samedi 23 avril 2022

Non ! je ne me rendrai pas complice des agressions contre la vie humaine !

Non ! je ne me rendrai pas complice des agressions contre la vie humaine prônées par Monsieur Macron, et non dénoncées par Madame Le Pen !

Que veut dire cette injonction du Livre de la Genèse (III, 21-22) :

« Yahweh Dieu dit : Voici que l'homme est devenu comme nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il n'avance pas sa main, qu'il ne prenne pas aussi de l'arbre de vie » ?

Elle veut dire qu'il y a quelque trois mille ans, un prophète, Moïse, nous transmettait la révélation que, l'homme ayant quitté l'animalité pour entrer dans la dimension de l'être sachant, il lui était cependant interdit de faire usage de ce savoir pour tenter de créer lui-même la vie, ou la détruire. Il traduisait cela, en termes poétiques par l'image du fruit consommé de l'arbre de la connaissance, puis de l'arbre de vie.

Or, voici que ce siècle, auquel nous avons le triste privilège d'appartenir, est le premier de l'humanité à oser transgresser cette interdiction pour tenter de jouer à être Dieu. Avortement sans limite, PMA d'orphelins de père, GPA d'orphelins de mère, manipulations transgenres, création d'embryons chimères, euthanasie… en se livrant à ces turpitudes d'apprentis sorciers, nos générations sont les premières de l'Histoire humaine à oser « avancer la main » pour voler le fruit de l'arbre de vie. 

Comment ce matérialisme obtus peut-il prétendre « sauver la planète », et « en même temps » condamner la vie humaine sacrée qui s'y développe ? Il se trouve que la France choisit pour cinq ans son chef d'État. Ce sujet passe, à mes yeux, avant tous les autres critères de choix. La retraite, le pouvoir d'achat, l'immigration, l'insécurité, la guerre même sont les soucis légitimes, mais qui concernent notre présent. L'attentat à la vie, lui, menace l'avenir du genre humain. Les programmes des deux candidats procèdent, l'un de la transgression volontaire, irresponsable et avouée de l'injonction divine, l'autre du détournement du regard. Je refuse d'associer ma voix à l'un comme à l'autre de ces agissements sacrilèges.

 

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