vendredi 7 décembre 2012

Francs-maçons



Le grand maître du Grand Orient de France explique, dans Le Figaro-magazine du 7 décembre 2012, que “les religions n’ont pas à prendre position sur ce qui relève de la sphère publique". Et dans le même propos, il déclare : "Nous voulons avoir une influence sur la vie politique, puisque nous défendons un certain nombre de valeurs, qui son celles de la République, liberté, égalité, fraternité et laïcité". 
Mais, depuis quand la sphère publique est-elle privatisée par les francs-maçons ? Précisément, puisqu’elle est publique, elle appartient à tout le monde : aux Français et à leur religion tout autant qu’aux athées ; aux Français de droite, tout autant qu'aux obédiences de gauche. Elle est singulière, cette façon de prétendre être le seul à avoir droit de séjour dans ce qui est public !
Ce Monsieur "défend des valeurs", dit-il. Mais, que défendent les autres Français ? Les "valeurs" du Christ n'ont, me semble-t-il, rien à envier à sa mouvance. Quant à la devise républicaine, "liberté, égalité, fraternité", elle est aussi le patrimoine de tous les Français, et, quelles qu'en soient les imperfections, il n'appartient pas à telle ou telle communauté maçonnique d'y ajouter à son gré un quatrième substantif.

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