dimanche 28 décembre 2014

2014 est morte. Vive 2015

Je vais vous dire une banalité qui, pourtant, me laisse songeur. Cette année 2014 qui s’achève, une de plus, qui fut notre compagne pendant quelques dizaines de semaines, est morte et ne reviendra jamais. Combien de milliards d’années nouvelles lui succéderont, qui ne seront plus jamais elle ? 
— C’est vrai pour toutes les années, direz-vous.
— Justement ! C’est cela qui me laisse songeur. Pourquoi ne rencontrons-nous, chacun, qu’un petit bout du temps seulement ? Et, qu’est-ce donc que ce temps si long qui ne coule que dans un sens ? Serait-il là, sans nous ? Quelle est la réalité de ce qui ne peut être observé ?
— Le temps dans l’Univers, nous dit la science, est une donnée subjective liée à l’observateur. Il s’étire avec la vitesse et passe plus lentement au rez-de-chaussée qu’au sommet d’un gratte-ciel…
— Eh bien ! Ce temps à géométrie variable l’est aussi pour chacun de nous. Le chemin de la vie gravit une montagne dont la pente est raide jusqu’à l’âge adulte. Puis, la pente s’adoucit, et le temps s’arrête tout doucement pour ceux qui cheminent dans leurs dernières années.

Alors, accueillez l’année 2015 en pensant que jamais personne ne la vivra après vous. Et qu’ainsi, elle vous soit reconnaissante. Ce sera mon vœu pour vous.








mercredi 24 décembre 2014

France chrétienne

La meilleure façon de collaborer avec l’ennemi terroriste islamique, c’est de désarmer les Français en les coupant de leurs racines, en les privant de leur culture, en niant leur identité. C’est ce que font aujourd’hui, sans vergogne, les associations de la libre-pensée, alliées pour ces méfaits aux confréries athées occultes. Croyez-vous que les soi-disant déséquilibrés qui assassinent au nom d’Allah proliféreraient ainsi s’ils trouvaient en face d’eux un peuple uni sur ses traditions, ses valeurs, son identité ? Car, qu’on le veuille ou non, la France d’aujourd’hui s’est construite sur son socle celte par deux mille ans de maturation chrétienne. En témoignent ses édifices multiples, ses symboles innombrables, ses toponymes, les coutumes quotidiennes de ses habitants, leur mode de pensée, leur mode de vie. On peut être croyant ou non. On est libre de pratiquer une religion ou une autre, ou aucune. Cela ne change rien à l’évidence que le peuple de France est d’essence et de civilisation, chrétienne. On n’entre pas aussi aisément dans un tel peuple uni, pour le détruire. Sauf si, de l’intérieur, certains irresponsables — au sens clinique du terme — préparent le terrain en tentant d’en saper les défenses. Par anticléricalisme sommaire, ou bien parce qu’ils visent Dieu qu’ils ne peuvent atteindre, ceux-là voudraient abattre nos croix, comme d’autres obscurantistes, ailleurs, abattaient les bouddhas. Pour sauvegarder la paix dans leur pays, les Français doivent affirmer unanimement et fortement leurs valeurs, et combattre ces ennemis de l’intérieur.

vendredi 19 décembre 2014

Administration

Je ne sais si Franz Kafka a décrit dans ses livres ce que je vais vous conter.
Je porte au greffe du tribunal de commerce les documents annuels obligatoires de deux sociétés. Contrôle rigoureux de l’employée, au demeurant fort aimable. Patatras, il manque une pièce. C’est de ma faute, j’aurais dû mieux contrôler. Elle me rend le dossier à compléter, dont elle a cependant soigneusement coupé un coin. Pour information (j’aime toujours comprendre) je m’enquiers de la raison de cette ablation :
— On numérise tout, alors il ne faut pas d’agrafes. 
Je prends congé, content d’avoir appris quelque chose. Mais, j’y pense : je me suis levé ce matin à 6 heures pour imprimer ces liasses de documents que leur auteur m’avait envoyés par fichier électronique, et donc les remettre sous forme papier afin qu’ils soient numérisés à nouveau. Cela aurait peut-être été plus simple qu’ils fussent envoyés directement au Tribunal sous forme numérique !
Allons ! Je suis un niais indécrottable ! Il y a de nombreux employés qui œuvrent à ces numérisations. S’ils ne numérisent plus, qu’est-ce qu’on va en faire ?
Pour terminer l’histoire : ce traitement administratif des documents remis est facturé par l’Administration 50 euros par société. Je croyais bêtement que les impôts servaient à payer les salaires des fonctionnaires. Oui, mais si ceux-ci fournissent un travail, il faut payer une deuxième fois…
— 50 euros, direz-vous, pour un patron, qu’est-ce que c’est !
C’est 50 euros, comme pour tout le monde. Et, multiplié par le nombre d’entreprises en France, ça fait quand même la bagatelle de 175 millions.

Monsieur le Président de la République a raison : il n’y a pas d’économies à faire, contentons nous d’augmenter les taxes.

jeudi 18 décembre 2014

Grand Orient

Le Grand-orient de France se défend d’être une Église prônant l’intégrisme laïque, au motif qu’elle laisserait chacun libre de pratiquer la religion de son choix “à condition que ce soit en dehors du champ de la citoyenneté”, pour reprendre les termes de son grand maître. 
On peut se demander à quel titre les francs-maçons posent des conditions à leurs concitoyens. Imagine-t-on les catholiques déclarant qu’ils tolèrent le Grand-orient “à condition qu’il se tiennent en dehors de l’Élysée et des ministères” ? Que je sache, les catholiques ont dix fois plus de légitimité historique que les francs-maçons, à représenter la France et à parler en son nom.
Pour contourner cette évidence, la libre pensée a inventé un concept qui remplacerait celui de France : la République. Celle-ci serait désormais la garante de notre communauté de citoyens “par-delà leurs appartenances identitaires”. 
Mais, ce n’est pas la République qui a fait la France. Cette république-là n’est que la récente et actuelle étape d’un long processus de maturation qui, depuis Clovis, a construit la France autour de la chrétienté catholique, par delà — reprenons le terme — “les appartenances identitaires” qui traversèrent en nombre son histoire. La République, en France, a moins d’un siècle et demi, la chrétienté a un millénaire et demi !

