lundi 22 octobre 2012

La mort.


Dans cette vie où l’ADN a tout prévu, où la fin programmée se dissimule quelque part, au tournant d’un instant quelconque — si toutefois l’accident ne vient pas se servir avant —, que reste-t-il de la liberté de l’Homme, sinon la liberté de ne pas perdre ce temps si chèrement confié ? 
Pourquoi te caches-tu, mort sournoise ? Montre-toi, si tu es un homme ! Car avant que tu fasses ta besogne, je veux remplir d’énergie ce monde que tu t’échines à vider.
Publicités de niais, ne me bassinez plus avec vos contrats obsèques obscènes ! Après, il ne me resterait qu’à m’installer sur mon canapé et attendre…
J’ai mieux à faire. Viser l’impossible, voir grand, car pour atteindre le ciel, il ne suffit pas de se hausser sur la pointe des pieds. L’avenir se construit toujours d’en haut ! Être passionné, pugnace, acrobate peut-être, pour virer les marchands du temple de la pensée bancale.

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