dimanche 23 octobre 2016

La guerre de l'après pétrole

Le Figaro-économie consacre une page à la diversification en cours des compagnies pétrolières dans l'énergie "renouvelable". 
Ma première remarque est que si le pétrole doit être remplacé, au niveau mondial, par une énergie à la hauteur des défis planétaires qui se profilent, ce ne sera pas par quelques éoliennes, mais par le nucléaire. 
Ma seconde remarque est que si les compagnies pétrolières sont convaincues de cette échéance prochaine, comment croire que les pays producteurs, Arabie et émirats entre autres, ne le soient pas ? Et, comment imaginer que ceux-ci restent les bras ballants, à attendre la ruine ? Il y va de leur survie. Or, quelle meilleure issue pour ces pays-là, que la mainmise, pendant qu'ils en ont les moyens financiers, sur l'Europe et ses richesses technologiques et humaines ? Voilà qui expliquerait ce déclenchement soudain d'une guerre de civilisation sur plusieurs fronts, qu’il n’est pas excessif de qualifier de mondiale de l'après-pétrole. Al Quaïda,  Daesh , l'islam et ses excès ne seraient que les avant-gardes d'une prise de contrôle programmée. Comme d’habitude, chez nous, la politique se réveillera trop tard, faute d’hommes à la hauteur. 

mercredi 19 octobre 2016

Islam

Les ambiguïtés du Coran ne se sont pas révélées hier. Voilà bien longtemps que l'exégèse de ces textes les a mises en lumière. Or, voilà que certains les découvrent, en font les causes premières des exactions actuelles, et veulent entreprendre la réécriture du Coran. Mais, imagine-t-on que quelqu'un réécrive La Bible ? Que l'on fasse dire à Matthieu, Marc, Luc et Jean autre chose que ce qu'ils ont dit  ? Que les lettres de Paul soient corrigées au gré de la politique du moment ? Deux mille ans de témoignages sacrés auraient traversé l'histoire pour être repensés aujourd'hui par les génies nés de la dernière pluie ! Faire un "Islam de France" ! L'idée est grotesque. De plus, qui pourrait s'arroger le droit de manipuler ce Coran ? L'Islam n'a pas de pape, pas d'autorité centrale. On imagine un parti politique se mettre à rédiger un Coran de gauche ! Ou bien une loge, ou un think tank comme il y en a tant ! Et les fidèles jetteraient leur vieux Coran pour acheter le nouveau. Et le Prophète, il en dit quoi ? Messieurs les politiques, soyez un peu sérieux !
Pourquoi le Coran est-il si belliqueux ? Parce qu'il a été écrit en Arabie. Et que les Arabes sont belliqueux. Ce n'est pas le Coran qui a fait les Arabes. Ce sont les Arabes qui ont fait le Coran. Et ils ont mis dans ces textes tout ce que la nature leur a donné : l'intime mélange d'une philosophie du désert empreinte de la plus haute spiritualité, et le caractère guerrier de leur race, belliqueux à l'extrême, jusqu'aux exactions les plus odieuses qu'aucun esprit occidental ne peut admettre. Aujourd'hui, l'Islam a migré vers d’autres populations qui n'ont rien à voir avec ces excès sanguinaires. J'ai visité l'Iran il y a quelques années, la Perse de jadis. Les Iraniens, les Iraniennes sont des gens charmants à qui il ne viendrait pas à l'idée d'égorger qui que ce fût. Ils ne sont qu'un exemple parmi d'autres. La clef du problème, la base des flammes comme disent les soldats du feu, ne se situe donc pas dans le Coran, mais dans la mentalité arabe armée du Coran. 
Alors, que faire ? Une guerre d'anéantissement comme les armes modernes, hélas, en sont capables ? Aucun esprit sensé ne saurait s'y résoudre. Une campagne d'effondrement ? Elle peut se produire. L'Empire romain, colossal, s'est effondré ainsi sous les coups de ses ennemis. Mais il était rongé de l'intérieur, miné par la corruption et les mœurs dissolues. Et puis, il faudrait une volonté pérenne de nos démocraties pour mener à bien un tel programme. Ce n'est pas en réélisant tous les cinq ans un nouveau président, qui se précipite pour détruire ce que le précédent a fait, que l'on gagnera cette guerre. Charlemagne n'a pas encore été remplacé. 
Reste l'arme absolue. Celle des âmes. Celle de Dieu. La conversion à des valeurs de tolérance et d'amour. Un pape fera-t-il s'effondrer la forteresse de l'horreur sanguinaire, comme un autre a su renverser il y a quelques années le mur honteux de la haine sociale ?

dimanche 2 octobre 2016

Du viol et de l'avortement


La naissance en ce monde d'un être nouveau est une étincelle d'Au-delà projetée dans l'espace-temps de nos quatre dimensions. Comme la parcelle incandescente que projette le choc de deux silex, la vie apparaît ici-bas dans toute sa splendeur, puis s'éteint et disparaît de notre regard. 
La fusion de deux gamètes de sexes complémentaires qui, à nos yeux, déclenche le big bang d'une vie nouvelle est en réalité la fusion des particules immatérielles, dites quantiques, dont ces cellules sont composées. Si l'initiative de l'acte sexuel semble bien être laissée à l'être humain de chair que nous sommes, le phénomène d'éclosion de la vie qui peut en résulter trouve par conséquent son origine dans des interactions immatérielles. La naissance est donc l'entrée, provoquée par l'Homme, de l'Au-delà dans notre monde.
L'argument qui consiste à prétendre que la femme est propriétaire de son corps et de ce qu'il contient est fallacieux. L'enfant qu'il contient n'est pas un organe. Il est un être nouveau, qui n'a jamais encore existé sur Terre et qui n'y existera plus jamais, issu de l'immatériel par le déclic d'une rencontre de particules elles-mêmes immatérielles. Si la mère l'héberge, cela ne lui donne que le droit de l'aimer davantage.
On mesure, à l'aune de cette vision, la fourberie de l'artifice administratif qui consiste à déclarer être humain un embryon à partir d'un certain âge, et à le considérer organe, objet jetable, quelques jours auparavant. À quelle heure, quelle seconde, se passe donc cet évènement inouï qui, de l'inerte, fait le vivant dans l'utérus de la mère ? Celle-ci en ressent-elle le signal ? En entend-elle l'écho venu du fond de son corps, messager de l'évènement majeur qui s'y produit ? En perçoit-elle le rayonnement d'énergie témoin de l'éclat originel d'une vie, comme le fond diffus cosmologique témoigne aujourd'hui du big bang originel de l’Univers ? Allons ! Comment un embryon peut-il être une vie humaine à l'instant, et ne pas l'être une seconde avant ?
Dès lors, détruire dans sa matière ce qui est la manifestation, ici-bas, d'une vie "existant" de toute façon ailleurs est une agression contre cet ailleurs, et pour les croyants, une agression contre Dieu. 
Mais, cette vie projetée ainsi sur l'écran de notre univers, a besoin pour être menée à bien dans le temps qui désormais l'héberge, d'un environnement favorable. Comme l'étincelle a besoin d'oxygène pour se consumer, l'être vivant a besoin d'accueil et de protection pour grandir. Voilà pourquoi l'acte sexuel reproductif doit être volontaire et librement consenti, comme un engagement pour l'avenir. Toute contrainte, par delà l'agression physique répréhensible qui la caractérise, est dès lors un crime contre l'enfant à naître.