Ce n’est donc pas la laïcité qui forgera notre communauté, "sans laquelle notre société finira par imploser”, comme le souligne le grand maître. Cette laïcité-là est au contraire largement responsable du risque d’implosion en question. Le ciment d’un peuple, c’est sa pensée, c’est l’Esprit ; tout le contraire du matérialisme franc-maçon. Seule la chrétienté, qui jusqu’alors a fait ses preuves, est en mesure de préserver l’identité de la France face aux défis du monde.

mardi 16 décembre 2014

Défendre la France

Les Français se battront contre l’immigration massive actuelle, non pas parce qu’ils “ont peur“, Monsieur le Président, mais parce qu’ils veulent défendre leur pays contre ses ennemis. 
Qui sont ces ennemis ? Ces clubs occultes, affublés de noms usurpés de géants de l’histoire, nourris dans les mouvances maçonnes athées et anticléricales, infiltrés jusqu’aux plus hauts échelons de l’État, qui ont juré de vider la France de ses racines, de sa culture, de ses enfants, pour les remplacer par des populations immigrées dociles. Alors, pensent-ils, le pouvoir et la richesse seront durablement pour eux. 
C’est un plan, une stratégie de guerre politique et sociale menée méthodiquement sur notre sol depuis 30 ans. Réécrire et réenseigner une histoire de France vidée de son contenu ancestral ; déchristianiser la France et “laïciser“ les esprits ; banaliser les pratiques sexuelles infertiles ; désolenniser l’institution du mariage, creuset du renouvellement ethnique ; encourager l’avortement pour diminuer la population autochtone ; promouvoir l’euthanasie pour accélérer la perte des repères familiaux ; déviriliser les garçons et déféminiser les filles à l'aide de la théorie du genre ; inciter à la destruction des cerveaux par la drogue ; détruire l’élite économique du pays pour généraliser la précarité populaire ; ouvrir béantes les portes de l’immigration, enfin, pour opérer la transfusion sanguine, le remplacement ethnique. Voilà quelques recettes du programme !

D’autres pays, de sinistre mémoire, ont fait cela par les armes et le sang. Ceux qui agissent ainsi en France sont plus sournois, mais aussi dangereux. Rien n’est pire que la tyrannie de la pensée. Ceux-là devront rendre des comptes.

dimanche 14 décembre 2014

Égalité !

Au Salon du livre de l’Association des auteurs et éditeurs en Touraine, ce week-end à Loches, l'animatrice annonce une miniconférence sur le management dans l’entreprise, "ce monde impitoyable". Voilà encore un lieu commun, pur produit du bourrage de crâne audiovisuel. Il faut n'avoir jamais mis les pieds en entreprise pour y voir des univers impitoyables. Ce ne sont pas les entreprises qui sont impitoyables, c'est l'administration de notre pays. Les entreprises, vues du dedans, seraient plutôt "pitoyables". Pitoyables de maltraitance par des pouvoirs publics plus soucieux de protéger leurs privilèges que de contribuer au développement du pays.
Quelqu’un s’exprimait ensuite sur le thème de l’égalité. Il faisait référence à la trilogie "liberté égalité fraternité“, la devise de la République française, mais aussi des franc-maçons. Si j'avais eu à traiter ce sujet, j'aurais rappelé qu'entre l'époque où fut inventée cette devise, et aujourd'hui, il s'est écoulé plus de deux siècles, et que les mots ont largement eu le temps de changer de sens. L'égalité d'alors n'avait rien à voir avec l'espèce d'égalitarisme niais que certains prônent aujourd'hui. Il s'agissait en réalité d’entériner l’abolition les privilèges qui instituaient officiellement des droits inégaux entre les diverses castes de la société de l'ancien régime. Si l'on veut extrapoler cette référence d’égalité à notre époque, il faut lui redonner son sens, et joindre le geste à la parole en abolissant réellement les nouveaux privilèges. Car, ceux-ci n'ont pas disparu, ils sont seulement passés en d’autres mains. Les mains, par exemple, qui font de l’Entreprise, ce monde “pitoyable“.

jeudi 11 décembre 2014

Internet

On apprend que 5 milliards d’êtres humains ne sont pas encore connectés à Internet. Seulement 30 % de la population mondiale est en mesure de dialoguer par ce moyen. On peut exprimer tous les jugements de valeur que l’on veut sur les vices et les vertus de ce média. Il n’empêche, il a bouleversé les civilisations. Or, il n’en a bouleversé que 30 % ! Imagine-t-on ce qui va se passer quand 100 % de l’humanité sera connectée ? Plus un groupe humain au monde qui ne soit, en temps réel, en situation de pouvoir parler de lui et être immédiatement informée de tout, par la parole et par l’image ! Il semble que cette échéance technique soit proche. Comment ne voit-on pas, dès lors, que se dessine l’inéluctable nécessité d’une gestion mondiale ? Vertigineuse mutation d’une humanité qui, de mosaïque de tribus ou ou de nations hétéroclites et guerrières, devient tout à coup personne morale unique et universelle ! Utopie ou clairvoyance ?

vendredi 5 décembre 2014

Prière…

Dans le cadre de sa lutte anticléricale socialo-maçonne déguisée sournoisement en principe de laïcité, l’actuel pouvoir veut interdire les crèches de Noël dans les lieux publics.
Au motif, cette fois, de lutte contre la pollution, le même pouvoir vient d’interdire les feux de cheminée en région parisienne, aussi nocifs, nous assurent sans ciller des rapports “d’experts“, que la circulation automobile.
Je voudrais donc suggérer à ces édiles inspirés une nouvelle idée de génie qui fera coup double à peu de frais : interdire les cierges dans les églises. Il se trouvera bien quelque  “expert“ en mal de commande pour justifier la mesure (à raison de 50 000 églises en France, cela ne doit pas faire loin d’un million de prières ferventes qui se consument ainsi tous les jours).
Mais, avant qu'on m'en empêche, je continuerai d'alimenter le brasier des prières à Marie, notre sainte protectrice.


mardi 2 décembre 2014

La pénurie des talents et des compétences s'aggrave

Ce qui arrive aujourd'hui au peuple français, nous le redoutions depuis quarante ans. À cette époque, les jeunes écervelés, dépaveurs du Boul'Mich, produits de l'après-guerre élevés dans le culte de leur demi-divinité, découvrant qu'ils auraient à se battre pour la vie, déçus qu'on leur ait menti à son sujet, se dispersaient dans la fonction publique, et particulièrement dans "l'Éducation" nationale. Là, ils entreprenaient d'asservir nos enfants à leurs idées d'anarchistes bourgeois. La gauche bobo venait de naître. Ils ne s'attaquèrent pas à la manière de Pol Pot, à cette société qui ne reconnaissait pas leur génie. Ils n'osèrent pas. Non, ils ciblèrent les enfants, calculant que ceux-ci grandiraient bientôt et constitueraient un nouveau peuple français docile, énucléé, au moule de leurs fantasmes. Eh bien ! Ce sont ces Français-là qui aujourd'hui sont adultes, sont aux affaires, votent... Regardez-les déambuler sur les trottoirs, ignares et béats, trimballant leurs bourrelets dans des sacs "made in China", traînant la savate sur les chewing-gums qu'il ont craché la semaine dernière. Entendez-les éructer sur Facebook leurs borborygmes ineptes en trois mots et quatre fautes.  Voyez-les voter! C'est grave. Si j'avais à donner un conseil au prochain Président, pour autant que celui-ci ait le souci de la France, ce serait : occupez-vous en priorité des enfants. Balayez ce qu'il reste de cette chienlit post soixante-huitarde, et réapprenez leur ce qu'est le courage de penser, l'honneur d'agir, la richesse de transmettre. À ce prix, la France pourra renaître.

samedi 15 novembre 2014

Philae et la brique élémentaire.


