dimanche 3 avril 2022

Sexualité

 

Un évêque s'exprimait récemment sur un réseau social en ces termes : « L'homosexualité n'est pas un péché ». Je n'ai pas vocation à en juger. Cependant, il me semble naturel de chercher à  comprendre l'enjeu du problème.

Qu'est-ce que la sexualité ? Les dictionnaires la définissent comme, d'une part l'ensemble des attributs spécifiques à chacun des deux sexes du monde vivant, d'autre part, l'ensemble des pratiques propres à la satisfaction du plaisir sexuel de chacun de ces sexes. 

La première question qu'il faut se poser est : pourquoi y a-t-il systématiquement deux sexes différents dans le monde vivant, même si, parfois et exceptionnellement, leurs attributs peuvent se regrouper dans un même individu hermaphrodite ? Qu'en serait-il d'un monde où n'existerait qu'un seul sexe ?

Et, la seconde question : pourquoi certaines pratiques dites sexuelles déclenchent-elles, systématiquement semble-t-il, le plaisir ? Qu'en serait-il d'un monde où lesdites pratiques sexuelles engendreraient l'indifférence, voire la douleur ?

La réponse à ces deux questions est la même : sans la sexualité, il n'y aurait tout simplement pas de monde vivant ! Que l'on considère l'Univers comme une création intelligente — ce qui est mon opinion — ou comme le résultat d'un hasard — auquel je ne crois pas — force est d'admettre que la sexualité est le moteur incontournable de la vie. Si le moteur s'arrête, la vie s'arrête !

Dès lors, on ne fera pas l'économie d'une troisième question : en quoi la vie est-elle nécessaire ou au moins utile en cet Univers ?

Là, nous devons nous référer, pour répondre, aux dernières découvertes de la science des hommes ; je veux parler le la mystérieuse physique quantique. Toute la matière de l'Univers observée dans son infiniment petit se résume à des particules qui, en deçà d'un certain seuil de petitesse, ne se montrent matière que si on les observe. Sans observateur, elles basculent dans l'immatériel, une sorte de vibration du vide — pour moi, la pensée de l'Esprit —. Or, qui peut être l'observateur, sinon un être vivant doté de conscience ? L'être humain semble bien être la seule créature répondant à cette définition.

La conclusion s'impose : sans le vivant, point d'observateur ; sans l'observateur humain, point de matière ! Il fallait que la Création allât jusqu'à l'être humain pour que la matière eût une existence avérée. La sexualité, dès lors, n'est pas seulement le moteur de la vie, elle est le vecteur de l'énergie de la Création pour l'accomplissement de son dessein :

" Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la" (Genèse I, 28).

Alors, l'homosexualité est-elle un péché ? Elle est en tout cas une tricherie face à cette injonction. Mais, il y en a d'autres.

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