dimanche 28 octobre 2018

#Retraites

Nos retraites seraient soumises au système de la #répartition, et non de la #capitalisation. C'est-à-dire que les jeunes paieraient pour les vieux, et ainsi de suite. Telle est la doxa officielle. 
Or, lorsque je faisais partie des jeunes, l'on ne cessait de me dire : "À ton âge, on ne s'occupe pas de sa retraite, mais c'est un tort. Cotise dans les tranches vers le haut pendant que tu le peux. Tu seras bien content de trouver ce supplément de retraite quand ce sera ton heure, et cela vient très vite". À l'évidence, il n'était pas question, alors, de payer pour les autres. Et aujourd'hui encore, un jeune qui cotise le fait bel et bien en vue de sa propre retraite, et pas de celle des autres. 
Pourquoi, dès lors, cette fable de répartition ? Pour dissimuler la vérité. Parce que l'on confond la gestion et la trésorerie. 
Pour que le système des retraites fonctionne, encore faut-il que le gestionnaire conserve le capital accumulé par vous afin qu'il vous soit rendu plus tard sous forme de rente. Or, l'État impécunieux et sans scrupule a depuis longtemps mangé ce magot à d'autres fins, de sorte que le gestionnaire des retraites est contraint désormais de payer les retraites échues à l'aide des cotisations à venir. En terme juridique, cela s'appelle de la cavalerie. C'est délictueux. Imaginons un instant qu'il n'y ait soudain plus de jeunes. Les anciens ne retrouveraient jamais ce qu'ils ont versé. C'est une situation de faillite frauduleuse. 
Alors, l'on dit : "Il faut revenir à un système par capitalisation". Mais, c'est la même chose ! Est-ce à dire qu'il faut payer les cotisations une deuxième fois pour que l'État vole l'argent une deuxième fois ? Si l'on veut rétablir la capitalisation, alors il faut que l'État rende l'argent qu'il a subtilisé, c'est-a-dire le cumul des retraites d'une génération.  Ainsi le gestionnaire des retraites sera de nouveau assis sur son matelas et pourra servir les rentes pour lesquelles il a encaissé les cotisations.

La politique n'est décidément pas une école de vertu.

Aucun commentaire: