dimanche 14 avril 2013

L'histoire ne ressert pas les plats ?



  • En mai 1940, en pleine débâcle militaire face à la percée foudroyante des Panzers allemands, le président de la République, Albert Lebrun et le président du Conseil (Premier ministre, aujourd’hui) Paul Reynaud, dépassés par les événements, rappelaient un vieux maréchal de 84 ans, et le nommaient ministre d’État et vice-président du Conseil, avec l’idée de s’abriter derrière le vainqueur de Verdun, s’il devenait nécessaire de capituler. En même temps, ils limogeaient une charrette de généraux français, les jetant en pâture pour masquer la responsabilitédes politiques de 36 dans la défaite.
  • En mai 2013, la guerre mondiale ne se fait plus avec des chars d’assaut, mais avec la finance, l’économie, les monnaies. Y a-t-il un maréchal dans la salle pour négocier ?
  • En mai 40, entrait aussi au Gouvernement un sous-secrétaire d’État à la Défense, jeune général de son état. Devant l’invasion allemande, il partira bientôt pour l’Angleterre, pendant que le couple Lebrun-Reynaud, pour se protéger, déménageait à Tours, puis à Bordeaux.
  • En mai 2013, une contre offensive économique et sociale est-elle possible ? Y a-t-il un général dans le bateau ?
  • En juin 40 Reynaud démissionnait et Lebrun nommait Pétain à sa place. 
  • En juin 2013, quel sera le nouveau Premier ministre ?
  • En juillet 40, l’Assemblée nationale réfugiée à Vichy votait sa propre dissolution, après avoir donné les pleins pouvoirs au vieux maréchal. La IIIe République avait vécu.
  • L’histoire ne ressert pas les plats ? Peut-être…

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