jeudi 17 janvier 2013

PMA et mariage gay


Il ne faut pas tout mélanger. 
La procréation médicale assistée (PMA), dont beaucoup parlent à tort et à travers, est un bienfait de la science, quand il s’agit de venir en aide à un ménage désireux d’avoir un enfant, mais qui, pour diverses raisons médicales, ne peut l’obtenir par procréation naturelle. Si la médecine savait aujourd’hui guérir la stérilité d’une personne, quel mal y aurait-il à se faire soigner ? La procréation assistée ne guérit pas, mais elle permet de contourner ce handicap pour faire qu’une mère et un père engendrent néanmoins, dans leur foyer, un enfant qui, une fois né, sera strictement identique à ce qu’il aurait été sans l’intervention du médecin. Cette PMA est donc une aide aux époux, une mère et un père qui, par le mariage, ont fondé, serment à l’appui, un nid pour recevoir et élever l’enfant issu de leurs gènes qu’ils espèrent.
Or, détourner la PMA de cet objectif au profit de célibataires simplement désireux de se procurer un bébé pour convenance personnelle est, non seulement dévoyer la médecine de sa déontologie, mais commettre une faute morale humaine gravissime. Le petit de l’être humain est ainsi fait qu’il a besoin de sa mère et de son père pour grandir. C’est déjà assez grave quand, par malheur, l’accident vient l’en priver. Alors, fabriquer des bébés qui, dès leur origine, seraient dépourvus de l’un ou de l’autre est criminel.  Et ce n’est pas en affublant la cohabitation de deux célibataires homosexuels, d’un simulacre de mariage, que l’on rétablira la vocation de la PMA à aider un père et une mère à engendrer leur enfant. 
Le problème posé n’a rien à voir avec la sexualité des uns ou des autres. Il s’agit de savoir si, oui ou non, la notion de famille a un sens ; si on veut la protéger ; ou si, au contraire, on a décidé de l’abattre.

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