lundi 29 octobre 2012

Salariés et actionnaires.


Voilà plus de dix ans que l’on entend la même chose.
« Les sociétés font des bénéfices records, ce sont les actionnaires qui en profitent, les salariés n’ont rien ». 
C’est tout le problème de l’équitable répartition du résultat qui est posé entre ces deux acteurs obligatoires d’une entreprise. Car sans capitaux, pas d’entreprise possible. Sans collaborateurs non plus. Mais c’est aussi le problème de la juste répartition du risque ! Répartir le profit n’est pas le plus difficile. Mais comment répartir le risque ? 
Car il faut bien envisager le cas où la Société ferait des pertes. Par les temps qui courent, ce n’est pas si rare. Ou bien celui où la Société fait des bénéfices, mais manque dangereusement de trésorerie disponible? C’est le cas le plus fréquent de dépôts de bilan. Dans ce cas, non seulement l’actionnaire ne reçoit rien, mais est prié de remettre au pot, voire d’abandonner ses comptes courants, peut-être de perdre tous les fonds qu’il a investis.
Le salarié, quant à lui, devra-t-il rendre les primes qu’il a perçues quand tout allait bien ? Ou bien, pour lui, le cliquet ne laisserait-il tourner la roue que dans un sens ?
Allez, Messieurs les yaka faucon, convenez que ce n’est pas si simple.

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