La mission secrète de Philae était, semble-t-il, de chercher sur ce glaçon issu des confins de l’immense, la fameuse brique élémentaire, le “grain de vie“ qui aurait ensemencé la Terre, et ainsi d’expliquer l’Homme en se passant d’au-delà. Il semble que cette recherche ne pourra s’effectuer. C’est dommage. Qu’il est difficile de nier Dieu ! Car la vie n’est pas quelque chose. La vie est un élan qui nous vient d’ailleurs. Toute brique est faite de sable ; le sable, de poussières ; les poussières, de particules qui, dans leur infime petitesse, cèdent la place à l’immatériel. Cassez et cassez encore la matière, vous entrerez dans le monde de la Pensée. Là, vous verrez la vie.

jeudi 6 novembre 2014

Statut des animaux


L’Assemblée nationale vient de déclarer solennellement les animaux “êtres vivants sensibles“. S’il s’agit d’officialiser le fait que, les animaux étant sensibles à la douleur, il est désormais interdit de les faire souffrir, je ne vois pas qui serait raisonnablement contre cette mesure. Encore que celle-ci ait ses limites. Sera-t-il bientôt interdit de plonger son crabe dans l’eau bouillante ? À voir comment il se débat, on acquière, un peu, mauvaise conscience. Mais, pourquoi cette définition juridique de l’animal croit-elle devoir insister dur le terme “être“ ? On dirait qu’il s’agit, une fois encore, de gommer sournoisement le distinguo entre l’animal et l’être humain. L’Homme, un animal comme un autre, qui ne mérite pas sa majuscule. Un singe à peine plus évolué. Que ne lit-on sur le sujet ! Certaines personnes sont tellement dégoûtées d’elles-mêmes qu’elles ne cessent de rabaisser les autres, et l’humanité entière, à leur médiocre condition. Oh ! Je sais bien que la définition du mot “être“ est tellement large qu’elle peut s’appliquer à tout. Si “être“ désigne “ce qui est“, je me demande si mon réveil n’est pas un être, puis qu’à l’évidence, il est. Et ce qu’il indique, aussi ! Ne dit-on pas qu’il “est“ l’heure ? Alors, si l’heure “est“, l’heure est-elle un être ? Plus sérieusement, si l’animal est un être, Mesdames et Messieurs les Députés, l’embryon humain est-il au moins un animal ?

vendredi 31 octobre 2014

Toussaint


Et certains voudraient nous faire croire que la conscience d’une identité française est une chimère ! Plus de la moitié des citoyens français, 35 millions, vont, ce dimanche, parcourir en tous sens les routes de France pour aller se recueillir quelques instants sur les tombes des leurs. Le sol de France est jonché de nos morts. On compte dix à vingt milliards de corps qui y furent enterrés depuis que l’Homme l’habite. Uniformément répartis, ils formeraient une densité de 300 morts à l’hectare, pour un seul vivant. Nous marchons sur nos morts. La terre de nos cimetières est sacrée. Elle est faite de la poussière des nôtres. Parlant de l’origine de l’humanité, Pierre Chaunu a écrit dans “L’obscure mémoire de la France“ : « devant la première tombe, l’homme est totalement, définitivement et irrévocablement Homme ». Ceux qui, aujourd’hui, veulent faire croire que le mort n’est plus rien, voudraient-ils que l’homme ne fût plus Homme ?

vendredi 24 octobre 2014

Fin de vie


En 1997, associé à un ami médecin gérant d’unités de soins aux personnes âgées et à un spécialiste des financements, je présentais aux autorités de tutelle locales et régionales un projet de création, en Indre et Loire, d’une structure hospitalière privée de 55 lits de soins palliatifs et de longue durée.
Le dossier exposait ainsi les motivations :
« 70 % de Français meurent aujourd’hui dans les services hospitaliers, alors qu’il y a 30 ans, la même proportion décédait à domicile. Notre environnement collectif a peu à peu exclu du milieu familial et social l’accompagnement des personnes en fin de vie. L’isolement, l’état de dépendance, l’angoisse du malade justifient d’y porter remède. Si la loi de réforme hospitalière du 31/07/91 introduit la notion de “soins palliatifs”, les réalisations demeurent inégales et insuffisantes, laissant des régions entières sans solution satisfaisante pour assurer ces soins. Une étude menée dans un département voisin a montré que seulement 5 % des patients décédés avaient pu bénéficier de soins palliatifs satisfaisants. »
Il détaillait ainsi les emplois créés :
« 60 salariés dont 4 médecins, 15 infirmières diplômées, 13 aides soignantes, 2 kinési, pharmacien, psychologue, diététicien, ergothérapeute, assistante sociale, direction et personnel administratif et hôtelier. »
Deux ans d’échecs successifs devant les administrations compétentes nous conduisirent à l’abandon du projet. Parmi les arguments invoqués, celui-ci : le “privé“ veut faire de l’argent sur la fin de vie ! Et celui-ci : le centre hospitalier est en train de “réfléchir“ au problème. 
Je lis aujourd’hui dans la presse (Le Figaro 24/10/2014) :
« Le président du CCNE  a dressé un constat très noir de la fin de vie en France et dénoncé un “scandale“ du manque d’accès aux soins palliatifs. “80 % des personnes qui devraient y avoir accès n’y ont pas droit“, a-t-il relevé. L’accompagnement des personnes âgées en amont de la fin de vie est particulièrement “défectueux“, avec la mort de 13 000 personnes de plus de 75 ans chaque année aux urgences. Ces soins palliatifs ne devraient pas être réservés aux dernières semaines de vie, mais être mis en œuvre plus tôt, insiste le Comité qui réclame leur développement. »
Il aura fallu dix-sept ans pour “réfléchir“ et en arriver là !

lundi 20 octobre 2014

Touraine, terre d'écrivains


À la rubrique des écrivains de Touraine, Google cite bien sûr Balzac, Descartes, Rabelais, Ronsard, Vigny et bien d'autres. Plus de quatre-vingts noms d’écrivains y sont répertoriés, qui eurent, dans l’histoire, un lien avec la Touraine. Et puis l'on trouve, au côté de ces grands anciens, "Signature Touraine". 
“Signature Touraine“ est la référence d'une centaine d'auteurs et d'éditeurs contemporains réunis au sein de l'association “Auteurs et Éditeurs en Touraine“ créée en 2009 par une poignée d'amoureux des livres. 
Quelle plus belle manière d'être consacré écrivain ? Salons du livre, rencontres, actions collectives sous la bannière "Signature Touraine" sont les moyens que ces auteurs mettent en commun pour partager leur art. Car, l'écriture est un art. Le livre est un message personnel, sans voile, qu’un auteur offre à son lecteur afin que s’ouvre un dialogue de pensée. Le salon est une rencontre entre ces deux personnes. La dédicace qui l'accompagne est le souvenir vivant de cet enrichissement mutuel. Conscients et fiers d'une si prestigieuse ascendance littéraire, tous les membres de l'association ont à cœur d'y perpétuer le respect des lettres. C’est la première des conditions d'adhésion. Il leur faudra ensuite résider en Touraine, ou bien y être édités, ou encore écrire sur la Touraine, ou en faire le cadre d'un ouvrage.

