jeudi 16 mai 2013

Manifestation antimariage gay


À lire les commentaires des personnes interpellées par la police lors des défilés antimariage gay, il faut se rendre à l’évidence : les ordres de “casser la manif“ viennent de haut, de très haut. Et ceux de laisser faire les casseurs de banlieue ont la même origine.
L’un des interpellés, qui ne faisait que regarder « n’a pas compris pourquoi on l’attrapait et le menottait ». Cinq autres qui buvaient un verre après le sport, en jogging, mais ne faisant pas partie de la manif, « ont tous été embarqués ». Et d’ajouter : « les agents nous ont indiqué qu’ils ne faisaient qu’exécuter les ordres ». Ou encore ceci : « les gendarmes et CRS nous disent qu’ils ne nous en veulent pas, à nous, mais aux ordres qu’ils trouvent de plus en plus ridicules. On est en train de créer un climat d’insubordination ». Bientôt ils diront “Stop“.
Faut-il reprocher aux gendarmes et policiers d’obéir aux ordres, souhaiter leur insubordination ?
Certes non, ou alors c’en est fini des forces de l’ordre ; l’anarchie n’a jamais rien résolu. Par contre, il n’est plus tolérable que des élus au plus haut niveau de l’État se rendent coupables d’ordres partisans le la sorte, dignes des dictatures exotiques de sinistre exemple, dans le but évident de conforter leur situation politique personnelle.
Les technologies modernes de communication, d’information ou désinformation de masses, de manipulation des cerveaux, rendent inadaptées et dangereuses les procédures traditionnelles d’élections nationales. Celles-ci exigent désormais l’instauration de dispositions idoines permettant à un peuple qui s’est trompé, ou qui a été trompé  et qui le découvre, de reprendre la délégation de pouvoir qu’il a consentie par erreur. Les présidents des Conseils d’administration de sociétés privées peuvent bien à tout moment être révoqués par l’Assemblée générale des actionnaires. Oh ! Certes, la clause n’est pas simple à rédiger si l’on veut éviter les abus dans tous les sens, mais, me semble-t-il, il y va de notre liberté ! Il faut prendre conscience que cette situation anachronique, dont certains individus font leur fonds de commerce, met en péril la démocratie.

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