lundi 20 septembre 2010

Pédophilie

Notre réaction, face au chancre de la pédophilie dont fut atteint, paraît-il,  un certain clergé heureusement marginal, révèle une vue bien courte et une pensée quasi nulle. 

Car, enfin, qui sont ces individus pervertis, sinon le produit, eux aussi, des idées libertaires qui contaminèrent la jeunesse occidentale voici une quarantaine d’années ? Qui sont-ils, d’ailleurs, ceux qui crient le plus fort, sinon ceux qui véhiculèrent et véhiculent encore cette infection ? 
Et l’on veut mettre cet abcès dans la balance, en regard des deux mille ans d’histoire de la chrétienté ! Vingt siècles qui ont façonné nos ancêtres dans le plus profond de leur âme et dont nous portons aujourd’hui les chromosomes. Quatre-vingts générations de grands-parents ont légué à chacun de nous leur foi, leur joie, leur martyre parfois.
Non, ces pustules postsoixante-huitardes n’ont rien à voir avec la chrétienté dont je continuerai de revendiquer très fièrement l’héritage.

1 commentaire:

CHTOPHE a dit…

Un enfant dirait : "C'est celui qui dit qu'y est !". Effectivement, ceux-là même qui prônaient et prônent encore l'interdit d'interdire, la libération sexuelle, sont les plus zélateurs de ces déviances inacceptables, à fortiori d'un ecclésiastique ou de tout autre "éducateur". Il est vrai que l'habit du Pape est blanc pour qu'on y décelle plus facilement encore une éventuelle tache.
Ainsi est donc la triste nature humaine. Dans un autre domaine, celui de l'argent, ces villipendeurs des riches et puissants n'ont d'égal à leur couardise que leur propre envie jalouse et malsaine de richesse. On les appelle les Bobos, ceux qui habillent leurs pulsions matérialistes
envieuses et leur manque de foi (qu'ils nomment éthique) derrière un affichage trompeur de bons sentiments savamment calculés pour plaire.
Benoit XVI aura donné à tout ce petit monde insipide et glauque une belle leçon en Angleterre. Il parait qu'il n'est pas Jean Paul II. Jugeons cependant à cette aulne le charisme que donne la foi.