mardi 14 octobre 2014

Synode : Désinformation


Mais, où ont-ils vu que le Vatican s’ouvrait au mariage homosexuel ? Le synode à peine achevé, les voilà déjà qui prétendent nous expliquer ce qu’il faut en lire. Ce qu’il faut en lire n’est pas du tout ce qu'il voudraient.
L’essentiel du synode concerne d’ailleurs la situation, dans le droit canonique, des divorcés remariés. À ceux-ci, n’est aujourd’hui pas permise la “communion sacramentelle“. Leur est offerte néanmoins la “communion spirituelle“. Ces médias qui déversent leur désinformation savent-ils seulement ce que cela veut dire ? La communion spirituelle est la communion du désir ; le désir du sacrement de communion. Or, recevoir le sacrement de communion, c’est-à-dire s’ouvrir, béant, à la présence réelle du Christ en soi, exige le préalable d’un désir profond. Entre la communion spirituelle et la communion sacramentelle, il y a donc un espace si ténu que les pères du synode se sont ouvert à la question de son franchissement, dans certains cas précis.
Quant au “mariage“ homosexuel, le synode ne revient pas sur l'affirmation que les unions entre des personnes du même sexe ne peuvent pas être assimilées au mariage entre un homme et une femme. Il ouvre néanmoins la réflexion sur les moyens d’offrir à ces personnes un espace de fraternité, une attitude d’accueil, dans le respect toutefois de la doctrine catholique sur le mariage. C’est le moins, au sein de l’Église du Christ. Ce n’est pas du tout ce que voudraient nous faire croire certains médias. 
D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement, lors d’un synode présidé par le pape qui, faut-il le rappeler, est, par sa délégation directe de Pierre à travers les âges, éclairé par L’Esprit.  

vendredi 10 octobre 2014

La guerre !


La France est à nouveau en guerre, il faut ouvrir les yeux. Mais, en guerre contre qui ?La comparaison avec 39 serait trop simpliste, je ne m'y étendrai pas. Mais, constatons quand même que des analogies sont troublantes. Point de Hitler, cette fois, qui veut raser la France pour dominer l'Europe. Point de tanks qui envahissent le territoire sans rencontrer de résistance. Mais, croit-on raisonnablement qu'après qu'ils eurent jeté des avions de ligne dans les tours de New York, les commanditaires de ces actes inouïs d'horreur aient renoncé, soient rentrés chez eux, sagement ? Croit-on que les raids menés en Lybie et au proche Orient, ces années récentes et aujourd'hui encore, même à juste raison parfois, puissent laisser ces pays sans réaction ? Évidemment qu’is nous ont déclaré la guerre, par les bras armés de leurs nombreuses mouvances ! Comment peuvent agir ces ennemis de l'Occident ? En s'attaquant au maillon faible de l'Europe : la France. Avec quelles armes ? L'Islam et l'argent. L'Islam fanatise des millions de combattants ; la France, molle, ne peut pas faire face. L'argent achète tout ; la France en a besoin. Quel meilleur moyen pour punir l'Occident, que de faire de la France la colonie de cet Islam-là ?  Et quelle meilleure stratégie, pour pénétrer celle-ci, que de la faire périr de l'intérieur par ses idéologies et mœurs décadentes ?  Qui peut croire que la hargne d'abattre la famille française, ses valeurs, sa culture, soit le seul fait de quelques lobbies homosexuels, le plus souvent inoffensifs ?  Il suffisait de quelques politiciens dociles pour laisser se répandre ce virus. C'est fait. Qui peut croire que l'inflation de l'immigration de masse soit le seul fait de quelque parti politique en quête d'électeurs. Il suffisait d’un état de mollesse intellectuelle baptisé progrès pour laisser les portes béantes. C'est fait. Qui peut croire que l'empressement de certaines finances à prêter à la France au-delà du raisonnable soit le seul fait de l'altruisme et de l'amitié des créanciers internationaux ? Il suffisait d’un endettement inconsidéré pour ruiner durablement l'économie française. C'est fait. Le fruit est mûr. Les Français n'ont toujours pas compris ce qui leur arrivait. Faudra-t-il maintenant, aller chercher un vieux maréchal de 83 ans pour lui confier les pleins pouvoirs ? Le Gouvernement va-t-il s'enfuir à Bordeaux ? Un général va-t-il se lever ailleurs pour reprendre le combat ? Le destin de la France est entre les mains des Français. Il y a urgence à se réveiller.

vendredi 26 septembre 2014

Islam


L'horreur des assassinats perpétrés par des fous, au nom de Mahomet ; le martyr des victimes ; auront au moins eu comme conséquence d'ouvrir les yeux du monde sur l'impérieuse nécessité d'une exégèse du Coran à l'éclairage du troisième millénaire. Quelle tristesse que cette richesse orientale, culturelle, littéraire et spirituelle ait été entachée, dès son origine, par ses ambiguïtés guerrières ! Je ne sais si celles-ci trouvaient leur justification à l'époque de Mahomet. Mais, il est clair qu'aujourd'hui, elles constituent un intolérable danger. L'actualité nous en fournit la sinistre preuve. Il n'y a pas deux Islams, un modéré et un extrémiste. Il n'y a pas deux Corans. Il n'y a que des monstres en liberté qui se nourrissent des perversions d'un enseignement ambigu. Il est heureux qu'un grand nombre de musulmans manifestent leur réprobation face au dévoiement pervers de leur religion. Mais il leur appartient maintenant d'adapter leur lecture doctrinale à la réalité de notre monde. Cela n'empêchera peut-être pas les fous d'être fous, mais cela leur ôtera l'arme du fanatisme.

mercredi 24 septembre 2014

PMA, adoption et polémique


La Cour de cassation vient d'autoriser l'adoption par une seconde mère, d'un enfant né d'une autre mère par insémination artificielle. Un enfant avec deux mères et pas de père. On touche là au comble de l'hérésie monstrueuse.
Le sujet est suffisamment grave, pour qu'on ne mélange pas tout.
Lorsqu'un homme et une femme se sont unis, dans le but de construire une famille, et qu'ils rencontrent des difficultés pour procréer naturellement, il n'est en rien critiquable qu'ils s'adressent à leur médecin. Celui-ci dispose d'un certain nombre de techniques pour les aider dans la réussite de leur projet parental, si la chose est possible. Cela s'appelle la procréation médicale assistée, PMA. De nombreuses familles se sont ainsi construites avec bonheur. Il n'y a là, pas lieu à polémique.
Autre chose est le cas de deux femmes désireuses de bénéficier des mêmes services de la part d'un médecin. Comment celui-ci pourrait-il aider deux femmes à procréer dans leur couple ? La nature n'a pas encore inventé ça. La PMA n'a tout simplement rien à faire avec les couples homosexuels féminins, et encore moins masculins.
Oui, mais dira-t-on, ces femmes peuvent faire appel aux spermatozoïdes d'un donneur, et, dès lors, recourir aux techniques de la PMA. Dans ce cas, pourquoi se compliquer la vie avez une PMA ? Un copain pourrait bien faire l'affaire ! Mais surtout, éprouvette ou pas, le bébé conçu ainsi ne sera pas le descendant du couple puisque, dans ledit couple, il manque l'un des géniteurs. Un couple homosexuel ne peut pas, ne pourra jamais, constituer une famille. C'est une loi de la nature.
Bon, mais alors poursuivra-t-on, ces femmes peuvent au moins adopter un enfant ? Qu'est-ce qu'adopter un enfant ? C'est lui offrir une famille de substitution, s'il est lui-même privé, pour une raison ou une autre, de famille naturelle. Les pouvoirs publics ont, à juste raison, codifié cette procédure pour garantir à l'enfant ainsi adopté la sécurité d'une vraie famille d'accueil. Or, si un couple homosexuel ne constitue pas, par définition, une famille au sens procréatif, comment pourrait-il convenir à l'adoption ?L'enfant, qu'il soit né dans la famille de ses parents biologiques, ou qu'il ait été accueilli par une famille adoptive, à droit aux mêmes égards, à la même considération, et, finalement, à la même généalogie. Adopter un enfant, ce n'est pas seulement le nourrir, le vêtir et l'éduquer. (1)
La morale de toute cette affaire est que le scandale réside dans la notion contre nature de mariage homosexuel et nulle part ailleurs. On a voulu détruire l'immémoriale notion de famille et inventer une parodie pour la remplacer. Mais, plus rien n'a de sens, plus rien ne fonctionne ! Il y a deux siècles, certains de nos ancêtres, guère plus éclairés, avaient voulu abolir l'idée de Dieu, et la remplacer par l'invention d'un être soi-disant suprême. On sait ce qu'il en advint. Détruisez un jardin, toujours, un jour ou l'autre, la nature reprendra ses droits.

