mercredi 20 décembre 2017

Eucharistie

Jésus connaissait la vraie nature immatérielle des choses avant que les hommes n’en découvrissent les rudiments dans la physique quantique. 
"Ceci est ma chair, ceci est mon sang", annonçait-il à ses apôtres en partageant le pain et le vin du dernier repas en commun. La pensée positiviste, matérialiste, unique et un tantinet bornée de notre époque ne peut comprendre ces paroles. Elle sortira ses microscopes, mais ne trouvera dans ce pain et dans ce vin aucune trace de chair ou de sang... Pourtant, en cherchant aux confins de l'infiniment petit, elle y verra des atomes. Et, au fond de ceux-ci, des particules tellement infimes qu'elles ne sont déjà plus tout à fait matière, ni encore tout à fait esprit, des entités d'on ne sait trop quoi, qui se comportent tantôt comme de la matière, tantôt comme des vibrations du vide, à la fois ici et là, à la fois avant et après, et cela au gré de l'observateur ! Je me suis largement exprimé dans mes livres sur cet autre aspect de la vérité. 
Eh ! oui ! dans ce pain et ce vin que Jésus tendait, il y avait une autre vérité, il y avait l'Esprit ! Or, la chair et le sang de Jésus, matière elle aussi évanescente dans ses composants de l'infime, était l'Esprit ! Dès lors, en absorbant ce pain et ce vin offerts, c'était bien de l'Esprit de Jésus que se nourrissaient les apôtres, non pas dans leur estomac, mais dans leur propre nature immatérielle. 
Et voilà que s'éclaire soudain le mystère quotidien de l'Eucharistie. Dans l'hostie et le calice soulevés, il y aurait la chair et le sang du Christ ? Oui ! Mais vous ne les y verrez pas avec vos yeux et vos appareillages. Il vous faut laisser parler votre âme, cette autre vérité de vous-mêmes, votre autre nature immatérielle. C'est elle, si elle le veut, qui recevra l'Esprit, un peu de l'âme de Jésus parvenue jusqu'à vous dans l'immatérialité de l'hostie consacrée, depuis l'immatérialité du pain et du vin qu'il offrit il y a deux mille ans.

Aucun commentaire: