Un politicien professionnel s'est permis de comparer tel exilé fiscal aux collabos de 40 ! Ces jeunes qui parlent de 40 sans rien en connaître, qui ne savent que régurgiter la pâtée de la pensée unique servie sur les écrans par les lobbies et confréries que l’on sait, feraient bien d’apprendre l’histoire avant de dire n'importe quoi.
Les collabos, en 40,
tentaient de tirer parti, pour eux-mêmes, dans le déshonneur, de l’occupation du pays par l’ennemi. C’était sur place qu’ils se livraient à leur basse besogne. D’autres Français émigraient, s’ils pouvaient, pour se mettre à l’abri. Les uns revinrent en héros, les autres restèrent des fuyards. D’autres enfin, restaient à leur poste, avec courage et dans l’honneur. Ceux-ci furent plus tard des boucs émissaires tout trouvés, jusqu’au plus haut niveau, pour que ceux-là se refassent une virginité présentable.
tentaient de tirer parti, pour eux-mêmes, dans le déshonneur, de l’occupation du pays par l’ennemi. C’était sur place qu’ils se livraient à leur basse besogne. D’autres Français émigraient, s’ils pouvaient, pour se mettre à l’abri. Les uns revinrent en héros, les autres restèrent des fuyards. D’autres enfin, restaient à leur poste, avec courage et dans l’honneur. Ceux-ci furent plus tard des boucs émissaires tout trouvés, jusqu’au plus haut niveau, pour que ceux-là se refassent une virginité présentable.
Aujourd’hui, quel rapport avec 40 ? L’ennemi n’est plus extérieur, il est dans le fruit, il s’appelle le pouvoir de la bêtise. Le même ballet en trois actes se déroule. Les uns pactisent, sur place avec ce pouvoir-là, dans l'espoir de faire de bonnes affaires. D’autres émigrent. Reviendront-ils ? D’autres enfin restent, droit dans leurs bottes. Craignons qu’ils fassent plus tard, eux aussi, de commodes victimes expiatoires.
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