dimanche 19 septembre 2010

Mourir de soif.

Un enfant, dans le monde, meurt de faim ou de soif toutes les six secondes. Quatre milliards d’êtres humains sur la Terre (60% de l’humanité !) manquent d’eau potable. Or, ce n’est pas l’eau qui manque, mais l’énergie abondante et bon marché pour la traiter et la distribuer partout dans le monde. Est-ce en plantant des éoliennes en Beauce, par exemple, que l’on va apporter à ce problème angoissant le moindre début de solution ? Il est vrai que l’écologie moderne ne s’angoisse pas pour ces considérations là. Son problème c’est son jardin perso, “ma planète à moi que les autres salissent”. Ils parlent de “sauver la planète”, mais c’est à eux qu’ils pensent. Qui se soucie de “porter secours aux autres”, et en particulier à ceux qui ont soif ? Non pas en leur distribuant des camions de bouteilles d’eau ; cela ne résout rien. Mais en investissant massivement les richesses mondiales dans le développement et la distribution de la seule énergie capable de juguler ce fléau. Une énergie colossale, dissimulée au cœur de la matière, par la nature généreuse et prévoyante, et que les hommes commencent à savoir extraire et maîtriser. S’il reste beaucoup à faire, que ceux qui ont peur pour leur sécurité personnelle pensent à ceux qui ont soif.

1 commentaire:

CHTOPHE a dit…

Voilà effectivement une des nombreuses et pertinentes réflexions de ton roman "Le Ciel du ciel", admirablement développée au chapitre "La Réserve d'Energie". Ce voyage improbable du narrateur avec l'énigmatique Lazare dans cette forteresse fantôme, bien que perturbante au début, est subtilement éclairante sur notre compréhension du mystère de l’infiniment petit et de l’énergie. Ce livre est simplement génial.