vendredi 24 décembre 2010

Noël

Ce jour-là connut la matérialisation inouïe en notre univers de la violence de l’Esprit. Il y a deux mille ans, hier, la puissance fantastique de la Pensée engendra le Christ. Dieu faisait irruption dans sa création.
Fort d’une inébranlable confiance en son Père, un jeune homme, comme les autres, commandait aux éléments. Il guérissait les malades, ressuscitait les morts, enseignait l’amour. Il pouvait anéantir ses ennemis, il en fut tenté, il s’y refusa. Il domina sa propre mort pour se manifester à nouveau à ceux qui savent regarder. 
Il fallait qu’il naquît dans l’univers des hommes, qu’il y mourût, et en ressuscitât pour ensemencer l’humanité. Aujourd’hui, parmi nous, la graine a germé deux milliards de fois.
 Vers quel destin nous entraîne cette spiritualisation de la matière ? Il faut relire Teilhard de Chardin : 
Dans un Univers où nous ne pouvons plus considérer sérieusement que la Pensée soit un phénomène exclusivement terrestre, le Christ (...) (est) identifié enfin par le travail des siècles, comme le sommet ultime de l’Évolution”.

2 commentaires:

CHTOPHE a dit…

Que de sens, de beauté, de sagesse dans ton texte. Merci mon admirable père, d'être aussi mon père.

Anonyme a dit…

Il semble que vous soyez un expert dans ce domaine, vos remarques sont tres interessantes, merci.

- Daniel