mercredi 19 avril 2017

sexisme

“La chef du parti…”, “La ministre de tel autre…”, tel est aujourd’hui le charabia journalistique. Comment doit-on traduire “le PDG” en féminin ?Mais, rétorquera “la journaliste”, comment le lecteur saura-t-il, sinon, que le chef de parti en question est une femme ? D’abord, est-il vraiment nécessaire d’en connaître le sexe ? Pourquoi pas aussi le tour de poitrine ? L’information n’est-elle pas le fait lui-même ? Ou bien est-ce le sexe de celui qui fait ? Et puis, l’article cite bien le nom et le prénom de la personne ! Il est vrai que, poussé à l’extrême de sa sottise, ce féminisme linguistique saura bien un jour rendre obligatoires les prénoms neutres, dans le style “ma femme s’appelle Maurice”. De plus, cette poussée de fièvre féministe devrait justifier en retour le “masculisme” ! On écrirait alors : “Un person a secouru le victime”… Tout cela parce qu'on a oublié que le genre d'un nom de titre, de métier ou d'emploi, en grammaire, n'est pas lié au sexe de la personne que ce mot qualifie. Ces féministes hystériques méritent décidément le bonnet d’ânesse. 

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