mercredi 26 février 2014

Aide au suicide en fin de vie


En Suisse, on va former les personnels soignants pour intégrer dans les soins palliatifs d’accompagnement des personnes en fin de vie la démarche d’assistance au suicide. Il est demandé que les associations d’aide au suicide interviennent directement dans les hôpitaux où sont soignés les patients. Les personnels soignants, témoins passifs, seront privés de toute possibilité de proposer des solutions alternatives. 

L’histoire a montré que lorsque de telles horreurs se légalisent, elles s’amplifient toujours ensuite, dans une escalade sans fin. On peut donc imaginer dès à présent le scénario des dix ans à venir : les commandos d’aide au suicide (CAS) perquisitionnant dans les hôpitaux et maisons de retraites, pour débusquer les malheureux, agonisant trop lentement. Et l’on verra se construire un nouveau type d’établissements inhospitaliers : les ESA (Établissements de Suicide Assisté).

Associations du malheur : gardez pour vous votre fausse compassion, et laissez les professionnels soignants aimer…  

mercredi 19 février 2014

Le vote musulman


Hollande n’avait pas pensé qu’en s’attaquant à la famille, aux mœurs et à la culture des ancêtres, il s’aliénait en bloc le vote musulman ! Il ne savait pas que la mentalité musulmane est tout autre que celle des catholiques. Hors de l’enceinte paroissiale, il n’y a plus réellement de communauté catholique. C’est sans doute dommage, d’ailleurs, mais la foi des catholiques s’intériorise dans un comportement civique personnel. Si ceux-ci se retrouvent dans les urnes, c’est à la suite d’une convergence de démarches individuelles. Chez les musulmans, par contre, il existe une véritable communauté, non seulement de foi, mais de vie civile. S’attaquer à un fondement de leur religion, tel que la loi familiale, c’est provoquer immédiatement la réaction en bloc du groupe agressé. Or, dans une démocratie où les élections se jouent à 3%, s’aliéner en bloc un électorat de 5% est mortel. Les socialistes, depuis Mitterrand, ont tout fait pour favoriser l’immigration. Ils n’en tireront pas avantage.

mardi 18 février 2014

Des reliques de saint Martin, dans sa statue.


Lorsque l'on apprit qu'il fallait déposer, aux fins de restauration, la statue de saint Martin qui, depuis un peu plus d'un siècle, domine la basilique de Tours et en protège la ville, les commentaires allèrent bon train. Les uns, acerbes dans leur logique laïque anticléricarde, se gaussaient que Martin pût s'écrouler. Les autres, un peu trop idolâtres, n'imaginaient pas un instant que la statue pût menacer les passants. Peu comprenaient que la protection de saint Martin n'emprunte pas les chemins des hommes. Or voilà que l'on apprend que le bras droit de la statue qui bénissait la ville renfermait des reliques du grand saint. Même si l'affaire était connue par certains, sa découverte est émouvante. La fin du XIXe siècle, qui correspond à l'achèvement de la basilique moderne, marque aussi la triste époque de l'obsession anticatholique du sinistre Émile Combes. Trois mille écoles catholiques fermées. Plus de cinquante mille religieux ou religieuses expulsées de France. L'armée "décatholisée" à l'aide d'un fichage des militaires établi par le Grand-Orient. C'est dans cette atmosphère de folie que des hommes et des femmes, nos ancêtres, dressèrent, comme un défi à l'intention des générations futures, la statue protectrice de Martin. Ils y dissimulèrent quelques ossements du saint, qu'aujourd'hui nous, leurs descendants, nous découvrons. Ce ne fut ni le bronze de la statue, ni les reliques qu'elle contenait qui protégèrent les Tourangeaux, mais cette piété de nos anciens qui, par delà le temps, emplit notre présent de son éternité. Statue ou pas, saint Martin veille.

mardi 11 février 2014

Famille


On a trouvé, en Angleterre, des traces de pas humains datant de 800.000 ans. Les dimensions des empreintes montrent « qu’il s’agissait clairement d’une cellule familiale », précise le paléontologue qui les a découvertes.
Cela montre aussi clairement que la notion de famille est aussi vieille que l’humanité.  Huit cent mille ans, c’est trente mille aïeux successifs dans nos arbres généalogiques, qui vivaient déjà en famille ! Ceux qui voudraient aujourd’hui la remettre en cause feraient bien de méditer cette découverte. Le monde n’a pas commencé avec le considérable évènement de leur propre arrivée sur Terre. Il ne finira pas après le passage éphémère de leur génie. Chacun est, certes, un maillon nécessaire d’une grande chaîne, mais chacun est aussi un instant imperceptible d’une longue histoire. L’intelligence, c’est de savoir transmettre le flambeau sans en souffler la flamme.

mercredi 5 février 2014

“Projet de loi famille“ ou PMA/GPA ?

De quoi parle-t-on, au sujet du fameux “projet de loi famille“, abandonné par le Gouvernement dans un grand tintamarre politicomédiatique ? De procréation médicalement assistée (PMA) et de gestation pour autrui (GPA), à l’usage des homosexuels ! Comme si c’était le sujet ! 
Il faut avoir ressenti dans ses entrailles l’insoutenable injustice de ces milliers d’enfants abandonnés qui ne trouvent pas de famille d’accueil, face à ces autres milliers de familles désespérées qui ne peuvent avoir d’enfants, pour comprendre que l’enjeu d’une “loi famille“ est tout autre ! Il faut avoir mesuré la violence de la rupture du lien biologique chez l’enfant adopté, pour comprendre ce que veut dire “favoriser l’adoption simple“ qui ne déracine pas. Si la France est une terre d’accueil, ne pourrait-elle pas l’être aussi pour les bébés ?
Un livre bouleversant sort dans quelques semaines (Véronique Bachelier-Vidar - “Fa’a’amu, mes enfants adoptés“ - Éditions ID France Loire) qui nous raconte l'épopée de quatre années de lutte contre le destin que son auteur mena avec la volonté farouche de substituer à son impossible maternité, l'heureux refuge de l'adoption. Elle nous emmène à Tahiti, où, par deux fois, elle "assista" à l'accouchement de ses deux fils. « J’ai l’étrange sensation, écrit-elle, de vivre une véritable grossesse, dont l’accouchement sera la récompense d’avoir osé dire et écrire ce que je ressens ». Son livre est un retentissant cri d'amour qui replace le problème dans sa véritable dimension.