dimanche 19 mai 2024

Pentecôte

Me revient en mémoire une anecdote vécue. Je visitais cette année-là la superbe cathédrale d’Albi. Il y avait foule sur le parvis. Je remarquais alors un groupe de touristes qui discutaient bruyamment, l’un d’eux s’écriant « vous n’allez pas rentrer là-dedans ! ». Le pauvre type avait les yeux qui lui sortaient des orbites tant il était paniqué à l’idée « d’entrer là-dedans ». J’ai eu envie de l’interpeller pour lui dire qu’il en sortirait sain et sauf, mais après tout, qu’il patauge dans sa bêtise ! Je ne suis ni bouddhiste, ni musulman, ni hindouiste, mais j’ai souvent visité des temples ou des mosquées sans ressentir la moindre gêne, en respectant même la dévotion des fidèles. Alors, qu’est-ce qui peut provoquer une telle panique métamorphosée en haine ? 

Au fond, quelle est la différence entre un croyant et un athée ? Les deux croient en Dieu ! Simplement, le premier a confiance en l'infinie bonté de Dieu, le second en a peur. Ayant peur de Dieu, et ne pouvant L'atteindre, il croit Le combattre en s'attaquant au croyant... C’est sans doute la pire des situations : être contraint de faire semblant de ne pas croire ! Car, s'il a peur de Dieu, c'est bien qu'il croit en Lui ! Sinon, pourquoi en aurait-il peur ? Combat-on ce qui n'existe pas ?

mercredi 8 mai 2024

"Aide à mourir" alias euthanasie

Les discussions de l'Assemblée sur "l'aide à mourir" racontées par la presse sont misérables. Misérable, ce vocable "d'aide à mourir" qui remplace désormais ceux "d'euthanasie" et de "suicide assisté" ! Cette tromperie, cette tricherie avec les mots prouve, s'il en était besoin, l'hypocrisie de l'idéologie politicienne qui se cache derrière ce faux débat de société. Il s'agit de faire passer un texte pour marquer des points, et construire une assise politique. Rien d'autre ! Et pour cela, les vieux servent d'otages. 
On se bat, par ailleurs,sur la notion de "moyen terme" pour qualifier la mort probable de la personne concernée. Les médecins ne veulent pas, à juste raison, de cette clause fourre tout. Alors, on va la remplacer par "phase terminale"... Des mots encore, tout cela, pour essayer de cacher la vacuité de la pensée. 

J'entends aussi parler "d'élargissement de l’aide à mourir aux mineurs"... Comment prononcer ces mots sans frémir ! Pas une fois le mot "amour" n'apparaît dans les dires des rapporteurs ! On évoque sans vergogne la possibilité pour un proche d’administrer le médicament létal au mourant. Se rendent-ils compte, ceux-là, de ce qu'ils veulent écrire dans la loi ? Le droit de tuer soi-même sa maman qui souffre ! 

J'ai lu aussi, quelque part, ceci : « Il ne faudrait pas qu’au regard du coût pour la famille que peut représenter une place en ­Ehpad, une personne soit privée de son envie légitime d’aller jusqu’au bout de sa vie ». En est-on là ? L'euthanasie a-t-elle pour mobile caché un souci financier ? On comprend pourquoi les gouvernements successifs depuis cinquante ans n'ont jamais voulu développer les unités de soins palliatifs qui sont pourtant la solution. 

Que dire enfin de ces invectives lamentables qui trainent autour des notions de "catho de gauche" ou de droite ! Assistons-nous à la querelle imbécile entre soi-disant progressistes, forcément athée, et conservateurs forcément catholiques qu'il faut faire taire ? Quelqu'un aurait dit lors de ces joutes minables : « Nous parlons de la vie, pas du bon Dieu ». C'est probablement là tout le drame !

 

dimanche 5 mai 2024

Islamo-gauchisme

 

l'Islamo-gauchisme n'est pas ce que les média en disent. Ou alors, ce néologisme est un oxymore inattendu qui caricature le mariage de la carpe st du lapin. Car, qui peut imaginer qu'il y ait quelque compatibilité constructive entre l'idéologie anarchiste de l'extrême gauche et le rigorisme civiisationnel de l'islam ? En réalité, le mot s'est construit comme s'est élaborée la stratégie politicienne de la gauche, c'est à dire au mépris de toute logique sociétale, en visant seulement la captation d'une clientèle électorale nouvelle. 

Quel était le problème pour la gauche, ces dernières années ? Il était que le clientélisme des "travailleurs", au sens syndical du mot, s'effondrait à vue d'œil. C'était une évolution naturelle de la société. Non pas qu'il n'y eût plus de travailleurs au sens social ! Tout le monde en âge de travailler travaille dans ce pays, ou cherche un emploi. Mais l'image d'Épinal du "travailleur, travailleuse" esclave d'un patron dans son usine sordide était en train de disparaître, et c'est heureux. De sorte que la gauche, aujourd'hui, est devenue une idéologie d'intellectuels bobo-rêveurs, un peu déjantés qui, poussée à l'extrême, débouche sur l'impasse de l'anarchisme casseur. 

Évidemment, cela ne fait pas les gros effectifs de la gauche d'antan ! Alors, que faire, pour cette gauche en perdition ? Il fallut trouver des troupes de remplacement, dociles donc si possible miséreuses, faciles à "éduquer"donc si possible illettrées. Suivez mon regard, l'immigration massive était la solution ! Seulement voilà ! ces contingents nouveaux étaient massivement musulmans — ce qui, au passage, nous indique que les pays dont on s'enfuie sont le plus souvent des pays musulmans... —. 

Croyez-vous que les stratèges de ce remplacement d'effectif se soient inquiétés de ce point d'achoppement de leur stratégie ? Ils expliquent que la sacro-sainte laïcité — pardon pour ce nouvel oxymore — saura bien effacer la difficulté. Or, c’est faux ! Laïcité est un concept inexistant dans l'islam, un mot dont les musulmans ne comprennent pas le sens, par définition de leur propre religion. Laïcité et christianisme sont compatibles, laïcité et islam ne le sont pas du tout ! 

Voilà ce qui est en train de se mettre en place dans notre pays, à l'initiative de la gauche : un rapprochement explosif de deux civilisations incompatibles. Les crimes et agressions de toutes sortes qui se multiplient en ce moment sont les premières explosions qui précèdent la déflagration prochaine. On comprend pourquoi cette gauche crie si fort quand on lui parle de grand remplacement. C'est bien l'aveu qu'elle se sait responsable et fautive. Est-il encore temps d'arrêter cet embrasement général ? Qui pourra le faire ?