sur notre sol n’est pas de donner l’envie du christianisme. J’entends déjà les hurlements des laïcards bornés. Mais, n’avez-vous donc pas compris que c’est parce que vous avez combattu le Christ que le prophète des musulmans veut prendre la place ? Au temps de ma jeunesse, les chrétiens ne se cachaient pas. Les offices religieux étaient nombreux et fervents. Les messe et les vêpres réunissaient les familles entières. Les sorties donnaient lieu à de longues palabres autour de l’église. Le garde-champêtre venait même y lire les arrêtés des autorités. Les processions chantantes étaient fréquentes vers les lieux saints des alentours, En Bretagne, on les appelait des pardons. Croyez-vous que, face à un tel contexte social, l’islam se serait aventuré comme aujourd’hui ? Vous avez voulu faire le vide spirituel. La nature a horreur du vide, disait Aristote. D’autres prétendent le combler. Alors, chrétiens, occupons le terrain ! Montrons nous ! Chantons! Défilons! Prions ! Et que cela s’entende au bout du monde ! Ainsi provoquerons-nous l’envie de savoir, l’envie de comprendre, l’envie d’en être.

Mais, il y a plus grave. Ce n’est pas seulement une religion qui cherche à prendre la place d’une autre, c’est une civilisation, le Moyen-orient pétrolier, qui veut l’Europe. Pourquoi ? Parce que l’ère du tout pétrole se termine, c’est désormais un fait acquis. Les proches ancêtres des populations de ces pays étaient des bédouins, des nomades du désert, pauvres et laborieux. Le pétrole leur a jailli sous les sandales, ils sont devenus immensément riches. Or, les réserves s'épuisent. Ne comptez pas que ceux-là reviennent à leurs troupeaux. Ils veulent l’Europe. Ils ont l’argent pour l’acheter. Ils l’ont déjà achetée en partie grâce à l’impéritie coupable de nos dirigeants. Il va leur être facile de ramasser maintenant le pouvoir politique et financier. Alors, nous travaillerons pour eux. Mais avant, il leur faut préparer le terrain religieux, et remplacer le christianisme par l’islam. Ils s’y emploient. La boucle est bouclée. Nous comprendrons peut-être un jour ce qui se passe. Il sera trop tard. 

lundi 16 novembre 2020

"Ceci est mon corps…"


La messe n’est ni un spectacle, ni un repas. Le sacrement de l’Eucharistie ne se dissocie pas. Le miracle, chaque fois renouvelé, de la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin rend nécessaire la participation active et conjointe du prêtre officiant, et du fidèle communiant. Organiser l’un sans l’autre, c’est attenter à la liberté de culte.


On ne peut pas comprendre ce mystère si l’on n’entre pas pleinement dans le triptyque sacré de la Cène. Trois paroles majeures de Jésus fondent définitivement le christianisme :

  • 1°) « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».
  • 2°) « Prenez et mangez (buvez)-en tous ».
  • 3°) «  Vous ferez cela en mémoire de moi ».

1°) À qui s’adresse Jésus ? À l’évidence, pas seulement à ses douze disciples. Toute la vie publique du Christ est tournée vers l’humanité entière. Ce n’est pas au seuil de la mort terrestre qu’il va restreindre son propos à ses amis proches. Son ambition n’était pas de bâtir son Église pour le temps de vie des apôtres. Donc, c'est face au monde entier présent et futur, que, par l’expression d’une volonté divine : « ceci est mon corps, ceci est mon sang », il réalise une le miracle de s’identifier à la nourriture qu’il va partager, et ainsi d’entrer, par elle, dans le corps de chacun des douze qui deviendront ainsi un peu de lui. Pourquoi fait-il cela ? Pour se dupliquer dans les douze personnes présentes afin qu’après sa mort, qu’il sait imminente, son œuvre continue. Pour signifier également que, si la nourriture sert à alimenter la vie d’ici-bas, cette vie n’est que la vision qui nous est offerte d’une autre vie qui, elle, immatérielle, spirituelle, a comme nourriture lui-même, le Christ, Esprit du Père. Si l’on réfute ce miracle immense, prodigieux qui eut lieu voici deux mille ans, rie du reste n’a de sens.

