jeudi 30 septembre 2010

Culture.

Pour dominer les circonstances, il faut les regarder de haut. Alors le désordre disparaît. La mer déchaînée devient étale vue du ciel. La force du détachement opère, si l’on sait libérer les événements, comme le cavalier s’abandonne aux allures du cheval pour mieux le maîtriser. Les difficultés se hiérarchisent, la conjoncture tourne au favorable quand on l’irradie de sa paix intérieure.
Le chef est celui qui sait remonter au sommet pour maîtriser les situations, pour comprendre et inventer l’inédit, pour décoder le futur et créer l’avenir. 
Seule la culture de l’esprit, acquise par un effort personnel d’information et de réflexion sur le monde et la société, procure cet équilibre de soi-même. Raoul Dautry disait que les chefs de l’avenir devraient posséder 25% de technique, 25% d’imagination et 50% de culture.
Se cultiver, c’est acquérir les connaissances contemporaines des sciences de l’Univers et de l’Homme, sans lesquelles ne peuvent être comprises les situations. C’est ensuite faire l’effort de l’humilité, relativiser sa place dans la totalité de l’action des Hommes, s’y relier comme un maillon de la chaîne. C’est enfin baliser le chemin des sommets pour acquérir la hauteur spirituelle de vue, la connaissance des dimensions cachées qui révèle les vraies valeurs, qui fait deviner les signes, qui ouvre l’intuition.
Se cultiver, c’est aussi prendre une assurance sur la vie. Veut-on conserver en état de marche, quelque temps encore, les cent milliards de neurones connectés cent mille fois chacun qui constituent notre machine intellectuelle ? Des expériences l’ont prouvé : la stimulation intensive de ce réseau cognitif, et le maintien d’un haut niveau culturel retardent l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer.
Saint-Exupéry illustrait ainsi cette nécessité:
 ”Le médiocre, sorti dernier de Polytechnique, en sait plus long sur la nature et sur les lois que Descartes, Pascal et Newton. Il demeure cependant incapable d’une seule des démarches de l’esprit dont furent capables Descartes, Pascal et Newton. Ceux-là, on les a d’abord cultivés”

J’ai tenté dans trois livres (“L’étoile de confiance“ et “Le ciel du ciel“, aux éditions publibook.com ; Hymne à l'au-delà, à la Société des Écrivains), d’apporter ce moyen de culture de l’esprit. 
Avec le premier, j’emmène le lecteur dans un fabuleux voyage aux limites du cosmos, au plus profond de la matière, et au cœur de la vie. Dans un langage accessible à tous, m’appuyant sur les découvertes les plus récentes de la science, je décris une vision renouvelée de l'Univers, qui redonne sens à la vie, joie de vivre et d'agir. 
Avec le second, je pousse un peu la porte du big bang, ce point zéro de la création d'où tout est issu : qu'y avait-il avant le big bang ? “Le ciel du ciel“, un roman étourdissant de l'esprit, s'adresse à tous ceux qui, dans un monde qu'ils ne comprennent plus, osent encore réfléchir malgré la chape de la pensée préfabriquée ; à ceux qui sont en quête de repères et d'idéaux ; à ceux qu'habite cette impression fugace d’appartenir à un mouvement cosmique qui nous englobe, nous entraîne, nous appelle. Ce livre apporte la culture spirituelle indispensable au développement humain. Il dilate la personnalité. Il suggère l'ouverture à la vérité du monde. Il soutient l'équilibre du corps et de l'esprit dans le tourbillon de la vie.
Le troisième, écrit en coauteur avec Françoise Ribera, artiste peintre de l'abstrait symbolique qui accompagne mes textes de 18 œuvres toutes inspirées de mes précédents livres, s'adresse à tous ceux qui veulent regarder l'au-delà à travers l'art et la poésie et la magie des mots.

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