mercredi 17 octobre 2018

#Généalogie


Depuis que j'ai écrit mon livre sur la découverte de mes #aïeux bretons que je fis en remontant jusqu'au XVIe siècle (avant, je ne sais pas)  ("Français de souche" Éditions id France Loire), je suis fasciné par désir — impossible à réaliser, hélas ! — de reconstituer le chemin qui me relie forcément au premier couple humain. Car, si l'homo sapiens a 200.000 ans, Lucie et les Australopithèques en ont trois millions, et Toumaïe, sept millions, paraît-il. Ceux-ci n'étaient pas encore des hommes au sens propre. Il a donc bien fallu qu'une mutation se produise quelque part sur la Terre pour qu'un premier spécimen humain, mâle ou femelle, apparaisse. Or, un mutant n'est plus fertile avec les congénères dont il est issu. Il a donc fallu qu'une seconde mutation improbable se révèle pour offrir le partenaire fertile. Miracle ! Mais, encore fallait-il qu'il fût du sexe opposé. Miracle à la puissance deux ! Et que l'évènement eût lieu tout près de la grotte du premier mutant. Miracle à la puissance trois ! Qu'on ne me dise pas qu'un tel triple miracle aurait pu se reproduire ailleurs en même temps ! C'est cet impossible hasard qui rend plausible le merveilleux récit de la #Création divine, le sixième "jour". Et depuis ? Eh bien ! depuis, il y a forcément un fil généalogique, une succession de grands-mères ou de grands-pères, qui relie chacun d'entre nous à ce premier couple. Vertigineux !

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