2°) Mais, pour que le miracle ait lieu, il faut que chacun des présents accepte de revêtir de sa peau le corps du Christ entré en lui. Le miracle est interactif. Jésus ne force personne à être son disciple, mais il pose clairement la condition de réussite : si vous voulez être mon disciple, « prenez et mangez ». Et, ce commandement, à travers les douze, c’est au monde entier qu’il le donne. Sans cette deuxième parole, la première devenait sans effet.

3°) Voilà donc douze apôtres, nourris jusqu’au tréfonds de leur être par la personne de Jésus entrée en eux, et en mesure, dès lors, d’aller à travers le monde répandre la parole du Christ, mais aussi munis du pouvoir de sauver les corps et les âmes. Or, ces apôtres mourront un jour ! Et Jésus sait qu’ils seront tous martyrs de leur engagement. Il lui faut donc organiser l’avenir. Ici entre en jeu le troisième volet du triptyque : Jésus révèle à ses douze apôtres qu’en acceptant sa présence en eux, ils ont aussi acquis le pouvoir de transférer à leur tour cette présence divine à leurs successeurs, et ainsi de suite. « Vous ferez cela en mémoire de moi » ne veut pas dire « vous mangerez ce pain en mémoire de moi », mais « le pain et le vin que vous offrirez à votre tour sera encore et toujours mon corps et mon sang ». 

Formidable découverte qui nous fait comprendre tout-à-coup ce qui se passe quand le prêtre consacre la sainte Hostie : il réitère ce que jésus a fait il y a deux millénaires, grâce au pouvoir qui lui en a été transmis au fil des siècles par la volonté du Christ. Oui !  l’Hostie consacrée aujourd'hui reste toujours et encore le corps du Christ !

Ainsi sont les trois paroles fondatrices de l’Église du Christ. 

dimanche 8 novembre 2020

La messe ne se « regarde » pas...

Pourquoi je ne me satisferai pas d’un ersatz de messe à la télé ? Pour deux raisons. 

La première, anecdotique, mais sincère, est que le média télévision est tellement sali par les excès de manipulation mensongère des chaines publiques françaises, qu’y présenter la sainte Hostie me fait l’effet d’un sacrilège.

La seconde, fondamentale, est qu’une messe ne se « regarde » pas. Une messe n’est pas un spectacle ! La messe est un acte de foi que le fidèle accomplit par la communion, dans l’Eucharistie, sous l’intercession du prêtre officiant. Le sacrement de l’Eucharistie est un mystère interactif, qui requiert la présence physique du recevant pour que se réalise la présence physique du Christ qui se donne. Il faut avoir vécu une fois au moins cet instant sublime de l’entrée du Christ en soi, pour comprendre ce qu’à voulu dire Jésus : « Ceci est mon corps. Prenez et mangez en tous. Vous ferez cela en mémoire de moi ».

mercredi 21 octobre 2020

« Tapuscrit »...!


 Je ne sais qui a inventé ce mot, mais il est stupide, en plus d’être laid. Au prétexte qu’un manuscrit est écrit à la main, il deviendrait "tapuscrit" s’il est tapé à la machine ? Mais alors, s’il est écrit à la plume, faut-il dire un "pennuscrit" ? Et nos aïeux qui gravaient leurs œuvres sur des tablettes d’argile faisaient-ils des "gravuscrits" ? On pourrait continuer avec les "bicuscrits" du célèbre baron… Et puis, les moyens modernes permettent aussi de dicter son livre à son smartphone ; alors, "dictuscrit" ? 

La vérité est que le substantif "manuscrit" désigne l’original de l’œuvre écrit "de la main" de l’auteur, et non pas "avec sa main" (sauf à tremper l’index dans l’encrier)... Un écrivain écrit avec sa pensée. Sa main et les outils qu’elle tient n’ont rien à voir dans l’affaire. Le "manuscrit", dès lors, c’est-à-dire l’original, s’oppose aux copies qui en seront faites ensuite par le miracle de l’imprimerie, et désormais de l’électronique.

