mardi 11 juillet 2017

Du climat et de l'immigration…



Selon notre nouveau président, on ne peut pas “prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique”…? Sans doute, mes gènes terriens (de souche) m’empêchent-ils d’accéder à cette haute pensée elliptique. Faut-il comprendre que, le réchauffement climatique étant, paraît-il, l’effet de notre pollution automobile, le terrorisme islamique : c’est la faute au gas-oil ? Le président nous laisse-t-il entrevoir la mise sur pied d’une redoutable armée d’éoliennes pour combattre victorieusement l’islamisme guerrier ? Heureusement qu’en France nous avons désormais Hulot au gouvernement ! Car, alors, la fermeture de nos centrales nucléaires va certainement en fiche un coup décisif aux terroristes ! Allez ! Trêve de plaisanteries ! Je crois bien que, cette fois, à vouloir voler au ciel, nous touchons le fond. 
Je ne sais si ce président n’a pas, en réalité, perçu une étincelle du problème qu’il n’a pas su interpréter ni exprimer. Ce qu’il fallait dire, c’est que l’invasion migratoire qui nous submerge ; par delà l’exploitation islamiste odieuse qui en est faite par des pseudo musulmans ivres de sang ; par delà également la complicité sans doute active des intérêts pétroliers en récession ; est née dans — et de — la misère des peuples africains, affamés par leur climat, par leur natalité exponentielle, et par leurs despotes souvent. Ce qu’il fallait dire, c’est qu’il faut dès lors aller combattre sur place cette situation climatique, sociale et politique. L’essor de l’humanité s’est toujours fait à partir des sources d’énergie. Énergie animale, jadis. Énergie électrique aux siècles derniers. Il faut aujourd’hui aller fournir, sur place, à ces populations l’énergie abondante qui les fera s’industrialiser, se sédentariser, s’organiser. L’enjeu est énorme, et bien entendu bien au-delà de l’échelle des solutions écologiques politiques du moment. Or, il y a dans tous les atomes de tous les grains de sable du Sahara plus d’énergie qu’il n’en faut pour nourrir, vêtir et instruire toute l’humanité. Nous avons les chercheurs, les ingénieurs, les techniciens qui maîtrisent suffisamment les premiers savoir-faire pour lancer dès aujourd’hui les investissements de ce plan mondial ambitieux. Ensuite, il faut travailler ferme à maîtriser les nouvelles technologies à l’étude, afin qu’un jour, les dix milliards d’êtres humains qui peupleront la Terre ne crient plus famine. 

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