lundi 14 janvier 2013

Mariage gay (suite 4)

Il faut replacer guerre du mariage gay et de ses avatars, l’adoption par des couples homosexuels et la procréation par autrui, dans sa dimension réelle. 

Il serait inconséquent d'imaginer que ce chamboulement formidable de la société française ne soit que la conséquence d'une promesse électorale destinée à récupérer les quelques voix des lobbies gay. La réalité est dramatiquement plus profonde et lourde de conséquences. 



Il faut remonter à la triste époque où un des ténors du socialisme triomphant déclarait "qu'avaient politiquement tort ceux qui étaient politiquement minoritaires" ! Le même laissait entendre que, pour asseoir définitivement le pays dans la politique de ceux qui avaient donc "raison", il ne fallait pas laisser les parents éduquer leurs enfants !  Ce qui se passe aujourd'hui ne procède pas d'une autre cause : il s'agit bel et bien de faire en sorte que, désormais, les enfants ne soient plus nécessairement confiés à leur père et à leur mère. L'anéantissement de la notion multimillénaire du mariage est le point de passage nécessaire de cette révolution sociale.

C'est là s'attaquer au patrimoine culturel historique et sacré des Français.  Or celui-ci n’appartient pas à une moitié seulement de ceux-ci, fussent-ils provisoirement majoritaires dans les urnes, mais à tous les citoyens et à leurs descendants. Personne n’a le droit de le confisquer à son profit la propriété du voisin. Tenter de le faire constituerait une spoliation, un vol, une voie de fait. Nous avons le droit et le devoir de défendre cet héritage.

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