Le dramatique accident de la circulation qui provoqua le 10 février la mort d'un bébé à naître met tout-à-coup en lumière l'odieuse hypocrisie de la loi.
Voilà qui, en lisant vite, peut paraître anodin. En réalité nous sommes dans le débat sur la reconnaissance ou le déni de la personnalité juridique de l'enfant à naître, qui débouche inévitablement sur la reconnaissance de la personnalité humaine de l'embryon et du fœtus, sur son droit à la vie, sur le caractère homicide de son interruption de vie.
La motivation de ce distinguo grotesque et hypocrite saute aux yeux. Qualifier d'homicide l'atteinte à la vie du fœtus non encore né aurait laissé planer une suspicion criminelle sur l'avortement de convenance qu'une minorité d'agitatrices sans morale tentent d'imposer. Comment inscrire dans la constitution le droit à l'homicide ? Au contraire, qualifier ladite agression de blessure laisse entendre que ledit fœtus n'est qu'un peu de chair de sa mère, sans aucun droit à la vie.
Ainsi le bébé non encore né ne serait pas une personne humaine ! Il ne le deviendrait au mieux qu'en montrant le bout de son nez à l'air libre ! Demandez à toutes les mamans du monde si le bébé qui remue en leur ventre est bien un être vivant ! S'il est bien leur enfant, ou s'il est seulement un amas de chair !
Comment une poignée de militantes perverses peut-elle ainsi agresser un peuple, sa culture, ses valeurs, sa spiritualité ? Le mystère de la vie n'est décidément pas à la portée de toutes les facultés cognitives. Légiférer sur le sujet devrait être réservé à des cerveaux éclairés. La démocratie trouve là sa limite.
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