(1) On pourra se faire une idée de la dimension de la charge d’affection qui enveloppe ces enfants adoptés par des familles, en lisant le bouleversant livre de Véronique Bachelier-Vidar : “Fa’a’amu“, mes enfants adopté, aux Éditions ID France Loire.

jeudi 18 septembre 2014

Impôt pour tous


Supprimer la tranche basse de l'impôt, c'est rayer les plus pauvres de la liste des citoyens. Si l'on veut aider ceux-là, ce qui, en soi, n'est pas critiquable, il y a bien d’autres moyens. La fierté d'un Français, c'est de se compter parmi les autres. Même modeste, sa cotisation à l'effort public est dès lors un symbole. L'en exclure relève, de la part de ce gouvernement socialiste, d'un manque total de considération pour le peuple. L'idée s'inscrit parfaitement dans l'état d'esprit des réflexions entendues récemment au sujet des pauvres édentés, et autres pauvres illettrés… La tare du socialisme à la française, c'est son manque odieux d'humanisme.

vendredi 5 septembre 2014

Vincent Lambert

La sœur et le demi-frère de Vincent Lambert ont lancé un vibrant appel dans Le Figaro. Je ne résiste pas à vous en livrer des extraits. Chacun réagira selon sa conscience.

" Vincent dort, se réveille, suit parfois son entourage des yeux, réagit à certaines sollicitations, n’est branché à aucune machine, ne reçoit aucun traitement qui le maintiendrait en vie. Vincent n’a besoin que d’être nourri et hydraté. (...) Au bout de cinq ans, le Dr Éric Kariger a décidé de lui supprimer sa nourriture (...). Il a été largement aidé par ceux qui, sous couvert d’humanité, ont utilisé le cas de Vincent, soit pour faire leur promotion personnelle, soit pour en faire un enjeu politique et législatif. (...) Quelque explication que l’on puisse donner, cesser de nourrir et d’hydrater n’a d’autre but que de provoquer délibérément la mort. (...) Mais ce n’est pas parce que le fait d’entourer Vincent est pénible pour son entourage que Vincent, qui ne demande rien à personne, doit être mis à mort. (...) Nous sommes au contraire témoins de la volonté de vivre de notre frère : nous avons vu qu’après 31 jours passés sans manger, sa force de vie l’a emporté : il n’a pas lâché psychologiquement, alors qu’il serait mort en dix jours en avril 2013 s’il s’était laissé aller. (...) Alors pourquoi lui infliger toutes ces maltraitances, pourquoi lui refuser depuis deux ans la kinésithérapie de confort qui constitue une exigence de soin de base, pourquoi ne lui faire aucune stimulation sensorielle, pourquoi ne lui donner comme seul horizon que le plafond de sa chambre sans le mettre chaque matin dans un fauteuil moulé sur mesure, comme l’exigent les bonnes pratiques ? Pourquoi refuser qu’il puisse sortir et le laisser enfermé sous clé, dans sa chambre, comme un prisonnier dans le couloir de la mort ? (...) 1 700 personnes comme Vincent sont traitées dans quelque 300 unités spécialisées ou à domicile, comme des êtres humains et ont droit à ces soins quotidiens. 1 700 personnes y ont droit sauf une ! Vincent Lambert, notre frère qui est traité comme un mort-vivant. (...) Une société qui met à mort ceux qui ne peuvent pas se défendre renie tous ses principes et est appelée à sombrer dans la barbarie. "

dimanche 10 août 2014

Écrire…


Mes amis lecteurs me demandent fréquemment : à quand, un nouveau livre ? 
Écrire est une réelle aventure. L’écrivain est un peu comme l’explorateur parti à la découverte de contrées inconnues. Pendant des mois, des années, peut-être, il bataille pour se frayer un chemin vers un but inconnu. Alors, de retour, il lui faut se poser. Il classe ses photos, rassemble ses souvenirs. Puis, un jour, le démon de l’aventure le provoque à nouveau. 
Ainsi sont nés “L’Étoile de confiance“, “Le Ciel du ciel“, “Hymne à l’au-delà“ écrit en coauteur avec Françoise Ribera, “Capitaine de La Garde“, “Elles s’appelaient Marie“. Puis, entre temps, une autre entreprise m’a absorbé. J’ai créé ma modeste maison d’édition, ID France Loire, qui vient d’éditer le merveilleux livre de Véronique Bachelier-Vidar, “Fa'a'amu“, où l’auteur raconte, avec une sensibilité à fleur de peau, l’adoption de ses deux garçons tahitiens. Je me suis investi dans ce manuscrit comme s’il avait été le mien. Ce livre mène désormais sa vie, avec quelque succès. 
Et voilà que le démon dont je vous parlais frappe à nouveau à la porte.  Que reste-t-il à découvrir en ce monde ? Sinon ce “Tout“ qui fait qu’il y a “quelque chose“, issu de “rien“… 
À plus tard.

mercredi 6 août 2014

La mort du Journal Officiel ?


