Voilà que vous voulez nier la notion de Français de souche, et proscrire l’emploi de ce vocable. Mais vous ne cessez, par ailleurs, de vous gargariser du concept de communautés dont serait assemblée la France. Alors, il ne faut pas vous étonner que ces Français dits de souche prétendent, eux aussi, constituer une de ces communautés. La France, dès lors, deviendrait un patchwork de communautés hétéroclites cohabitant sur un même territoire administratif. Aucune fondation commune ne les relierait. N’importe que maçon vous expliquera qu’un tel édifice est rapidement voué à la ruine. Si vous voulez qu’il y ait une France, et dire ce qu’elle est, vous ne ferez pas l’économie de la définition de son assise collective, c’est-à-dire de sa souche. Alors, l’abstraction de communautés deviendra sans objet. Il ne restera que des Français… de ladite souche. Reste à la découvrir.
1 commentaire:
Le développement des communautés est le fertilisant de la petite politique. C'est un peu comme le leitmotiv du "prendre au riche".
Pour diriger une nation, il faut être un Homme d'Etat. Notre pays ne comptant apparement plus que des politiciens, des petits marquis sans envergure, des camelots de suffrages, ceux-ci favorisent le communautarisme... jusqu'à la mort de la nation.
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