Chers auteurs, proposez votre manuscrit à ID FRANCE LOIRE Éditeur (en ficher électronique bien entendu). Il sera lu rapidement et avec un peu de chance...

vendredi 2 octobre 2020

Écologie dogmatique

 

Il est du dernier chic de déclarer que l’on refuse toute religion parce que l’on ne veut pas obéir à des dogmes. C’est même le crédo de la libre-pensée. Mais, quand on confond la Terre, immense à l’échelle humaine, avec la planète fictive du petit prince de Saint-Exupéry, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Quand on refuse de faire bénéficier nos enfants de l’énergie inépuisable contenue dans tout atome de matière, et que l’on vénère en remplacement l’énergie fictive des gadgets éoliens et autres, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Quand on prétend faire vivre désormais, et pour des générations, tous les citadins sur une selle de vélo, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Quand on récrimine contre les technologies nouvelles des transmissions sans rien en connaître, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Quand on veut imposer aux autres sa façon de manger qui n’a rien de naturelle, n’est-ce pas obéir à un dogme ? Etc. On pourrait continuer sans fin sur le sujet. L’écologie politicienne est bourrée de dogmes. Ils refusent toute religion par orgueil, mais comme l’homme est ainsi fait qu’il ne peut pas vivre sans religion, ils s’en inventent une plus dogmatique encore. Ils me font penser à nos crétins d’aïeux qui avaient essayé de tuer Dieu pendant leur révolution, puis l’avaient remplacé par "l’être suprême".

lundi 21 septembre 2020

Comment la France en est arrivée là !

 

Il faut remonter à la colossale secousse qui a ébranlé irréparablement l’édifice, la guerre de 39/45. La France, en 45, est passée tout près de la partition comme l’Allemagne. De Gaulle a pu l’éviter. La haine habitait les Français résistants parfois autoproclamés, contre les collabos parfois innocents. De Gaulle, encore, les a réconciliés au prix d’une victime expiatoire dont le sang coule encore. En 1945, il n’y avait pas une famille de France qui n’eût subi le malheur parmi les siens, soit sous la botte des SS, soit sous les bombes des libérateurs. Or, on oublie un peu vite que nous sommes les rescapés de ce désastre. 

Les couples en âge de procréer qui, alors, avaient échappé au malheur, ou bien ceux que l’euphorie de la Libération faisait créer des foyers neufs, voulurent des enfants en nombre auxquels ils offriraient le bonheur qu’eux n’avaient pas reçu. Ils élevèrent leurs progénitures comme des demi-dieux en scandant « plus jamais ça » ! Plus aucune contrainte ! Plus aucune contrariété ! L’enfant roi ! Faut-il le leur reprocher ? Il faut ne pas mesurer ce qu’ils ont subi pour ne pas les comprendre.


Vingt-trois ans après, nous sommes en 68. Les bambins du baby-boom sont en fac ou entrent dans la vie active, et découvrent tout à coup que ladite vie n’est pas ce que leurs parents leur ont raconté. La vie est bel et bien un combat. La sélection des meilleurs est impitoyable. Les contraintes, les interdictions se dressent partout. Devant cette découverte, deux attitudes sont possibles : ou bien admettre que l’on a fait fausse route, reprendre tout à zéro, et se battre. Ou bien hurler, casser tout, dépaver le Boul-Mich et brûler des voitures. C’est ce que la chienlit estudiantine, comme disait le général, choisit de faire. Les syndicats de gauche, toujours à l’affut de ce qui peut détruire le pays emboîtent le pas. La France est bloquée. Le général s’enfuit, ou fait mine de s’enfuir ; l’Histoire dira peut-être un jour ce qu’il en fut.


1968 fut la première secousse en retour du séisme de 45. Mais, il ne faut pas le dire... C’est politiquement incorrect. Car la bien-pensance veille encore, qui protège le mythe d’un 68 révolutionnaire qui aurait fait avancer le monde. Non, 68 ne fut pas glorieux ! Tout au plus fut-il la réaction puérile et peu courageuse d’enfants gâtés contrariés. Pompidou parvint à stopper les exactions au prix de concessions universitaires et syndicalistes qui se révéleront plus néfastes qu’heureuses pour les intéressés eux-mêmes. 