La version papier du Journal officiel va disparaître au profit de sa seule publication numérique. Le “JO“, dont l’origine remonterait à Richelieu, est l’organe officiel par lequel l’État promulgue ses lois. Et voilà que la presse (Le Figaro de ce jour) parle de “fin programmée d’une institution française“ : 
« La disparition de sa version imprimée (…) fait partie d’un contexte global d’affaissement progressif de l’autorité de l’État (…) Le passage complet d’un journal au numérique — on se souvient du triste destin de France Soir — est la marque d’un déclin, sinon d’un décès annoncé. (…) Cette dématérialisation (…)  suscite des interrogations sur l’avenir de ce quotidien qui est l’expression de la puissance publique, voire sur l’autorité de la République en général ».
Sans papier, plus de lois, plus d’État, rien de moins ! On croit entendre les scribes qui gravaient les édits dans la pierre, crier au sacrilège quand, voici 5000 ans, les Égyptiens prétendirent utiliser à cet effet leur vulgaire papyrus. Il semble bien, pourtant, que l’humanité y ait survécu. Et, quand, il y a six siècles seulement, Gutenberg utilisa sa diabolique invention de l’imprimerie sur papier, je suppose que les dérouleurs de parchemin hurlèrent à leur tour à la fin du monde. Or, c’est l’inverse qui se produisit : la culture, et donc l’humanité, fit un bond dans son progrès. 
Eh bien ! Qu’on le veuille ou non, s’opère aujourd’hui sous nos yeux l’avènement historique du cinquième support de l’écriture, l’électronique. Personne n’en mesure la portée, y compris dans la diffusion de la pensée. C’est peut-être, d’ailleurs, ce qui inquiète le plus les médias traditionnels : ne plus contrôler la pensée. Si la dématérialisation du journal officiel doit être considérée comme un symbole,  c’est de cet évènement-là qu’il s’agit.

samedi 2 août 2014

Tombeau de Jonas

Je veux citer cette belle conclusion d’un article de Gérard Leclerc, sous le titre : “Mossoul, sous le signe de Jonas“, dans Le Figaro de ce jour. Parlant de la « féroce entreprise iconoclaste qui se déchaîne contre les chefs-d’œuvre de l’art et les monuments témoins », il fustige « une certaine conception du divin, qui ignore que l’épiphanie de la transcendance peut briller dans des œuvres faites de main d’homme (…). Il faut craindre un régime de pensée où l’alliance entre Dieu et l’humanité ne se reflète plus dans cette beauté qui, selon Dostoïevski, sauvera le monde ».

mardi 22 juillet 2014

Antisémitisme ?


“Antisémitime“ ! Hollande, Valls et les autres ne voient que cela dans les émeutes de Sarcelles, de Barbès et d’ailleurs : « la lutte contre l’antisémitisme est une priorité nationale », « c’est tout simplement de l’antisémitisme, du racisme »… Mais, ces hordes de sauvages, comme les a appelés le maire de Sarcelles, se moquent bien du sémitisme et de son contraire. Ils ne savent même pas où est Gaza. Ils sont casseurs, c’est tout. Il paraît que les juifs ont peur pour leur sécurité et veulent fuir la France. Mais, cela ne changerait rien aux casseurs qui casseraient toujours, pour d’autres prétextes, voilà tout. Si l’on veut soigner le mal, il faut d’abord l’identifier correctement. Or ce mal n’est pas de l’antisémitisme. Il est de l’antiFrance. Ces Français-là, dont proviennent les casseurs, détestent les Français. Ils veulent la France sans les Français. Ceux qui se haussent du col aujourd’hui en criant hypocritement à l’antisémitisme veulent cacher qu’ils sont les responsables de la situation. Ils n’ont eu de cesse d’inonder la France d’une population africaine non assimilable en masse, parce que d’une culture et d’une religion antinomiques au nôtres. Les uns ont agi par bêtise, par utopie universaliste irréfléchie. Les autres par intérêt sordide, pour se constituer des réserves électorales. Résultat : l’inévitable phénomène de rejet qui voit s’affronter aujourd’hui les masses autochtones aux masses immigrées. Alors, messieurs les apprentis sorciers, un peu de courage ! Il faut traiter l’incendie à la base des flammes. C’est-à-dire à la base de l’immigration.

dimanche 20 juillet 2014

Festival International du Livre Militaire


J'étais, vendredi et samedi, au Festival International du Livre Militaire à. Coëtquidan, où je dédicaçais mon livre "Capitaine de La Garde". Magnifique manifestation littéraire, superbement organisée. 120 auteurs sous un chapiteau géant, plus de mille livres de haut niveau offerts au public. Cela au coeur de cette école militaire interarmes qui réunit plus de 5000 personnes, sur 5500 hectares. Et pour finir, "le Triomphe", la cérémonie prestigieuse de clôture de la formation de la promo des élèves officiers de l'armée de Terre. Pendant deux jours, malgré la chaleur torride, j'ai observé la foule des visiteurs, essentiellement les familles de militaires. Vous dirai-je que j'ai été frappé par un détail qui fera sourire : je n'avais pas vu depuis bien longtemps une telle densité de femmes en jupe ou en robe ! Car, dans ces familles-là, les femmes ne singent pas les hommes en portant ostensiblement leur pantalon. Dans ces familles, l'homme, c'est le mari. L'épouse le complète merveilleusement souvent, mais ne cherche pas à prendre sa place. Quand l'homme est viril, la femme est féminine. Quant aux femmes militaires — elles sont nombreuses aujourd'hui — même si les jupes de leur uniforme ne sont pas forcément très sexy, elles sont là pour servir, en soldats, soldats femmes, peut-être, mais femmes. Dieu, que cela fait du bien de changer de monde un instant ! De se retrouver dans la vraie France, au milieu de vraies familles, comme autrefois, avant de replonger dans le cloaque de cette multisociété civile malade, troupeau bêlant au son d'une télé débile aux ordres de quelques personnages sans honneur, que seule intéresse la réussite de leur médiocre carrière politicienne. Ils veulent tout détruire autour d'eux pour paraître moins dérisoires. Famille, patrie, valeurs ancestrales leur font horreur. Ils ont semé la haine pour se faire élire, et bientôt nous récolterons la violence. Nous n'y échapperons plus. C’est déjà commencé. Ils en ont lourd sur la conscience !

dimanche 6 juillet 2014

Être “de droite“ ou “de gauche“ ?


