vendredi 18 février 2022

À propos du terrorisme islamique

 

La presse parle beaucoup, en ce moment, du bon islam et du mauvais islam, comme s’il s’agissait du cholestérol… Restons sérieux. Il n’y a pas deux islams, comme il n’y a pas deux chrétientés. Par contre, dans toute religion, il y a les vrais disciples, et les faux.

Le réflexe populaire, face aux violences perpétrées sur notre sol par un terrorisme qui se déclare islamique est la répression : « yaka » obliger… « yaka » interdire…  « yaka » les renvoyer chez eux… Comme les gouvernements de la République n’ont d’autre souci que de plaire à l’électorat, ils adoptent cet état d’esprit, sans avoir cependant le pouvoir de mettre en pratique ces « yaka ». Du coup, rien ne se fait, et l’ennemi jubile. Les épisodes sur le port du voile, les allocations familiales aux parents d’enfants délinquants, les expulsions, etc. relèvent de ces velléités.

Pour résoudre un problème, il faut commencer par bien le poser. Quel est-il ?

Premier paramètre incontournable : il y a aujourd’hui parmi les citoyens français réguliers un pourcentage important, soigneusement dissimulé par le politiquement correct, mais là quand même, d’immigrés récents musulmans. C’est un fait nouveau, mais un fait ! Alors, on dira qu’il ne fallait pas les faire venir. Peut-être, mais cela ne sert à rien de dire cela.

Deuxième élément du problème : parmi ces nombreuses familles d’immigrés, il y a une proportion majeure de personnes qui ne demande qu’une chose, c’est d’être reconnus Français comme les autres. Les slogans entendus ici et là : « on est chez nous… » montre bien que là est l’endroit qui fait mal quand on appuie dessus.

Troisième donnée du problème : l’islamisme guerrier, car c’est de cela qu’il s’agit, prospère, en France, chez les jeunes essentiellement, les enfants ou petits-enfants des immigrés en question. Qui manipule ainsi ces jeunes ? L’Ennemi avec un grand E qui se cache derrière diverses confréries, organisations, mouvements, voir États du monde musulman. Quel est son argument ? Un islamisme guerrier enseigné à partir du Coran revisité. Que veut- il ? La France sans les Français, et pourquoi pas, l’Europe ! Il en a les moyens financiers, tant que la manne du pétrole  ne s’est pas tarie. Quelle est sa stratégie ? Engendrer un mouvement de représailles contre tous les immigrés qui, alors, déclenchera la guerre sur notre territoire. L’Ennemi sait qu’ils la perdra par les armes, mais qu’il la gagnera par la politique. L’exemple de la guerre d’Algérie n’est pas oublié. Pourquoi l'Ennemi recrute-t-il chez les descendants d’immigrés ? Parce que le terreau des jeunes est fertile, et que toute mauvaise graine y pousse facilement. 

Or, que trouve cet ennemi en face de lui ? Un pays chrétien ? Oui, mais depuis la sinistre époque de la Révolution où l’on noyait les prêtres, le clergé est à peine toléré, et en tout cas rigoureusement interdit de tout gouvernement. L’Ennemi le sait bien qui n’a donc comme adversaire qu’une idéologie laïcarde, anticléricale, qui monopolise le pouvoir à travers ses propres confréries. L’Ennemi se serait-il attaqué ainsi à la France s’il avait su se heurter à une nation chrétienne unie et puissante dans ses convictions  ? Certainement pas !

S’éclairent, dès lors, deux réponses au problème posé :

La première : ce n’est pas en attaquant la chrétienté comme il le fait bêtement, que l’État français soi-disant laïc neutralisera l’islamisme. Si notre nation veut éviter la guerre contre l’islam, il lui faut d’abord affirmer fortement que la France est un pays chrétien, et qu’elle entend le rester. Cette affirmation n’interdit en rien la pratique d’autres religions, mais elle désarme toute velléité de combat de la part de ces dernières. Les laïcards ont une lourde responsabilité dans les attentats actuels.

La seconde : Pourquoi les jeunes se laissent-ils si facilement enrôler ? Je l’ai dit, le cri « on est chez nous… » montre qu’ils ne s’y sentent pas vraiment. Diraient-ils cela s’ils se sentaient « chez eux » ? Or, qu’on le veuille ou non, ils sont bel et bien « chez eux » ! On peut s’interroger sur l’opportunité de l’immigration de masse organisée dans les années Mitterrand, mais on ne fera pas tourner l’horloge à l’envers, même s'il est encore temps, par contre, de couper la tête à l’idéologie criminelle du grand remplacement.

Pour donner à ces jeunes ce sentiment d’appartenance, il ne suffit pas de leur aménager des terrains de foot. C’est le comportement général du peuple français qui est en cause. Il y a, sur ce sujet-là, toute une culture à mettre en place de part et d’autre. Un gouvernement responsable, et intellectuellement honnête, doit le dire, le redire, et l’enseigner.

Alors, et alors seulement, face à une France chrétienne et qui agit en tant que telle, d’une part, et à des jeunes descendants d’immigrés qui se savent « chez eux » malgré leur religion, d’autre part, le terrorisme islamique ne trouvera plus ici le terrain de ses exactions. Restera à le combattre à l’extérieur. C’est un autre sujet.



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