Les héros dépaveurs se répandirent alors dans la société remise au travail. Oh ! Pas dans les entreprises de ces patrons tant conspués sur les barricades de pacotille ! La moquette douillette des ministères sera plus adaptée. L’Éducation nationale, par exemple. Le temps de faire le tour du propriétaire, et à partir des années 80, les enfants des Français leur sont confiés. Et voilà comment une génération au moins de  jeunes Français sortirent de l’école, convaincus que le travail n’était pas une nécessité ; que la triche et le mensonge remplaçaient désormais la probité ; que la famille devait être détruite au profit des partenaires sexuels ; que les ancêtres ne méritaient pas le respect ; qu’euthanasier les vieux et les malades était chose normale ; que l’embryon humain était un objet chose que l’on pouvait acheter, puis jeter ; que les générations à naître n’avaient qu’à se débrouiller ! Or, ces jeunes des années 80 sont aujourd’hui des quadras, et constituent une partie importante des actifs du pays, de ceux qui votent et de ceux qui font les lois. Voilà qui explique le désastre actuel des idées neuves. Ce nouveau sinistre est la seconde secousse en retour du séisme de la dernière guerre mondiale. Il laisse la France de l’esprit en ruines.


Et maintenant ? Les anciennes générations encore attachées aux valeurs ancestrales qui ont construit la nation quittent la scène les uns après les autres. Heureusement, nombreux restent ceux qui ont su résister à la "déséducation" nationale et transmettre à leurs enfants les fondements solides de la vraie société. Or, on croit toujours que les choses sont figées en l’instant présent, et que ce sont elles qu’il faut changer. Mais, elles changent toutes seules ! Chaque jour, une nouvelle tranche d’âge pousse les autres vers la sortie en apportant un sang nouveau. Tout l’avenir de la France réside donc maintenant dans la dilution de la chienlit post-soixante-huitarde. Elle se fera. Les années passent vite. Plus vite qu’on ne croit !

dimanche 6 septembre 2020

IVG…IMG…PMA…GPA…etc. Sommes nous devenus des barbares ?

 



Nous sommes décidément tombés bien bas ! Avons-nous touché le fond de l'abomination ? Ou le pire est-il encore à venir ?

Nous massacrons, désormais en toute légalité. l'être humain par les deux extrêmes : les embryons et les vieillards,

  • Nous avons le droit de vie et de mort sur tout être humain qui n'a pas atteint l'âge de 12 semaines.
  • Nous venons d'ajouter le droit de tuer les bébés dans le ventre de leur mère jusqu'à l'heure de leur naissance, pour raisons dites de "détresse psychosociale". Terme hypocrite qui peut inclure tout ce qu'on veut. Pour compléter cette hypocrisie, nous déclarons qu'alors il ne s'agit pas d'interruption volontaire de grossesse (IVG), mais d'interruption médicale de grossesse (IMG). Cela change tout !
  • Nous autorisons les expérimentations de laboratoire sur lesdits embryons provisoirement épargnés. Expériences qui pourront aller jusqu'à la tentative de fabrication d'embryons chimères, monstres mi-homme, mi-animal.
  • Nous avons rendu obsolète la notion d'amour en remplaçant la reproduction sexuée du genre humain par  le commerce de bébés de compagnie.
  • Nous avons anéanti la fondation multimillénaire de toute société humaine, la famille, en légalisant la parodie de l'union homosexuelle.
  • Nous réclamons maintenant le droit à l'euthanasie des malades que l'on ne sait pas guérir, ou des vieillards dont l'âge ne justifie plus le coût du maintien en vie.
  • Nous qualifions désormais de "dignité" le suicide assisté pour tous. 