Un interlocuteur ami de Facebook me fait l’honneur de me poser cette question :
« La Droite revendique sa catholicité sans complexe, ce qui est plutôt bien, par contre il semble plus délicat de dire que l'on croit en Dieu lorsque l'on est de gauche… Pourquoi ? »
Qu’il me permette d’y répondre par la voie de ce blog plus personnel.
La question semble faire un a priori du statut d'homme (ou de femme) “de droite“ (avec majuscule) ou “de gauche“. On serait avant tout "de droite" ou "de gauche", comme on est grand ou petit, brun ou blond. Et de cet état naturel découlerait une plus ou moins grande aptitude à la spiritualité. Or, on ne naît pas "de droite" ou "de gauche", même si le milieu social dans lequel on a grandi contribue bien sûr à cette orientation politique. J’ai moi-même pris conscience de ce choix dès l’âge de huit ans. La Libération venait de permettre les premières élections après l’occupation allemande. C’était quand même il y a 70 ans ! Mon père, me regardant, mais se parlant finalement à lui-même, dit : « je me demande bien pour qui je vais voter ». Dans ma candeur d’enfant, croyant que socialisme voulait dire altruisme, souci du prochain. Je murmurai : « socialiste ? ». J’entends encore sa réponse, un cri : « ah, ça ! jamais ! ». Comme quoi, si l’histoire ne repasse pas les plats, elle sert quand même toujours la même cuisine. 
Quant à définir ce qu'est être "de droite" ou "de gauche" (en France), je crains qu'il ne s'agisse-là que d'un classement artificiel inventé et mis en oeuvre par des politiciens professionnels ambitieux aux seules fins de se constituer des troupes de militants.
Cela dit, y a-t-il une corrélation avérée entre cet autoclassement politique et une disposition naturelle à la spiritualité ? La question posée fait un amalgame entre la "catholicité" des uns et la croyance en Dieu des autres. Ce n'est pas la même chose. On pourrait poser la question ainsi : les chrétiens catholiques sont-ils plutôt "de droite" ou "de gauche" ? J'aurais tendance à répondre : les chrétiens que l'on massacre en ce moment par milliers à Mossoul et ailleurs, sont-ils “de droite“ ou “de gauche“ ? La question pourrait aussi être : est-il plus facile de déclarer sa foi quand on se dit "de droite", que lorsque l'on se dit "de gauche" ? Elle sous-tendrait alors l'idée qu'il y aurait dans notre pays, comme une dictature de la pensée, qui pousserait les croyants à se cacher. Et que cette tyrannie des lobbies s'exercerait plutôt dans les milieux "de gauche". Est-ce ce que mon interlocuteur ressent ? Alors, je veux lui répondre ceci :
La foi n'a que faire du classement politique des Français. Elle s'offre indifféremment à tous ceux qu'une rencontre, un jour, a éclairés. La foi n’est pas la croyance qui, elle, ne relève que de l’activité cérébrale. La foi ne se démontre pas. Elle est une connexion, qui s’établit en chacun avec le tréfonds de soi-même, au-delà de la raison, au-delà des neurones, au-delà de la seule dimension matérielle de notre condition humaine. Les chrétiens appellent cela une communion. Tout le monde y a droit. Il suffit de s’y ouvrir.

vendredi 27 juin 2014

PMA, GPA, etc.


Lorsqu’un couple, en France, fait face à un problème de conception d’enfant par les pratiques naturelles, il est parfaitement fondé à en parler à son médecin. Celui-ci, dès lors, tentera de l’assister médicalement par différentes techniques, dont la fécondation in vitro. Ce s’appelle la PMA — procréation médicalement assistée — qui, à ce jour, a fait la joie de bien des familles françaises. Lorsque cette assistance médicale échoue, le couple peut, en toute légalité également, se tourner vers le recours à l’adoption d’enfants d’autrui. Les procédures sont complexes, mais le bonheur, là encore, est au rendez-vous. Ceux qui en douteraient peuvent utilement lire le merveilleux livre de Véronique Bachelier-Vidar (“Fa’a’amu“, mes enfants adoptés - aux Éditions ID France Loire).
Pourquoi donc faut-il que cette PMA sans problème se trouve aujourd’hui amalgamée dans des affaires juridiques qui ne la concernent pas ? Parce que certains lobbies homosexuels médiatiquement actifs et puissants s’en sont emparés pour faire aboutir leurs revendications sociétales. Ces couples-là sont à l’évidence infertiles ! La PMA ne peut donc rien pour eux ! Sauf à introduire temporairement une troisième personne dans le couple, père donneur ou mère porteuse, qui donnerait alors l’illusion de la normalité. Ainsi a été inventée la GPA — gestation pour autrui —, illégale en France. 
L’enjeu de cette déviance, bien au-delà de la sexualité de chacun qui ne regarde personne, est bel et bien la pérennité de la notion immémoriale de famille, et le statut de l’enfant, fils ou fille d’une mère et d’un père.

mercredi 25 juin 2014

Entre la vie et la mort, suite


L’arrêt du Conseil d’État d’hier qui autorise l’arrêt de de l’alimentation du tétraplégique Vincent Lambert aux fins de provoquer son décès dans un délai, d'ailleurs inconnu, est révoltant. Non seulement cette juridiction condamne un homme à mort au motif qu’il serait inconscient, mais elle assortit la sentence de la souffrance par la faim et la soif jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Elle est tellement consciente de cette monstruosité qu'un médecin précise vouloir apporter tous les soins nécessaires pour maîtriser « l’inconfort éventuel ». Il appelle cela de « l’inconfort » ! Au troisième millénaire, on en est encore là ! Mais, si des hommes se croient autorisés à donner la mort, qu’ils la donnent ! Les moyens techniques ne manquent pas. Mais, voilà ! Ils ont peur de leur décision. Ils voudraient bien que la victime meure, mais sans qu’ils n'en soient pas les auteurs. Alors ils biaisent, se contentent de ne plus alimenter, et n’en sont que plus coupables. Je rêve d'un peuple français qui, face à ce cas dramatique et aux 1700 cas semblables, mobiliserait ses moyens financiers et humains, comme il sait parfois le faire pour d'autres causes, afin d'accompagner matériellement et moralement ces patients malheureux jusqu'à leur décès naturel. C'est cela qui s'appellerait mourir dans la dignité. Il existe une expression de notre langage, tellement usée qu'elle en a perdu son sens : “rendre l'âme“. C'est de cela qu'il s'agit. 

lundi 23 juin 2014

Entre la vie et la mort…


Le drame de Vincent Lambert et des siens est terrible. De grâce, ayons au moins la pudeur de le respecter, de ne pas en faire l’objet de querelles politiques et idéologiques d’un goût douteux. Mais, est-il interdit d’y réfléchir ? Après tout, ce drame pourrait être celui de chacun d’entre nous. Qui nous dit qu’un jour, nous ne serons pas nous-mêmes, ou l’un des nôtres, l’enjeu de ces sordides batailles médiatiques ?
Pour réfléchir, posons-nous la première question : qu’est-ce que la vie ? Où commence la mort ? Cet homme est-il encore en deçà du seuil de la mort ? Ou bien est-il déjà au-delà du terme de la vie ? Il faut bien répondre, si l’on veut dire et juger ! Or, cet homme vieillit. Un jour, dès lors, si on le maintient dans son état actuel, il mourra parce que mourront ses organes. C’est donc bien qu’avant ce jour-là, aujourd’hui, il n’est pas mort. Et donc qu’il vit.
Quel droit, un homme, fut-il juge, a-t-il d’ôter la vie ? La vie, la nôtre, nous appartient-elle ? La décision de vivre ne fut pas, pour chacun de nous, en notre pouvoir. Fut-ce donc seulement le chaos du hasard qui décida ? Dans ce cas, en effet, l’on peut tuer, sans retenue. Le hasard n’a pas de morale, n’exige rien, sinon il ne serait pas le hasard. Pourtant, il y a comme une petite lumière, au fond de nous-mêmes, qui semble nous dire qu’il ne faut pas l’éteindre. La vie, dès lors, notre vie, serait nourrie d’ailleurs ? Comme l’image qui ne vit que si vit son modèle ? Ôter la vie de l’image, n’est-ce pas, dans ces conditions, attenter au modèle ?
La vraie sagesse, dans ce drame, serait qu’un peuple entier se mobilise pour offrir à Vincent Lambert, et aux siens si cruellement atteints, le réconfort moral et matériel pour vivre en paix. 