Voilà la société de barbares dans laquelle 40 ans de matérialisme borné nous ont plongés. La vie humaine se décrète désormais par décision administrative. L'Administration a remplacé Dieu. Nous sommes redevenus des sauvages sans foi, sans morale, sans honneur ; des bêtes !

samedi 22 août 2020

Le livre et "l'Intelligence" artificielle


Voilà que les apprentis démiurge de « l’intelligence artificielle » prétendre écrire des livres tous seuls, « presque » aussi bien que des vrais ! Savent-ils ce qu’est un livre ? C’est la pensée d’un auteur, plus ou moins bien exprimée, mais pensée quand-même. Savent-ils ce qu’est la pensée ? C’est la dimension cachée de l’être humain, qui s’exprime depuis son au-delà. C’est l’indiscible qui tente de se faire entendre à travers les mystérieuses particules quantiques de la créature humaine. Croit-on pouvoir brancher un ordinateur sur l’Au-delà ?

samedi 15 août 2020

15 août

 C’est Louis XIII qui fit du 15 août un jour férié en France, et une fête nationale en déclarant la Vierge Marie patronne et protectrice de la France. Depuis près de 400 ans, donc, les Français, qu'ils soient catholiques fervents ou simplement patriotes, respectent ce jour chômé, et le fêtent à leur manière. Dans le cloaque de trivialité qui déborde parfois dans l'Histoire — cette époque en est une parmi d'autres —, la lumière mariale continue d'éclairer notre route. J'ai toute confiance. 

Pour découvrir l’histoire de la Sainte Famille sous un autre jour, je vous propose ce petit livre :  "Elles s'appelaient Marie"

vendredi 24 juillet 2020

Patrimoine ?

Cécité spirituelle, ou seulement manque d'élévation d'esprit ? Les politiciens du jour et leurs médias subventionnés ne savent s'affliger des incendies d'églises et autres destructions volontaires, qu'en termes de sauvegarde du patrimoine. Bien sûr, ces pertes subies d'œuvres d'art sont désastreuses ! Mais, une église, un crucifix, une icône, un ex-voto, c'est beaucoup plus qu'une œuvre d'art ! Peut-être conservez-vous pieusement dans votre portefeuille la photo écornée et jaunie d'un parent, d'un enfant, d'un être cher disparu. Qu'on vous la dérobe et la déchire sous vos yeux, alors vous hurlerez toute la douleur du sacrilège. C'est que, pour vous, cette photo n'était pas seulement un bout de papier. Dans l'objet, au-delà de l'art du portrait, vous aviez placé toute la charge affective de votre âme depuis des années. Comprenez-vous, dès lors, que dans chaque pierre de l'église détruite, dans le bois du crucifix profané, dans les lettres dorées de l'ex-voto brisé, s'est accumulée, depuis des milliers d'années parfois, la charge spirituelle de millions d'âmes en pleurs ou en joie, en prière ou en grâce obtenue ? C'est cette immense procession de nos ancêtres que ces crimes martyrisent. Esprits obtus, cessez de pleurer sur la matière inerte, et  relisez le poète : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? ». 

jeudi 30 avril 2020

Famille

Vous, pour qui la famille est une notion démodée, je veux vous prévenir. Un jour, vous aussi, vous connaîtrez l'oppressante sensation de vous retrouver tout-à-coup seul rescapé d'une famille désormais éteinte ici-bas. 
Les juristes disent, d'une société commerciale, qu'elle est une personne morale dotée de la personnalité juridique. Quelle belle expression ! Il faut en effet avoir eu, dans sa vie, l'occasion de devoir fermer une société, pour mesurer combien celle-ci était bien une personne, au-delà de chacun de ses membres. 
Alors, une famille ? Ne mérite-t-elle pas, plus encore, la dignité de la personnalité ? Une personnalité, non plus seulement juridique, mais spirituelle ?
Vous qui partagez encore la vôtre, protégez-la bien ! Elle est votre sève.

vendredi 10 avril 2020

Pâques virtuelles ?





Nous allons donc célébrer Pâques sans communion physique, une Pâque virtuelle.
Les évêques ont bien déclaré que la messe télévisée est valide, pour autant qu’elle soit en direct. Qu’ils me permettent de ne pas être convaincu par ce qui me semble un artifice. D’ailleurs, qui sait si le "direct" est réellement direct ? Et quelle importance peuvent avoir quelques fractions de seconde sur l’accomplissement, ou pas, du miracle eucharistique ? Non ! Le Christ ne voyage pas par la fibre...
Pour les catholiques, le Christ se manifeste réellement en chair et en sang sous l'apparence du pain et du vin consacrés par le prêtre, passeur de Dieu. Le mystère de l'Eucharistie ne peut pas, par définition, opérer de façon virtuelle ! La présence du Christ parmi les fidèles est appelée et vécue en direct par ceux-ci. Elle nécessite donc leur participation physique. C’est par le contact charnel que s’opère le miracle. 
La messe n'est pas un spectacle auquel on vient assister. Elle est un acte de foi que l'on vient effectuer. Dès lors, les assemblées dominicales catholiques ne peuvent se passer de réunir physiquement les fidèles en leurs églises. La communion avec le Christ passe par la communion entre ses disciples.
Voilà pourquoi l’on peut prédire que dès la libération du confinement, les messes vont retrouver un regain de fréquentation. Or, cette particularité religieuse paraîtra mystérieuse aux yeux des non-pratiquants. On s'étonnera de voir reprendre, après la fin du confinement, ces déplacements hebdomadaires en masse. On les enviera peut-être un peu, car l'instinct grégaire de l'être humain est latent. L'Homme n'est pas conçu pour vivre seul. Du fond de ses gènes s'exprime le besoin de rassemblement, de contact physique, de mimétisme. Dans la population qui se dit laïque, voire athée, le tropisme agira à la vue de tous ces citadins ou villageois mus par la même attraction vers l'église. On s'interrogera. On osera venir voir. On écoutera. On reviendra. 
La tyrannie du virtuel trouvera là sa pierre d'achoppement. De la réalité virtuelle renaîtra la seule réalité qui soit, la "réalité réelle" de l’être créé se tournant vers son Créateur. La France, sans s'en rendre compte, redeviendra doucement chrétienne.

samedi 4 avril 2020

Nouveaux démiurges…

Nouveaux démiurges autoproclamés, vous avez osé entreprendre de déconstruire ce que Dieu a créé, la vie humaine. Est-ce pour la refaire à votre gré ? Vous vous riez — inconscients que vous êtes — de la volonté exprimée à travers les millénaires : 
Soyez féconds, multipliez, remplissez la Terre…
Vous brandissez fièrement la faux de la mort sur un peuple d'embryons auquel vous refusez le droit à la vie, à votre vie que vous voulez pour vous seuls. Et pour faire bonne mesure, vous retournez sans vergogne votre arme fatale sur vos aînés dont les gémissements attentent à votre quiétude. 
Que n'a-t-elle, cette grande faucheuse, éliminé aussi votre propre embryon dont vous prétendez qu'il n'était rien d'autre qu'un déchet humain sans dignité. La Création en eût été préservée d'un maillon défectueux et de l'immense chaîne de ses descendants. Car, avez-vous pensé qu'en détruisant aujourd'hui un seul embryon, c'est une foule de créatures de Dieu que vous condamnez à ne pas vivre ? Combien de héros, de saints peut-être, combien de Jeanne d'Arc, de Mère Teresa et de tant d'autres condamnez-vous à mort avant qu'ils ne naissent ? 
Vous croyez ainsi construire autour de votre personne les murailles d'une vie éternelle, sans rivaux. Mais voyez comme vous vieillissez vite… La vieillesse vous attend, vous aussi, et se gausse de vos tentatives d'un transhumanisme chimérique. Elle n'attendra pas longtemps. Le temps s'accélère avec l'âge. Être vieux, pour vous aussi, c'est pour demain ! On se découvre vieux tout à coup, sans l'avoir vu venir. On se couche, on se lève… On se couche, on se lève… Et puis un jour, on se couche… Et l'on gémit ! 
Alors, quelqu'un saisira la grande faux que vos mains auront laissée tomber, et déchirera devant votre conscience médusée le lourd rideau de la scène d'ailleurs. Là, il n'y a plus de bébé ni de vieillard. Il n'y a plus d'avant ni d'après, il n'y a plus d'ici ni d'ailleurs. Il y a le Tout en un instant éternel. Craignez qu'il ne soit, pour vous, cet instant redoutable, l'insoutenable brûlure d'un remords éternel.