jeudi 19 juin 2014

Intelligence artificielle


Le magazine Le Point publie cette semaine un intéressant reportage sur le thème de l'intelligence artificielle. On peut y lire :
"Il y a deux semaines... Une créature purement virtuelle... née de l'imagination de programmeurs russes et ukrainiens, à répondu à une série de questions en réussissant à se faire passer pour un adolescent de 13 ans".
Que cet adolescent mûrisse encore quelques années, et l'on construira des humanoïdes en plastique et en métaux divers qui pourront rivaliser d'intelligence avec l'Homme adulte.
Sachant qu'un ordinateur tel que le super calculateur d'IBM "est capable de lire 200 millions de pages en 3 secondes" (de livres électroniques, s'entend), on conçoit dès lors le rêve de ce chercheur recruté par Facebook, qui "aimerait permettre aux machines de s'approprier les styles littéraires, et proposer bientôt des textes d'Ernest
Hemingway traduits dans le style de Marcel Proust".
Mais là, il semble bien que se dresse un mur entre la machine et l'Homme, que l'intelligence seule ne saura franchir, et qui sauvera peut-être la littérature : le sentiment. Et, le plus noble, l'amour. Comment écrire, comment traduire l'amour, sans aimer ? Le plastique et les métaux, même rares, sauront-ils aimer ? Si, comme je le pense, la réponse est non, alors, l'art de l'écriture restera longtemps le propre de l'Homme.

jeudi 12 juin 2014

Vitesse


La Gendarmerie Nationale relate sur Facebook l'épopée de l'arrestation, sur une autoroute du Puy de Dôme, de plusieurs véhicules participant à la course du Gumball 3000 vers l'Espagne . Vitesses entre 198 et 215 km/h. Et, le colonel de croire devoir commenter : "ils mettent en danger la vie des autres“. N'en déplaise aux quelques centaines de commentaires stéréotypés qui déversent sur FB leur haine de ceux qui vont vite, je suis quand même amené à me poser cette question : si rouler vite met, EN SOI, en danger la vie des autres, qu'est-ce qui autorise les gendarmes à mettre eux-mêmes en danger la vie des autres en roulant vite aussi ? Ah ! J'entends la réponse : ces gendarmes-là sont formés à la vitesse? Voilà qui sous-entend que les autres citoyens sont tous inaptes à conduire vite. De quel droit affirmer cela ? Voilà surtout qui livre la clé du problème : ce n'est pas la vitesse, EN SOI, qui est dangereuse, c'est la vitesse en des mains inexpertes. Rouler vite, quand on ne sait pas tenir un volant, maîtriser un véhicule, anticiper, en un mot être apte, voilà qui est en effet dangereux et qu'il faut à tout prix empêcher. Seulement, c'est difficile. Alors, on donne le change en limitant la vitesse pour tout le monde. Nivellement par la base. Pour que les inaptes au volant ne provoquent pas le carnage sur les autoroutes par leurs réactions intempestives, obligeons tout le monde à rouler au pas. En plus, une telle décision est politiquement payante, qui flatte la haine refoulée des citoyens à l'encontre de tout ce qui les dépasse. Et elle est aussi financièrement payante. Continuons l'hypocrisie.     

mardi 27 mai 2014

Révolution culturelle


Jean-Claude Juncker a eu cette cruelle analyse : 
« Chacun sait qu’elle (la France) doit (…) conduire sa révolution culturelle pour sortir enfin de la récession ». 
Car, c’est bien de “révolution culturelle“ qu’il s’agit. Si la France est à terre et, grâce à elle, l’Europe en danger, la faute en revient à qui, sinon aux Français eux-mêmes ? À force de tricher avec les réalités, à tous les niveaux, du plus modeste citoyen, au sommet de l’État ; à force d’en vouloir toujours plus en en faisant toujours moins ; à force de renier ses valeurs ; la société française se retrouve gangrenée des pieds à la tête. 
Ce n’est pas en votant à chaque fois contre l’autre, pour changer les autres, que les Français se changeront eux-mêmes. Il n’y a sans doute rien à attendre des générations actuellement en piste. Il ne reste qu’à espérer que nos enfants ou petits-enfants auront la lucidité et le courage de jeter par dessus le bord “l’éducation“ que certains ont voulu leur imposer, et d’inventer une nouvelle éthique de vie. C’est cela la révolution culturelle qu’il faut maintenant faire. 

samedi 24 mai 2014

“Fa'a'amu“ mes enfants adoptés de Véronique Bachelier-Vidar




Le bouleversant récit de l'adoption de deux frères Tahitiens

aux Éditions ID France Loire

S’il fallait un livre pour éclairer la prodigieuse profondeur du mystère de l’amour maternel et nous ouvrir à son autre dimension qu’est la générosité de l’adoption, Véronique Bachelier-Vidar l’a écrit avec une infinie sensibilité :
« Aimer avec autant de passion sinon plus, un enfant d’un autre sang, est une force qu’aucune hérédité ne peut offrir »
Un destin défavorable, impitoyable, interdisait à son couple la fécondation naturelle. De longues et pénibles tentatives, de PMA seront des échecs successifs. Véronique voulut crier son désespoir, écrire sa souffrance, et ainsi retrouver la confiance, ne pas baisser les bras, regarder le ciel. Alors, le destin si cruel lui montra le chemin de l’adoption : 
« Moi aussi je serai maman, d’un enfant du bout du monde peut-être, mais une maman pleine de bonheur et de tendresse »
La Lettonie sera le premier champ de recherche, quand Tahiti croisera sa route : « Je ne crois pas au hasard », dira-t-elle. Là-bas, où “fa’a’amu“ veut dire “faire manger“, on “donne“ son enfant si l'on ne peut l'élever, mais on n'avorte pas !
Alors s’opérera la superbe alchimie d’une double maternité. Une même maman biologique mettra au monde deux garçons, à trois ans d’intervalle, et les déposera immédiatement entre les mains de Véronique qui écrira :
« J’ai l’étrange sensation de vivre une véritable grossesse, dont l’accouchement sera la récompense d’avoir osé dire et écrire ce que je ressens… Une image d’enfant qui bouge au rythme de l’écriture et prend forme, jusqu’à ressentir sa présence “in utero“… J'ai fini par oublier que je n'ai pas porté mes enfants »
Et puis est arrivé le drame, la mort prématurée de la jeune maman tahitienne :
« Elle est partie en ouvrant les portes d’une totale autonomie pour ses enfants, avant de refermer sa propre histoire »

Message d’amour, ce livre s’adresse à tous ceux dont la générosité du cœur nourrit l'âme.
Message d’espoir, il s’adresse à tous les couples qui, comme Véronique et son mari, peuvent perdre pied, détruits par l’échec, et n’osent s’engager sur le chemin de l’adoption pour devenir parents, autrement.
Message d’accueil enfin, il s’adresse à tous les enfants adoptés pour leur dire :

« Deux femmes, deux destinées
L'une est ta maman
L'autre tes racines
L'une t'a porté
L'autre t'ouvre les bras
Si parfois tu te demandes laquelle des deux t'aime le plus
Pas plus, pas moins mon enfant
Elles t'aiment simplement d'un amour différent »

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EN VENTE sur le site de l'éditeur : https://sites.google.com/site/idfranceloire/
également en librairies sur commande via DILICOM.