samedi 28 mars 2020

Confinement

Les chrétiens de France vont donc connaître une année 2020 sans semaine sainte, sans célébration pascale. Jour béni de Pâques où Jésus martyrisé resurgissait du tombeau en Christ désormais éternellement présent ! Jamais encore notre pays n'avait connu une telle privation. Même pendant la dernière guerre mondiale, j'étais enfant, mais je n'ai pas souvenir que l'occupant eût fermé les églises.  Chacun tentera sans doute de fêter dans son confinement cet évènement inouï fondateur de sa foi. Mais, je ne serais pas étonné que, lorsque les chrétiens seront sortis de ces épreuves, ils retrouvent en masse le chemin de leurs églises. Je ne serais pas étonné que cette peine du Ciel déclenche le ressort du retour à une pratique religieuse fervente. Je ne serais pas étonné que 2020 soit une grande année du christianisme.

vendredi 6 mars 2020

"humain" ?

Il est parfois instructif de voir comment un simple mot en dit long sur la pensée répandue. Un titre de presse : « Un bateau sans humain à bord, etc. » Ce substantif "humain" pour désigner un être humain est d’une laideur insigne. On voit bien qu’il est le fruit abâtardi d’un féminisme un peu étriqué auquel répugne l'emploi du terme "homme". Or, en langue française, qu’on  soit un homme ou une femme, on est homme ! Lorsque, dans la rue, on marche dans une crotte de chien, on ne dit pas qu'il s'agit d'une déjection de canidé. En langue française, qu’on  soit un chien ou une chienne, on est chien ! Mais alors, pourquoi utiliser ce raccourci "humain" au lieu "d'être humain" ? Au moins, aurait-on là un style littéraire louable ! Eh bien ! parce que l’idée "d’être"  sous-entend quelque transcendance ! On se heurte cette fois à l'intransigeance bornée du matérialisme pour qui l'homme est un produit chimique, et rien de plus. Pour qui, également, l'embryon n'est pas un "humain" et ne le deviendra que par décision administrative…! Allez ! le journaliste qui a rédigé ce titre, ou son rédacteur en chef, avait comme souci unique de vendre son journal, et donc de ne froisser aucune susceptibilité, fût-elle des plus sottes.

jeudi 13 février 2020

Ordination d'hommes mariés

« Le pape n’adopte pas l’ordination des hommes mariés ». Réaction des uns : il a fermé la porte. Réaction des autres : il n’a pas fermé la porte… Mais, la porte avait-elle été ouverte ? Quelques évêques "progressistes" en réunion avaient tenté de l'ouvrir à propos de l’Amazonie. Mais, le célibat des prêtres est une affaire de foi. On ne manipule pas ainsi, en quelques réunions de quelques évêques, la foi de près d’un milliard et demi de catholiques ! Une foi qui révèle aux catholiques croyants que le prêtre est, ici-bas, le représentant du Christ, au sens propre, c'est-à-dire l'exemple, le modèle. Certes, représentant, exemple, modèle, bien imparfait puisque tout ce qui ne touche qu'à l'homme ne peut hélas prétendre à la perfection divine. Mais, au moins, ne faisons pas du prêtre un modèle volontairement différent. Le Christ a rejeté pour lui-même toute idée de vie personnelle, afin de s'offrir sans partage à son destin. Il ne faut pas chercher ailleurs l'évidence du célibat nécessaire du prêtre de l'Église du Christ. Merci au pape François pour sa sagesse. Merci au pape précédent Benoit XVI pour son enseignement (lire son denier livre en coauteur avec le cardinal Sarah).

jeudi 6 février 2020

L'éros et l'agapé

Dans une chronique du Figaro, #LucFerry revient avec brio, comme toujours, sur le mariage des prêtres. Il construit sa démonstration sur l'opposition apparente de l'éros (l'amour physique, pour ceux à qui nos racines grecques ne parlent pas) et l'agapé (l'amour spirituel). Il rappelle que Benoît XVI, pourtant peu suspect de gauchisme moderniste, avait jadis rapproché les deux, au motif que l'amour érotique coupé de l'amour de l'esprit ne peut que conduire à la pornographie. Et l'auteur de la chronique conclut : « Pourquoi faudrait-il priver les prêtres de cette merveilleuse réconciliation (…) si leur mission est de délivrer le merveilleux message d'amour du Christ » ?
Or, si le mariage des prêtres fut avéré dans les temps anciens, il ne l'est plus aujourd'hui parce qu'au fil des siècles, nous avons mieux compris comment se relient l'ici-bas à l'Au-delà, l'Homme à Dieu, le prêtre au Christ. L'Église (catholique, s'entend) n'est pas une ONG dont les prêtres seraient les animateurs ! Le rôle du prêtre, son but, sa raison d'être n'est pas l'agapé ! En tout cas, pas seulement ! Le Christ, en effet, n'en a pas manqué, qui a répandu l'amour tout autour de lui, et jusqu'au bout du monde et des siècles. Mais, que je sache, Il n'a pas, pour autant, eu besoin d'éros. Il en a même chassé vertement le démon depuis sa montagne. Alors, ce qui est demandé au prêtre consacré, aujourd'hui, c'est de faire comme Le Christ — excusez du peu ! — dans la mesure du possible humain, bien sûr.

samedi 25 janvier 2020

PMA sans père ?

On  a officialisé, légalisé, un mensonge biologique, une filiation fictive, une utopie génétique. Aucun être humain ne peut naître en ce monde sans une mère plus un père. Et l'on verrait désormais se développer une nouvelle caste de citoyens, ceux dont la société libertaire aurait effacé la filiation pour n'en faire que des consommateurs anonymes, sans souche, sans ancrage, sans héritage spirituel ? Et, cette catégorie diminuée de citoyens égarés se reproduirait à son tour, transmettant le vide de sa descendance à sa propre descendance qui, elle-même, renierait rapidement la sienne ? Les clubs de généalogie feraient l'effet d'antiquités désuètes… La relation parents génétiques et enfants aurait, pour ces gens-là, totalement disparu. Cette relation se fonde inconsciemment sur la solidarité de la chair. Il n'y aurait plus, chez cette nouvelle caste sans racines, qu'une relation sociale de parents nourriciers à enfants élevés. Petit à petit, les citoyens anciens, issus d'ancêtres connus et honorés, disparaîtraient par l'âge et le grand balai du temps qui passe. Ne resterait dès lors qu'un peuple de robots humains dociles, esclaves et consommateurs. Je m'étonne que personne n'ait évoqué cette fin, sauf l'Église. C'est tellement grave que je ne peux croire que cette invention diabolique soit le seul fait des élucubrations du Marais parisien homosexuel. La puissance des lobbies qui œuvrent en France à ce cataclysme depuis le précédent mandat présidentiel est la preuve qu'il s'agit d'une attaque en règle contre notre société pour la faire disparaître. Des individus n'aiment pas notre monde, en veulent un à leur merci. Ils le veulent sans passé, sans repères, sans racines afin de mieux l'asservir. Ils le veulent sans descendance, sans témoins futurs, afin de ne pas être jugés.
Heureusement, la nature ne se laisse pas violer ainsi. Comment imaginer que les médecins acceptent en nombre de se plier à cette imposture de PMA de complaisance ? Leur déontologie leur commande de soigner. Comment  imaginer qu'ils acceptent de se transformer en entrepreneurs du désir, en pourvoyeurs de bébés sans père ? Comment imaginer de la même manière que des notaires se laissent aller à rédiger sans broncher des actes authentiques de fausse filiation doublement maternelle ? Comment imaginer enfin que les officiers d'états civils renient leur honneur en signant ce qu'ils savent être faux ? Il faut être lucide, la PMA sans père porte en elle-même son virus mortel. Elle fera du mal, mais elle périra. La déraison ne l’emporte jamais.